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Bien distinguer inceste et incestuel / Jean-Luc Viaux in Santé mentale, 271 (Octobre 2022)

Public ISBD [article]  in Santé mentale > 271 (Octobre 2022) . - p. 82-83 Titre : Bien distinguer inceste et incestuel Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Jean-Luc Viaux Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 82-83 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Familles incestueuses". Langues : Français (fre) Mots-clés : Incestuel Résumé : Les notions théorico-cliniques inceste et incestuel restent mal maîtrisées. Retour sur les travaux fondateurs de Paul-Claude Racamier. « L'incestuel définit une modalité propre d'organisation de la vie psychique individuelle et plus encore familiale » qui « édicte comme tabou non pas l?inceste mais la vérité sur l'inceste ». En 2006, dans un article synthétique, Paul-Claude Racamier reprend la genèse et les points clés de ce concept qu'il a élaboré entre 1980 et 1990. Hélas visionnaire, il s'alarme aussi sur ses dérives : « Quant à l'incestuel, la mode pourrait en passant faire quelques ravages. Le pire serait en effet que la notion soit plaquée sans discernement sur les situations cliniques ; lancée au nez des gens de manière systématique et sauvage. On frémit à l'idée que le moindre signe de tendresse, le moindre échange, l'objet le plus banal soient inconsidérément taxés d'inceste (n'ai-je pas souligné l'apparente banalité des objets incestuels ?) ». De fait, on trouve aujourd'hui ce terme ou celui de « climat incestuel » dans des rapports éducatifs ou psychologiques quand ce n'est pas dans des jugements judiciaires, sans aucun argument. [article] Bien distinguer inceste et incestuel [Livres, articles, périodiques] / Jean-Luc Viaux . - 2022 . - p. 82-83. Cet article fait partie du dossier "Familles incestueuses". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 271 (Octobre 2022) . - p. 82-83 Mots-clés : Incestuel Résumé : Les notions théorico-cliniques inceste et incestuel restent mal maîtrisées. Retour sur les travaux fondateurs de Paul-Claude Racamier. « L'incestuel définit une modalité propre d'organisation de la vie psychique individuelle et plus encore familiale » qui « édicte comme tabou non pas l?inceste mais la vérité sur l'inceste ». En 2006, dans un article synthétique, Paul-Claude Racamier reprend la genèse et les points clés de ce concept qu'il a élaboré entre 1980 et 1990. Hélas visionnaire, il s'alarme aussi sur ses dérives : « Quant à l'incestuel, la mode pourrait en passant faire quelques ravages. Le pire serait en effet que la notion soit plaquée sans discernement sur les situations cliniques ; lancée au nez des gens de manière systématique et sauvage. On frémit à l'idée que le moindre signe de tendresse, le moindre échange, l'objet le plus banal soient inconsidérément taxés d'inceste (n'ai-je pas souligné l'apparente banalité des objets incestuels ?) ». De fait, on trouve aujourd'hui ce terme ou celui de « climat incestuel » dans des rapports éducatifs ou psychologiques quand ce n'est pas dans des jugements judiciaires, sans aucun argument.

Écrire au juge

Public ISBD Titre : Écrire au juge : rapport, signalement, expertise dans l'aide à la décision judiciaire Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Jean-Luc Viaux, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Paris : Dunod Année de publication : 2001 Collection : Action sociale (Paris. 1997), ISSN 1284-6643 Importance : 188 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-10-005994-2 Langues : Français (fre) Mots-clés : Rédaction juridique  Droit et morale  Travailleurs sociaux Résumé : Écrire à un juge est l'une des tâches que doivent accomplir bien des professionnels de l'action sociale et éducative dans divers contextes (rapport d'investigation, signalement, expertise, etc.). Tâche difficile puisqu'il s'agit de restituer dans un cadre légal ce qu'il en est de la complexité de situations familiales tendues, voire bloquées, afin qu'un dialogue s'établisse et que des issues soient trouvées. Éducateurs, magistrats, cliniciens, sociologues ou chercheurs, tous les auteurs de cet ouvrage nous invitent à réfléchir sur la complexité et les enjeux de ces innombrables rapports qui alimentent les décisions judiciaires pour le règlement des dysfonctionnements familiaux. La première partie de ce livre aborde le lien entre l'état de droit et la légitimité du discours : il est question d'éthique autant que de droit, d'interrogation sur la façon dont le respect des sujets sur lequel on écrit est assuré, autant que de technique, c'est-à-dire de codage de l'action, de distanciation, de travail sur la lisibilité de l'écrit. La seconde partie traite d'une importante question : Dire ou ne pas dire ? Le dilemme que connaît tout auteur d'un écrit technique qui fera trace dans un dossier judiciaire est à la fois de "tout dire" de son investigation et de son travail et, cependant, de ne pas trop en dire, à la fois pour ne pas empiéter sur la place du droit et pour ne pas faire effraction dans l'intimité du sujet - lequel n'ignore pas ce qui s'écrit sur lui. La circulation des maux par les mots adressés au juge n'est pas le moindre des paradoxes de la clinique éducative ou psychologique. On fait toujours comme si l'écriture allait de soi. Cet ouvrage s'efforce de démonter cette évidence : l'écrit est un enjeu pour le justiciable comme pour les professionnels, pour ceux qui les produisent comme pour ceux qui les utilisent. Écrire la clinique du sujet dans le respect du droit suppose que s'élabore à présent une clinique de l'écriture. Écrire au juge : rapport, signalement, expertise dans l'aide à la décision judiciaire [Livres, articles, périodiques] / Jean-Luc Viaux, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Paris : Dunod, 2001 . - 188 p.. - (Action sociale (Paris. 1997), ISSN 1284-6643) . ISBN : 978-2-10-005994-2 Langues : Français (fre) Mots-clés : Rédaction juridique  Droit et morale  Travailleurs sociaux Résumé : Écrire à un juge est l'une des tâches que doivent accomplir bien des professionnels de l'action sociale et éducative dans divers contextes (rapport d'investigation, signalement, expertise, etc.). Tâche difficile puisqu'il s'agit de restituer dans un cadre légal ce qu'il en est de la complexité de situations familiales tendues, voire bloquées, afin qu'un dialogue s'établisse et que des issues soient trouvées. Éducateurs, magistrats, cliniciens, sociologues ou chercheurs, tous les auteurs de cet ouvrage nous invitent à réfléchir sur la complexité et les enjeux de ces innombrables rapports qui alimentent les décisions judiciaires pour le règlement des dysfonctionnements familiaux. La première partie de ce livre aborde le lien entre l'état de droit et la légitimité du discours : il est question d'éthique autant que de droit, d'interrogation sur la façon dont le respect des sujets sur lequel on écrit est assuré, autant que de technique, c'est-à-dire de codage de l'action, de distanciation, de travail sur la lisibilité de l'écrit. La seconde partie traite d'une importante question : Dire ou ne pas dire ? Le dilemme que connaît tout auteur d'un écrit technique qui fera trace dans un dossier judiciaire est à la fois de "tout dire" de son investigation et de son travail et, cependant, de ne pas trop en dire, à la fois pour ne pas empiéter sur la place du droit et pour ne pas faire effraction dans l'intimité du sujet - lequel n'ignore pas ce qui s'écrit sur lui. La circulation des maux par les mots adressés au juge n'est pas le moindre des paradoxes de la clinique éducative ou psychologique. On fait toujours comme si l'écriture allait de soi. Cet ouvrage s'efforce de démonter cette évidence : l'écrit est un enjeu pour le justiciable comme pour les professionnels, pour ceux qui les produisent comme pour ceux qui les utilisent. Écrire la clinique du sujet dans le respect du droit suppose que s'élabore à présent une clinique de l'écriture.

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316.1/VIA	Livres	Centre de ressources documentaires de l'HELMo ESAS	Libre-Accès	Disponible	ES1949

L'inceste n'est pas qu'un crime sexuel / Jean-Luc Viaux 

Public ISBD Titre : L'inceste n'est pas qu'un crime sexuel Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Jean-Luc Viaux, Auteur Editeur : Bruxelles : Yapaka.be-Ministère de la communauté française de Belgique Année de publication : 2023 Collection : Temps d'arrêt / Lectures num. 86 Importance : 60 p. Langues : Français (fre) Index. décimale : 159.9 Psychologie Résumé : L’inceste n’est pas qu’un abus d’ordre sexuel. Il va bien au-delà. Le passage à l’acte sexuel est le symptôme d’un désordre plus profond, une trahison du lien familial. En effet, l’inceste impacte les liens d’attachement, détruit la construction identitaire, désorganise la psyché familiale. Jean Luc Viaux ouvre une lecture des systèmes familiaux où existe un pacte incestueux silencieux : en attaquant sexuellement un enfant, l’abuseur révèle ce pacte et désorganise à son tour la filiation. En ce sens, l’abuseur détruit la victime et la famille dans son ensemble. Les dommages qu’il cause vont bien au-delà du traumatisme sexuel, car pour en arriver là il lui faut brouiller les repères familiaux, manipuler les liens, désorganiser le langage, déshumaniser les victimes. Au-delà de la sanction, du traitement de l’abuseur, cette compréhension de l’inceste ouvre sur de nouvelles perspectives de prise en charge de l’ensemble de la famille pour soigner la victime et parler les liens familiaux. Note de contenu : Sommaire Qui est interdit pour qui La fabrique des liens innommables : Trouble dans l’identité ; Trouble dans l’attachement ; Trouble dans la psyché familiale Les pactes incestueux : Le fantasme de Jocaste ; Pactes incestueux et inceste des mères Pourquoi l’inceste : l’iconoclaste L’inceste fraternel et la sexualité familiale L’inceste, le trauma, l’impensable Incestuel versus inceste Bibliographie L'inceste n'est pas qu'un crime sexuel [Livres, articles, périodiques] / Jean-Luc Viaux, Auteur . - Bruxelles : Yapaka.be-Ministère de la communauté française de Belgique, 2023 . - 60 p.. - (Temps d'arrêt / Lectures; 86) . Langues : Français (fre) Index. décimale : 159.9 Psychologie Résumé : L’inceste n’est pas qu’un abus d’ordre sexuel. Il va bien au-delà. Le passage à l’acte sexuel est le symptôme d’un désordre plus profond, une trahison du lien familial. En effet, l’inceste impacte les liens d’attachement, détruit la construction identitaire, désorganise la psyché familiale. Jean Luc Viaux ouvre une lecture des systèmes familiaux où existe un pacte incestueux silencieux : en attaquant sexuellement un enfant, l’abuseur révèle ce pacte et désorganise à son tour la filiation. En ce sens, l’abuseur détruit la victime et la famille dans son ensemble. Les dommages qu’il cause vont bien au-delà du traumatisme sexuel, car pour en arriver là il lui faut brouiller les repères familiaux, manipuler les liens, désorganiser le langage, déshumaniser les victimes. Au-delà de la sanction, du traitement de l’abuseur, cette compréhension de l’inceste ouvre sur de nouvelles perspectives de prise en charge de l’ensemble de la famille pour soigner la victime et parler les liens familiaux. Note de contenu : Sommaire Qui est interdit pour qui La fabrique des liens innommables : Trouble dans l’identité ; Trouble dans l’attachement ; Trouble dans la psyché familiale Les pactes incestueux : Le fantasme de Jocaste ; Pactes incestueux et inceste des mères Pourquoi l’inceste : l’iconoclaste L’inceste fraternel et la sexualité familiale L’inceste, le trauma, l’impensable Incestuel versus inceste Bibliographie

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159.9 VIA	Livres	Bibliothèque HELMo Campus de l'Ourthe	Libre-Accès	Disponible	CO11197
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Incestes : dénis et confusions... / Jean-Luc Viaux in Santé mentale, 271 (Octobre 2022)

Public ISBD [article]  in Santé mentale > 271 (Octobre 2022) . - p. 78-81 Titre : Incestes : dénis et confusions... Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Jean-Luc Viaux Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 78-81 Note générale : Cet article fait partie du dossier "Familles incestueuses". Langues : Français (fre) Mots-clés : Agression sexuelle intrafamiliale  déni  déshumanisation  inceste  législation  obéissance  interdit  société  soumission  transgénérationnel  transgression Résumé : En luttant contre les parents incestueux pour leur prédation sexuelle, en ignorant le système d'où cette prédation est issue, en niant l'atteinte plus vaste aux fondements même de la société, nous ne faisons que renforcer la possibilité de la transgression. Qu'est-ce que l'inceste ? Un crime sexuel ou un crime par le sexe contre l'humanisation du sujet ? Notre société fait l'impasse sur cette question en ne poursuivant que le crime sexuel et en renforçant la répression de loi en loi, mais en ignorant que l'inceste ne concerne pas que l'agresseur et la victime mais un système familial incestueux. En se centrant sur certains incestes et en négligeant d'étudier les systèmes familiaux incestueux, nous opérons un déni radical et qui met en échec notre pensée : au-delà du traumatisme des victimes, une société se doit de comprendre l'encryptage de l'inceste dans la mémoire individuelle et collective, l'inévitable système de domination qui lie les sujets, la nécessité de lier une nouvelle définition de la famille à la gestion de l'Interdit. [article] Incestes : dénis et confusions... [Livres, articles, périodiques] / Jean-Luc Viaux . - 2022 . - p. 78-81. Cet article fait partie du dossier "Familles incestueuses". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 271 (Octobre 2022) . - p. 78-81 Mots-clés : Agression sexuelle intrafamiliale  déni  déshumanisation  inceste  législation  obéissance  interdit  société  soumission  transgénérationnel  transgression Résumé : En luttant contre les parents incestueux pour leur prédation sexuelle, en ignorant le système d'où cette prédation est issue, en niant l'atteinte plus vaste aux fondements même de la société, nous ne faisons que renforcer la possibilité de la transgression. Qu'est-ce que l'inceste ? Un crime sexuel ou un crime par le sexe contre l'humanisation du sujet ? Notre société fait l'impasse sur cette question en ne poursuivant que le crime sexuel et en renforçant la répression de loi en loi, mais en ignorant que l'inceste ne concerne pas que l'agresseur et la victime mais un système familial incestueux. En se centrant sur certains incestes et en négligeant d'étudier les systèmes familiaux incestueux, nous opérons un déni radical et qui met en échec notre pensée : au-delà du traumatisme des victimes, une société se doit de comprendre l'encryptage de l'inceste dans la mémoire individuelle et collective, l'inévitable système de domination qui lie les sujets, la nécessité de lier une nouvelle définition de la famille à la gestion de l'Interdit.

Le passage par l'acte : un espace de représentation / Jean-Luc Viaux in Pratiques corporelles, N°117 (Décembre 1997)

Public ISBD [article]  in Pratiques corporelles > N°117 (Décembre 1997) . - p. 45-48 Titre : Le passage par l'acte : un espace de représentation Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Jean-Luc Viaux, Auteur Année de publication : 1997 Article en page(s) : p. 45-48 Langues : Français (fre) Résumé : "Passage à l'acte" expression souvent utilisée à propos de délinquants, des actes délinquants, est une terminologie eronée pour deux raisons : Tout d'abord, le point de départ du passage à l'acte, c'est l'acting out dans la cure tel que l'a défini Freud, c'est-à-dire un moment de rupture où le sujet transgresse le cadre fixé... La deuxième raison, c'est que ce serait dire que l'acte est une fin en soi. On renonce à la parole, au fantasme pour l'acte ! Heureusement pour eux, ces sujets-là ne renoncent pas plus que tout un chacun ni à fantasmer, ni à dire... [article] Le passage par l'acte : un espace de représentation [Livres, articles, périodiques] / Jean-Luc Viaux, Auteur . - 1997 . - p. 45-48. Langues : Français (fre) in Pratiques corporelles > N°117 (Décembre 1997) . - p. 45-48 Résumé : "Passage à l'acte" expression souvent utilisée à propos de délinquants, des actes délinquants, est une terminologie eronée pour deux raisons : Tout d'abord, le point de départ du passage à l'acte, c'est l'acting out dans la cure tel que l'a défini Freud, c'est-à-dire un moment de rupture où le sujet transgresse le cadre fixé... La deuxième raison, c'est que ce serait dire que l'acte est une fin en soi. On renonce à la parole, au fantasme pour l'acte ! Heureusement pour eux, ces sujets-là ne renoncent pas plus que tout un chacun ni à fantasmer, ni à dire...