Titre : | Questionner pour enseigner et pour apprendre : Le rapport au savoir dans la classe | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Olivier Maulini, Auteur ; Philippe Perrenoud, Postfacier, auteur du colophon, etc. | Editeur : | Paris : ESF | Année de publication : | 2005 | Collection : | Pédagogies recherche | Importance : | 249 p. | Présentation : | br | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7101-1735-3 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | acquisition de connaissances pratique de classe rapport au savoir questionnement question réflexivité relations enseignant enseigné | Index. décimale : | -370 Ancien Pédagogie - Education | Résumé : | "A l'école, le maître questionne pour enseigner, l'élève pour apprendre, surtout s'il y est incité. Ces manières d'interroger peuvent varier d'une classe à l'autre. Elles montrent quel rapport au savoir l'institution pratique, attend, prépare au seuil de la formation [....]
J'aimerais remonter, dans ce livre, aux origines du questionnement, aux premières questions qu'échangent le maître et les enfants. J'aimerais entrer dans les classes pour voir comment s'amorce pratiquement la boucle de l'appropriation: comment les élèves interrogent et sont interrogés par l'enseignant; comment ils apprennent à (se) questionner en questionnant. C'est parce que cet apprentissage n'est jamais terminé, qu'il se poursuit tout au long de la scolarité que je vais me concentrer sur les premiers degrés [....]
Au lieu de me demander qui pose telle ou telle question, à quelle fréquence et pour quelle raison, je vais chercher comment s'impose, dans l'interaction, tel ou tel genre de questionnement[....]
Dans la première partie de ce livre, j'aimerais d'abord montrer l'enjeu du questionnement [...] Qu'entendons-nous qu'elle [la question] est, qu'elle devrait être, qu'elle pourrait être à l'intérieur de l'institution ?
Dans la deuxième partie, je proposerai ensuite un cadre théorique pour entrer dans les classes, étudier les modes scolaires d'interrogation.
La troisième partie retournera aux pratiques pour prolonger l'enquête. Nous observerons l'usage et le réglage du questionnement dans huit classes des premiers degrés: comment les maîtres et les élèves échangent des questions, comment ils trient celles qui valent et ne valent pas, comment s'installe peu à peu le questionnement "pertinent": celui que l'école attend. D'emblée, les questions circulent, qui se valident ou non dans l'interaction. Sous cette validation se cachent les règles, les principes, les usages qui gouvernent l'interrogation [.....]
J'aurais pu, en conclusion, hiérarchiser des manières de questionner. Je reviendrai plutôt à la tension qui traverse l'enseignement et peut nous aider à anticiper son évolution: jusqu'à quel point l'école de demain discutera-t-elle des questions ? Comment engagera-t-elle les élèves dans le travail de problématisation ? Comment acceptera-t-elle d'être elle-même interrogée ou non ? [ extrait de la présentation par l'auteur ] |
Questionner pour enseigner et pour apprendre : Le rapport au savoir dans la classe [Livres, articles, périodiques] / Olivier Maulini, Auteur ; Philippe Perrenoud, Postfacier, auteur du colophon, etc. . - Paris : ESF, 2005 . - 249 p. : br. - ( Pédagogies recherche) . ISBN : 978-2-7101-1735-3 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | acquisition de connaissances pratique de classe rapport au savoir questionnement question réflexivité relations enseignant enseigné | Index. décimale : | -370 Ancien Pédagogie - Education | Résumé : | "A l'école, le maître questionne pour enseigner, l'élève pour apprendre, surtout s'il y est incité. Ces manières d'interroger peuvent varier d'une classe à l'autre. Elles montrent quel rapport au savoir l'institution pratique, attend, prépare au seuil de la formation [....]
J'aimerais remonter, dans ce livre, aux origines du questionnement, aux premières questions qu'échangent le maître et les enfants. J'aimerais entrer dans les classes pour voir comment s'amorce pratiquement la boucle de l'appropriation: comment les élèves interrogent et sont interrogés par l'enseignant; comment ils apprennent à (se) questionner en questionnant. C'est parce que cet apprentissage n'est jamais terminé, qu'il se poursuit tout au long de la scolarité que je vais me concentrer sur les premiers degrés [....]
Au lieu de me demander qui pose telle ou telle question, à quelle fréquence et pour quelle raison, je vais chercher comment s'impose, dans l'interaction, tel ou tel genre de questionnement[....]
Dans la première partie de ce livre, j'aimerais d'abord montrer l'enjeu du questionnement [...] Qu'entendons-nous qu'elle [la question] est, qu'elle devrait être, qu'elle pourrait être à l'intérieur de l'institution ?
Dans la deuxième partie, je proposerai ensuite un cadre théorique pour entrer dans les classes, étudier les modes scolaires d'interrogation.
La troisième partie retournera aux pratiques pour prolonger l'enquête. Nous observerons l'usage et le réglage du questionnement dans huit classes des premiers degrés: comment les maîtres et les élèves échangent des questions, comment ils trient celles qui valent et ne valent pas, comment s'installe peu à peu le questionnement "pertinent": celui que l'école attend. D'emblée, les questions circulent, qui se valident ou non dans l'interaction. Sous cette validation se cachent les règles, les principes, les usages qui gouvernent l'interrogation [.....]
J'aurais pu, en conclusion, hiérarchiser des manières de questionner. Je reviendrai plutôt à la tension qui traverse l'enseignement et peut nous aider à anticiper son évolution: jusqu'à quel point l'école de demain discutera-t-elle des questions ? Comment engagera-t-elle les élèves dans le travail de problématisation ? Comment acceptera-t-elle d'être elle-même interrogée ou non ? [ extrait de la présentation par l'auteur ] |
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