Titre de série : | L'Europe et la profondeur, 13 | Titre : | Le paradis des orages | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Pierre Le Coz, Auteur | Editeur : | Loubatières | Année de publication : | 2019 | Importance : | 1 vol. (691 p.) | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-86266-769-0 | Prix : | 29 EUR | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Illustrations Image (philosophie) Origine de l'homme | Index. décimale : | 704.901 | Résumé : | Dans ce treizième tome de «L'Europe et la Profondeur», à partir d'analyses, tant picturales (Cézanne, Van Gogh, Lascaux, Vermeer, Picasso) que poétiques (Rimbaud, Hölderlin, Rilke), Pierre Le Coz ne tente rien de moins que de raconter l'histoire des rapports que, depuis son origine, l'espèce humaine entretient avec l'image. Et cela comme si la capacité de cette espèce à «fabriquer des images» constituait, avant même peut-être le langage, sa véritable essence: de signature donc, non tant d'abord «poétique» que picturale. L'homme, avant que d'être l'«homo sapiens» de notre moderne anthropologie, serait-il cet «homo pictor»: la créature qui, pour avoir loisir de configurer le chaos phénoménal d'un «univers sans images» (Rimbaud) en un monde de/du sens, doit faire passer cet univers au filtre de l'élaboration ? par traitement préalable de celui-ci en «motifs» ? de telles images? Il faut donc lire ce «Paradis des orages» comme une sorte de plongée généalogico-pensive dans l'abîme du temps en direction de l'origine de notre propre espèce: comment l'homme est devenu «humain» par cette faculté qu'il a développée de tirer-«figure»-de/isoler-en-«motifs» les choses qui l'environnent. Faculté toutefois, qui, tout en ayant fait de lui ce «configurateur-de-monde» (Heidegger), trouve aujourd'hui sa sanction comme «hubristique» ? en le mouvement de l'oubli de cette même essence picturale ? dans cette inflation du procédé de l'image qui semble être comme la signature de notre époque. Ce pour quoi ce «Paradis» ? de tonalité le plus souvent, dans le cours de sa rédaction, analytico-picturale ? s'achève par un long examen du concept debordien de «Spectacle», avatar moderne-marchand de l'ancienne idolâtrie. |
L'Europe et la profondeur, 13. Le paradis des orages [Livres, articles, périodiques] / Pierre Le Coz, Auteur . - [S.l.] : Loubatières, 2019 . - 1 vol. (691 p.) ; 21 cm. ISBN : 978-2-86266-769-0 : 29 EUR Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Illustrations Image (philosophie) Origine de l'homme | Index. décimale : | 704.901 | Résumé : | Dans ce treizième tome de «L'Europe et la Profondeur», à partir d'analyses, tant picturales (Cézanne, Van Gogh, Lascaux, Vermeer, Picasso) que poétiques (Rimbaud, Hölderlin, Rilke), Pierre Le Coz ne tente rien de moins que de raconter l'histoire des rapports que, depuis son origine, l'espèce humaine entretient avec l'image. Et cela comme si la capacité de cette espèce à «fabriquer des images» constituait, avant même peut-être le langage, sa véritable essence: de signature donc, non tant d'abord «poétique» que picturale. L'homme, avant que d'être l'«homo sapiens» de notre moderne anthropologie, serait-il cet «homo pictor»: la créature qui, pour avoir loisir de configurer le chaos phénoménal d'un «univers sans images» (Rimbaud) en un monde de/du sens, doit faire passer cet univers au filtre de l'élaboration ? par traitement préalable de celui-ci en «motifs» ? de telles images? Il faut donc lire ce «Paradis des orages» comme une sorte de plongée généalogico-pensive dans l'abîme du temps en direction de l'origine de notre propre espèce: comment l'homme est devenu «humain» par cette faculté qu'il a développée de tirer-«figure»-de/isoler-en-«motifs» les choses qui l'environnent. Faculté toutefois, qui, tout en ayant fait de lui ce «configurateur-de-monde» (Heidegger), trouve aujourd'hui sa sanction comme «hubristique» ? en le mouvement de l'oubli de cette même essence picturale ? dans cette inflation du procédé de l'image qui semble être comme la signature de notre époque. Ce pour quoi ce «Paradis» ? de tonalité le plus souvent, dans le cours de sa rédaction, analytico-picturale ? s'achève par un long examen du concept debordien de «Spectacle», avatar moderne-marchand de l'ancienne idolâtrie. |
| |