[article] in Santé mentale > 270 (Septembre 2022) . - p. 44-49 Titre : | « L'effet thérapeute » dans l'entretien motivationnel | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Emeric Languérand | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p. 44-49 | Note générale : | Cet article fait partie du dossier "Soin et processus de changement". | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Conduite de l'entretien | Résumé : | L'efficacité d'une thérapie est avant tout liée aux compétences relationnelles du clinicien, c'est l'« effet thérapeute ». Dans l'entretien motivationnel, ce savoir-être empathique s'appuie sur le discours du patient et son évolution.
Dans une publication célèbre, Luborsky et ses collègues (1975) constataient que quelles que soient les différences entre les méthodes thérapeutiques utilisées, l'efficacité restait la même. Renvoyant à Lewis Carroll et son Alice au pays des merveilles, cette incongruité a été baptisée le « verdict du dodo » ou le « paradoxe d'équivalence » : quelle que soit la course, à la fin tout le monde gagne. Ces travaux ont débouché sur l'idée que des facteurs communs à l'ensemble des psychothérapies, comme l'alliance thérapeutique, expliqueraient cette équivalence (Wampold, 2002). Les compétences relationnelles du clinicien seraient ainsi plus importantes que la stratégie thérapeutique mise en œuvre, une particularité qualifiée d'«effet thérapeute». [...] |
[article] « L'effet thérapeute » dans l'entretien motivationnel [Livres, articles, périodiques] / Emeric Languérand . - 2022 . - p. 44-49. Cet article fait partie du dossier "Soin et processus de changement". Langues : Français ( fre) in Santé mentale > 270 (Septembre 2022) . - p. 44-49 Mots-clés : | Conduite de l'entretien | Résumé : | L'efficacité d'une thérapie est avant tout liée aux compétences relationnelles du clinicien, c'est l'« effet thérapeute ». Dans l'entretien motivationnel, ce savoir-être empathique s'appuie sur le discours du patient et son évolution.
Dans une publication célèbre, Luborsky et ses collègues (1975) constataient que quelles que soient les différences entre les méthodes thérapeutiques utilisées, l'efficacité restait la même. Renvoyant à Lewis Carroll et son Alice au pays des merveilles, cette incongruité a été baptisée le « verdict du dodo » ou le « paradoxe d'équivalence » : quelle que soit la course, à la fin tout le monde gagne. Ces travaux ont débouché sur l'idée que des facteurs communs à l'ensemble des psychothérapies, comme l'alliance thérapeutique, expliqueraient cette équivalence (Wampold, 2002). Les compétences relationnelles du clinicien seraient ainsi plus importantes que la stratégie thérapeutique mise en œuvre, une particularité qualifiée d'«effet thérapeute». [...] |
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