[article] in Pratiques corporelles > N°117 (Décembre 1997) . - p. 34-37 Titre : | Le temps d'une pensée. Détour par la lecture d'Henri Wallon | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Anne-Marie Gosselin, Auteur | Année de publication : | 1997 | Article en page(s) : | p. 34-37 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | "Ne forme pas d'image mentale..." "N'a pas accès à la fonction symbolique..." Depuis quelques années, voilà les sentences que j'entends prononcer par mes collègues des Réseaux d'Aides Spécialisées. Ce qui rejoint les points de vue d'autres professionnels, sociologues et thérapeutes confrontés aux milieux sociaux frappés par la paupérisation. En cette xn de siècle, les cerveaux de familles entières se seraient mis en sommeil, bien plus que du temps de Jacques Brel ("Chez ces gens-là, Monsieur, on ne pense pas").
Cependant j'ose penser que je reste sceptique sur le diagnostic... Car je ne perçois pas ce changement, ni lors des entretiens que je mène avec les parents, ni lors des séances de psychomotricité avec les enfants. Avec leurs difficultés propres, ces enfants-là jouent, parlent, dessinent, autant que ceux d'avant la crise. |
[article] Le temps d'une pensée. Détour par la lecture d'Henri Wallon [Livres, articles, périodiques] / Anne-Marie Gosselin, Auteur . - 1997 . - p. 34-37. Langues : Français ( fre) in Pratiques corporelles > N°117 (Décembre 1997) . - p. 34-37 Résumé : | "Ne forme pas d'image mentale..." "N'a pas accès à la fonction symbolique..." Depuis quelques années, voilà les sentences que j'entends prononcer par mes collègues des Réseaux d'Aides Spécialisées. Ce qui rejoint les points de vue d'autres professionnels, sociologues et thérapeutes confrontés aux milieux sociaux frappés par la paupérisation. En cette xn de siècle, les cerveaux de familles entières se seraient mis en sommeil, bien plus que du temps de Jacques Brel ("Chez ces gens-là, Monsieur, on ne pense pas").
Cependant j'ose penser que je reste sceptique sur le diagnostic... Car je ne perçois pas ce changement, ni lors des entretiens que je mène avec les parents, ni lors des séances de psychomotricité avec les enfants. Avec leurs difficultés propres, ces enfants-là jouent, parlent, dessinent, autant que ceux d'avant la crise. |
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