Titre : | Contribution au développement d'une méthodologie d'humanisation d'anticorps thérapeutiques par CDR grafting | Type de document : | TFE | Auteurs : | Denis Brouwers, Auteur | Editeur : | Angleur : HELMo Sainte-Julienne | Année de publication : | 2015 | Note générale : | Travail de fin d'études (TFE) -- Bachelier-Technologue de laboratoire médical -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2015 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Les anticorps murins ne sont pas toujours capables d’activer les fonctions immunologiques humaines. En effet, les régions constantes ne sont pas reconnues par les cellules du système immunitaire, il n’y a donc pas de fixation ni d’activation de l’immunité chez l’homme. Lors de l’injection d’un anticorps murin à l’homme, des réactions immunitaires dirigées contre l’anticorps de souris vont également se produire. Ceci peut provoquer une réponse immunitaire violente. Afin d’éviter ce problème, les chercheurs ont d’abord ingéniéré des anticorps chimérisés (Figure 1B). Ceux-ci sont obtenus en greffant la partie variable de l’anticorps de souris sur des parties constantes humaines. Ce type d’anticorps préserve la spécificité pour l’antigène et la partie constante ne pose plus de soucis au niveau de réponse immunitaire. Cependant, vu la présence de région Vh et Vl de souris, il existe encore des réponses anti-anticorps chimérisé qui sont plus ou moins importantes. Ces anticorps sont utilisés actuellement dans le traitement de maladie comme certains cancers. Pour obtenir un degré d’humanisation encore plus important une technique dite de « CDR-grafting » a été mise au point lors de cette étude. Ce type d’anticorps humanisé possède dans une grande partie de la région variable d’origine humaine et seulement certaines séquences spécifiques d’origine murine. Ce type d’anticorps humanisé est beaucoup moins immunogène que les anticorps chimérisés. Cependant, cette étape d’ingénierie conduit souvent à une perte de spécificité ou d’affinité de l’anticorps.
Le but du projet MACAFFIN est d’élaborer un protocole systématique d’humanisation d’anticorps murins en préservant leur haute spécificité et affinité. Nous étudions un anticorps spécifique d’une protéine de surface de Staphylococcus aureus qui a montré, lorsqu’il était injecté à des souris infectées par le staphylocoque doré, de bons taux de survie.
Durant mes six semaines de stage j’ai effectué plusieurs manipulations afin de peaufiner ce protocole d’humanisation :
- Réalisation de mutagénèse.
- Productions et purifications d’anticorps et d’antigènes.
- Réalisation de test ELISA (test direct et indirect).
- Réalisation d’un FortéBio (interférométrie de couches biologiques). |
Contribution au développement d'une méthodologie d'humanisation d'anticorps thérapeutiques par CDR grafting [TFE] / Denis Brouwers, Auteur . - Angleur : HELMo Sainte-Julienne, 2015. Travail de fin d'études (TFE) -- Bachelier-Technologue de laboratoire médical -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2015 Langues : Français ( fre) Résumé : | Les anticorps murins ne sont pas toujours capables d’activer les fonctions immunologiques humaines. En effet, les régions constantes ne sont pas reconnues par les cellules du système immunitaire, il n’y a donc pas de fixation ni d’activation de l’immunité chez l’homme. Lors de l’injection d’un anticorps murin à l’homme, des réactions immunitaires dirigées contre l’anticorps de souris vont également se produire. Ceci peut provoquer une réponse immunitaire violente. Afin d’éviter ce problème, les chercheurs ont d’abord ingéniéré des anticorps chimérisés (Figure 1B). Ceux-ci sont obtenus en greffant la partie variable de l’anticorps de souris sur des parties constantes humaines. Ce type d’anticorps préserve la spécificité pour l’antigène et la partie constante ne pose plus de soucis au niveau de réponse immunitaire. Cependant, vu la présence de région Vh et Vl de souris, il existe encore des réponses anti-anticorps chimérisé qui sont plus ou moins importantes. Ces anticorps sont utilisés actuellement dans le traitement de maladie comme certains cancers. Pour obtenir un degré d’humanisation encore plus important une technique dite de « CDR-grafting » a été mise au point lors de cette étude. Ce type d’anticorps humanisé possède dans une grande partie de la région variable d’origine humaine et seulement certaines séquences spécifiques d’origine murine. Ce type d’anticorps humanisé est beaucoup moins immunogène que les anticorps chimérisés. Cependant, cette étape d’ingénierie conduit souvent à une perte de spécificité ou d’affinité de l’anticorps.
Le but du projet MACAFFIN est d’élaborer un protocole systématique d’humanisation d’anticorps murins en préservant leur haute spécificité et affinité. Nous étudions un anticorps spécifique d’une protéine de surface de Staphylococcus aureus qui a montré, lorsqu’il était injecté à des souris infectées par le staphylocoque doré, de bons taux de survie.
Durant mes six semaines de stage j’ai effectué plusieurs manipulations afin de peaufiner ce protocole d’humanisation :
- Réalisation de mutagénèse.
- Productions et purifications d’anticorps et d’antigènes.
- Réalisation de test ELISA (test direct et indirect).
- Réalisation d’un FortéBio (interférométrie de couches biologiques). |
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