Titre : | Quantification du niveau protéique de l'IGF-2 dans une lignée de cellules épithéliales thymiques médullaires infectées par le virus coxsackie CV-B4 E2 | Type de document : | TFE | Auteurs : | Cédric Leruth, Auteur | Editeur : | Angleur : HELMo Sainte-Julienne | Année de publication : | 2015 | Note générale : | Travail de fin d'études (TFE) -- Bachelier-Technologue de laboratoire médical -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2015 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui apparaît le plus souvent durant l’enfance ou l’adolescence. Cette maladie est due à une non-production d’insuline suite à une altération progressive des cellules β des îlots de Langerhans du pancréas. Dans la majorité des cas, ce type de diabète est d’origine auto-immune. On observe, en effet, une réponse auto-immune médiée notamment par les lymphocytes T CD8+, qui sont sélectivement dirigés contre les cellules [bêta] qui produisent de l’insuline.
Des études ont montré l’implication du virus Coxsackie B4 E2 pour le diabète insulino-dépendant. Bien que le rôle diabétogène de CVB4 E2 soit de mieux en mieux élucidé, la majorité des études se concentrent sur les cellules [bêta] du pancréas et ne s’intéressent pas aux effets possibles du CVB4 sur le thymus. Ce dernier joue pourtant un rôle essentiel au niveau de l’éducation des lymphocytes T à la tolérance au « soi ». D’autant plus qu’il a déjà été montré que le CVB4 peut infecter le thymus et altérer le répertoire thymique précédant l’apparition de l’hyperglycémie.
Ce travail s’inscrit dans un projet plus global qui s’intéresse aux mécanismes d’inhibition de l’IGF-2 (insulin-like growth factor), potentiel représentant de la famille de l’insuline dans la sélection négative thymique, dans les cellules épithéliales thymiques infectées par le CVB4 E2. Pour définir le lien entre ce virus et les cellules épithéliales thymiques médullaires (mTEC), nous disposons d’une lignée cellulaire de mTEC que nous cultivons en présence, ou non, du virus CVB4 E2. A partir de ces cellules infectées, nous cherchons à mesurer l’expression de l’IGF-2 et à observer une différence de celle-ci selon le temps d’exposition des cellules avec le virus. Ces mesures d’expression de l’IGF-2 dans les mTEC se font via Western blot et cytométrie en flux. La mise au point de ces techniques est le réel objectif de ce travail.
Bien que des mises aux points doivent encore être effectuées, ces techniques nous ont permis d’observer une baisse d’expression de l’IGF-2 par les cellules médullaires thymiques mises en culture avec le virus CVB4. |
Quantification du niveau protéique de l'IGF-2 dans une lignée de cellules épithéliales thymiques médullaires infectées par le virus coxsackie CV-B4 E2 [TFE] / Cédric Leruth, Auteur . - Angleur : HELMo Sainte-Julienne, 2015. Travail de fin d'études (TFE) -- Bachelier-Technologue de laboratoire médical -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2015 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui apparaît le plus souvent durant l’enfance ou l’adolescence. Cette maladie est due à une non-production d’insuline suite à une altération progressive des cellules β des îlots de Langerhans du pancréas. Dans la majorité des cas, ce type de diabète est d’origine auto-immune. On observe, en effet, une réponse auto-immune médiée notamment par les lymphocytes T CD8+, qui sont sélectivement dirigés contre les cellules [bêta] qui produisent de l’insuline.
Des études ont montré l’implication du virus Coxsackie B4 E2 pour le diabète insulino-dépendant. Bien que le rôle diabétogène de CVB4 E2 soit de mieux en mieux élucidé, la majorité des études se concentrent sur les cellules [bêta] du pancréas et ne s’intéressent pas aux effets possibles du CVB4 sur le thymus. Ce dernier joue pourtant un rôle essentiel au niveau de l’éducation des lymphocytes T à la tolérance au « soi ». D’autant plus qu’il a déjà été montré que le CVB4 peut infecter le thymus et altérer le répertoire thymique précédant l’apparition de l’hyperglycémie.
Ce travail s’inscrit dans un projet plus global qui s’intéresse aux mécanismes d’inhibition de l’IGF-2 (insulin-like growth factor), potentiel représentant de la famille de l’insuline dans la sélection négative thymique, dans les cellules épithéliales thymiques infectées par le CVB4 E2. Pour définir le lien entre ce virus et les cellules épithéliales thymiques médullaires (mTEC), nous disposons d’une lignée cellulaire de mTEC que nous cultivons en présence, ou non, du virus CVB4 E2. A partir de ces cellules infectées, nous cherchons à mesurer l’expression de l’IGF-2 et à observer une différence de celle-ci selon le temps d’exposition des cellules avec le virus. Ces mesures d’expression de l’IGF-2 dans les mTEC se font via Western blot et cytométrie en flux. La mise au point de ces techniques est le réel objectif de ce travail.
Bien que des mises aux points doivent encore être effectuées, ces techniques nous ont permis d’observer une baisse d’expression de l’IGF-2 par les cellules médullaires thymiques mises en culture avec le virus CVB4. |
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