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Auteur Laurent Vidal
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Faire une suggestion Affiner la rechercheAnthropologie de l'aide humanitaire et du développement / Laëtitia Atlani-Duault ; Laurent Vidal
Titre : Anthropologie de l'aide humanitaire et du développement : des pratiques aux savoirs, des savoirs aux pratiques Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Laëtitia Atlani-Duault ; Laurent Vidal Editeur : Paris : Armand Colin Année de publication : 2009 Importance : 311, [1] p. Format : 25 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-200-35073-4 Mots-clés : Aide humanitaire -- Anthropologie Aide au développement Index. décimale : 339.96 Aide au développement comme forme de coopération économique internationale Résumé : Lorsque les aventuriers de l'Arche de Zoé veulent agir pour le bonheur des autres, c'est l'aide humanitaire dans son ensemble qui est mise en accusation. Au-delà du déchaînement médiatique, se joue là pour l'anthropologie la figure bien connue de la rencontre avec l'autre qu'il s'agit d'"aider". Dans ce contexte troublé, ce livre vient à point nommé pour exposer ce que peut être, aujourd'hui, une anthropologie de l'aide humanitaire et du développement, entre engagement et distance critique.
Un premier chapitre en pose le cadre théorique, grâce à une démarche à la fois historique et prospective. Les chapitres suivants rassemblent des anthropologues de nationalités multiples qui se penchent chacun sur un domaine d'intervention et de recherche particulier : les réfugiés, le monde rural, l'environnement, l'assainissement urbain, la santé, l'alimentation, ou le genre. Études de cas sur divers continents, revues de la littérature internationale et analyses approfondies offrent au lecteur des clés pour comprendre les pratiques et les enjeux de la recherche anthropologique, tout en l'invitant à découvrir comment, sur le terrain, se déploient l'aide humanitaire et les interventions de développement.
Plaçant au centre de ses préoccupations les hommes et les femmes en action qui font, au quotidien, leurs sociétés, leurs cultures et leur développement, cette anthropologie de l'aide humanitaire et du développement relève le défi de mettre ces mondes : souvent divergents et conflictuels : en relations, afin de leur donner un sens et une forme sur lesquels il est possible d'agir.Anthropologie de l'aide humanitaire et du développement : des pratiques aux savoirs, des savoirs aux pratiques [Livres, articles, périodiques] / Laëtitia Atlani-Duault ; Laurent Vidal . - Paris : Armand Colin, 2009 . - 311, [1] p. ; 25 cm.
ISBN : 978-2-200-35073-4
Mots-clés : Aide humanitaire -- Anthropologie Aide au développement Index. décimale : 339.96 Aide au développement comme forme de coopération économique internationale Résumé : Lorsque les aventuriers de l'Arche de Zoé veulent agir pour le bonheur des autres, c'est l'aide humanitaire dans son ensemble qui est mise en accusation. Au-delà du déchaînement médiatique, se joue là pour l'anthropologie la figure bien connue de la rencontre avec l'autre qu'il s'agit d'"aider". Dans ce contexte troublé, ce livre vient à point nommé pour exposer ce que peut être, aujourd'hui, une anthropologie de l'aide humanitaire et du développement, entre engagement et distance critique.
Un premier chapitre en pose le cadre théorique, grâce à une démarche à la fois historique et prospective. Les chapitres suivants rassemblent des anthropologues de nationalités multiples qui se penchent chacun sur un domaine d'intervention et de recherche particulier : les réfugiés, le monde rural, l'environnement, l'assainissement urbain, la santé, l'alimentation, ou le genre. Études de cas sur divers continents, revues de la littérature internationale et analyses approfondies offrent au lecteur des clés pour comprendre les pratiques et les enjeux de la recherche anthropologique, tout en l'invitant à découvrir comment, sur le terrain, se déploient l'aide humanitaire et les interventions de développement.
Plaçant au centre de ses préoccupations les hommes et les femmes en action qui font, au quotidien, leurs sociétés, leurs cultures et leur développement, cette anthropologie de l'aide humanitaire et du développement relève le défi de mettre ces mondes : souvent divergents et conflictuels : en relations, afin de leur donner un sens et une forme sur lesquels il est possible d'agir.Réservation
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Rangé en Support Localisation Section Disponibilité Code-barres 339 .96 ATL Livres Bibliothèque HELMo Campus Guillemins Libre-Accès Disponible CG1581 Décryptage d'image : Les « couleurs du silence » : Rio de Janeiro, 1909 / Laurent Vidal in L'Histoire, N° 501 (Novembre 2022)
[article]
in L'Histoire > N° 501 (Novembre 2022) . - p. 72-73
Titre : Décryptage d'image : Les « couleurs du silence » : Rio de Janeiro, 1909 Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Laurent Vidal, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 72-73 Langues : Français (fre) Mots-clés : autochromes paysage Rio de Janeiro post-raciale discrimination photos Note de contenu : Du 9 au 22 septembre 1909 Albert Kahn séjourne à Rio de Janeiro, pour affaires. Ce banquier humaniste, mécène des bourses autour du monde pour de jeunes universitaires (dont le géographe Pierre Denis, qui a séjourné à Rio en 1907), expérimente aussi des formes d'enregistrement du réel en vue de la mise en place des « Archives de la planète » qui verront le jour trois ans plus tard (cf. L'Histoire n° 487, pp. 76-77). Une quarantaine d'autochromes et plus de 150 vues stéréoscopiques témoignent de son passage dans l'ex-capitale brésilienne. Si l'opérateur nous est inconnu, nul doute que ces clichés révèlent le regard porté par Kahn sur cette métropole, qui semble à la fois si proche de l'Europe (se rêvant en Paris tropical) et pourtant si distante par sa société post-esclavagiste et sa nature exubérante. Les autochromes (dont la marque a été déposée ... [article] Décryptage d'image : Les « couleurs du silence » : Rio de Janeiro, 1909 [Livres, articles, périodiques] / Laurent Vidal, Auteur . - 2022 . - p. 72-73.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 501 (Novembre 2022) . - p. 72-73
Mots-clés : autochromes paysage Rio de Janeiro post-raciale discrimination photos Note de contenu : Du 9 au 22 septembre 1909 Albert Kahn séjourne à Rio de Janeiro, pour affaires. Ce banquier humaniste, mécène des bourses autour du monde pour de jeunes universitaires (dont le géographe Pierre Denis, qui a séjourné à Rio en 1907), expérimente aussi des formes d'enregistrement du réel en vue de la mise en place des « Archives de la planète » qui verront le jour trois ans plus tard (cf. L'Histoire n° 487, pp. 76-77). Une quarantaine d'autochromes et plus de 150 vues stéréoscopiques témoignent de son passage dans l'ex-capitale brésilienne. Si l'opérateur nous est inconnu, nul doute que ces clichés révèlent le regard porté par Kahn sur cette métropole, qui semble à la fois si proche de l'Europe (se rêvant en Paris tropical) et pourtant si distante par sa société post-esclavagiste et sa nature exubérante. Les autochromes (dont la marque a été déposée ... Dossier - L'invention du temps : Brésil - Le temps volé des Afro-Américains / Laurent Vidal in L'Histoire, N° 497-498 (Juillet - Août 2022)
[article]
in L'Histoire > N° 497-498 (Juillet - Août 2022) . - p. 88-90
Titre : Dossier - L'invention du temps : Brésil - Le temps volé des Afro-Américains Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Laurent Vidal, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 88-90 Langues : Français (fre) Mots-clés : temps heure cadences danse Brésil Note de contenu : Cultes nocturnes et musique syncopée : au Brésil, esclaves et descendants d'esclaves ont inventé des rythmes capables de bousculer l'hégémonie du temps des maîtres.
Autant qu'un déplacement dans l'espace, la traite a provoqué un déplacement dans le temps, un « temps éclaté, souffert, lié à des espaces "transportés" »[1] (Édouard Glissant). Autant dire que le rapport au temps est central dans le long et lent processus d'invention des communautés afro-américaines.
Prenons le cas du groupe culturel Yoruba en Afrique de l'Ouest dont le calendrier a été bien étudié depuis la fin du XIXe siècle. La journée, unité de base, est divisée en périodes : « tôt le matin », « avant le soleil au zénith », à la tombée de la nuit, identifiée au chant du coq, etc. Quant à la semaine (ossé), elle comporte quatre journées, dédiées chacune à une divinité régulant une activité essentielle : le marché. Ce calendrier établit aussi les rôles sociaux : les célébrations religieuses et les cultures agricoles sont entre les mains des hommes, l'organisation des transactions entre celles des femmes. La trai ...
[article] Dossier - L'invention du temps : Brésil - Le temps volé des Afro-Américains [Livres, articles, périodiques] / Laurent Vidal, Auteur . - 2022 . - p. 88-90.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 497-498 (Juillet - Août 2022) . - p. 88-90
Mots-clés : temps heure cadences danse Brésil Note de contenu : Cultes nocturnes et musique syncopée : au Brésil, esclaves et descendants d'esclaves ont inventé des rythmes capables de bousculer l'hégémonie du temps des maîtres.
Autant qu'un déplacement dans l'espace, la traite a provoqué un déplacement dans le temps, un « temps éclaté, souffert, lié à des espaces "transportés" »[1] (Édouard Glissant). Autant dire que le rapport au temps est central dans le long et lent processus d'invention des communautés afro-américaines.
Prenons le cas du groupe culturel Yoruba en Afrique de l'Ouest dont le calendrier a été bien étudié depuis la fin du XIXe siècle. La journée, unité de base, est divisée en périodes : « tôt le matin », « avant le soleil au zénith », à la tombée de la nuit, identifiée au chant du coq, etc. Quant à la semaine (ossé), elle comporte quatre journées, dédiées chacune à une divinité régulant une activité essentielle : le marché. Ce calendrier établit aussi les rôles sociaux : les célébrations religieuses et les cultures agricoles sont entre les mains des hommes, l'organisation des transactions entre celles des femmes. La trai ...
Guide des Classiques : « L'Heure qu'il est » de David S. Landes / Laurent Vidal in L'Histoire, N° 499 (Septembre 2022)
[article]
in L'Histoire > N° 499 (Septembre 2022) . - p. 89
Titre : Guide des Classiques : « L'Heure qu'il est » de David S. Landes Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Laurent Vidal, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 89 Langues : Français (fre) Mots-clés : classique lecture temps heure mesure Note de contenu : Un ouvrage pionnier sur la mesure du temps et son exploitation par l'Occident.
LA THÈSE
Les grands livres naissent parfois du hasard. C'est par simple curiosité pour la montre à répétition d'un collègue (une montre qui sonne les minutes, les quarts d'heure et les heures), que David S. Landes s'intéresse à cet objet peu banal, puis le collectionne, avant de se passionner pour l'histoire de la mesure du temps. L'Heure qu'il est, ouvrage aussi monumental que magistral, est ainsi l'aboutissement de plus d'une décennie d'enquête. Publié d'abord aux États-Unis en 1983, il a ensuite été largement amendé et augmenté en vue de l'édition française de 1987 chez Gallimard. Abordée comme un fait historique total, la mesure du temps est examinée sous trois points de vue : d'abord, une étude d'histoire culturelle mobilisée par une interrogation (pourquoi l'horloge mécanique a-t-elle été inventée en Europe et non en Chine ?) ; ensuite, un essai d'histoire des sciences et des techniques (comment est-on passé de garde-temps grossiers et approximatifs à des instruments de haute précision ?) ; et, enfin, un exercice d'histoire économique consacré aux différents acteurs impliqués dans l'histoire de cette industrie manufacturière (qui a fabriqué ces instruments ? comment ? qui s'en est servi ?).
Dans cette dernière partie (« La facture du temps »), la plus longue de l'ouvrage, c'est une remarque de l'historien des sciences Lewis Mumford (« La consommation d'horloges et de montres pourrait bien être le meilleur indice de la modernisation ») qui sert d'aiguillon à David S. Landes. Et de démontrer comment l'horloge mécanique, au XIIIe siècle, a permis qu'émerge « une civilisation attentive au temps, donc à la productivité et la performance ». En somme, la maîtrise, le contrôle et la synchronisation des rythmes de production et d'échanges sont au coeur de l'invention de la modernité chrétienne puis industrielle.
CE QU'IL EN RESTE
En relisant cet ouvrage aujourd'hui, c'est avant tout la première partie (« Trouver le temps ») qui attire l'attention, anticipant des débats qui sous-tendent les questionnements actuels en histoire globale et connectée. Ici, c'est avec le sinologue Joseph Needham que Landes dialogue, pour une interrogation, à l'époque novatrice : comment une invention chinoise, l'horloge mécanique, fut oubliée puis inventée en Europe avant de revenir en Chine ? Près de quarante ans plus tard, les arguments d'explication en faveur de l'invention en Europe semblent reposer sur un postulat pour le moins fragile : le « besoin », depuis celui du clergé monastique jusqu'à celui des populations urbaines. Comment suivre l'auteur lorsqu'il explique à grands traits que les autres religions monothéistes ne sont guère intéressées aux avancées technologiques des garde-temps parce que « la prière [...] n'a pas besoin d'être collective ni simultanée » ? Il en va de même pour l'empire du Milieu, où l'horloge hydraulique fut délaissée puisqu'il « n'importait pas de connaître l'heure avec précision ».
Ces remarques ne remettent toutefois nullement en question la force de cet ouvrage pionnier, où la mesure du temps équivaut à la mesure des sociétés, ouvrage dans le sillon duquel a pris forme un vaste champ d'études, notamment pour l'histoire culturelle des rythmes.
*Laurent Vidal est professeur à l'université de La Rochelle
David Saul Landes
Historien de l'économie, professeur à Harvard, David S. Landes (1924-2013) était un spécialiste de l'histoire économique de l'Europe moderne et de l'histoire technique. Auteur de plusieurs ouvrages, dont Banquiers et pachas. Finance internationale et impérialisme économique en Égypte (1958) ; L'Europe technicienne ou Le Prométhée libéré (1969), il assumait, dans l'un de ses derniers ouvrages, Richesse et pauvreté des nations (1998), une vision clairement « eurocentriste » : la domination occidentale sur le reste du monde serait le fruit de l'éclatante supériorité culturelle des Européens, qui ont « inventé l'invention » (selon son aphorisme fameux). Une position qui a suscité de nombreuses critiques.
[article] Guide des Classiques : « L'Heure qu'il est » de David S. Landes [Livres, articles, périodiques] / Laurent Vidal, Auteur . - 2022 . - p. 89.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 499 (Septembre 2022) . - p. 89
Mots-clés : classique lecture temps heure mesure Note de contenu : Un ouvrage pionnier sur la mesure du temps et son exploitation par l'Occident.
LA THÈSE
Les grands livres naissent parfois du hasard. C'est par simple curiosité pour la montre à répétition d'un collègue (une montre qui sonne les minutes, les quarts d'heure et les heures), que David S. Landes s'intéresse à cet objet peu banal, puis le collectionne, avant de se passionner pour l'histoire de la mesure du temps. L'Heure qu'il est, ouvrage aussi monumental que magistral, est ainsi l'aboutissement de plus d'une décennie d'enquête. Publié d'abord aux États-Unis en 1983, il a ensuite été largement amendé et augmenté en vue de l'édition française de 1987 chez Gallimard. Abordée comme un fait historique total, la mesure du temps est examinée sous trois points de vue : d'abord, une étude d'histoire culturelle mobilisée par une interrogation (pourquoi l'horloge mécanique a-t-elle été inventée en Europe et non en Chine ?) ; ensuite, un essai d'histoire des sciences et des techniques (comment est-on passé de garde-temps grossiers et approximatifs à des instruments de haute précision ?) ; et, enfin, un exercice d'histoire économique consacré aux différents acteurs impliqués dans l'histoire de cette industrie manufacturière (qui a fabriqué ces instruments ? comment ? qui s'en est servi ?).
Dans cette dernière partie (« La facture du temps »), la plus longue de l'ouvrage, c'est une remarque de l'historien des sciences Lewis Mumford (« La consommation d'horloges et de montres pourrait bien être le meilleur indice de la modernisation ») qui sert d'aiguillon à David S. Landes. Et de démontrer comment l'horloge mécanique, au XIIIe siècle, a permis qu'émerge « une civilisation attentive au temps, donc à la productivité et la performance ». En somme, la maîtrise, le contrôle et la synchronisation des rythmes de production et d'échanges sont au coeur de l'invention de la modernité chrétienne puis industrielle.
CE QU'IL EN RESTE
En relisant cet ouvrage aujourd'hui, c'est avant tout la première partie (« Trouver le temps ») qui attire l'attention, anticipant des débats qui sous-tendent les questionnements actuels en histoire globale et connectée. Ici, c'est avec le sinologue Joseph Needham que Landes dialogue, pour une interrogation, à l'époque novatrice : comment une invention chinoise, l'horloge mécanique, fut oubliée puis inventée en Europe avant de revenir en Chine ? Près de quarante ans plus tard, les arguments d'explication en faveur de l'invention en Europe semblent reposer sur un postulat pour le moins fragile : le « besoin », depuis celui du clergé monastique jusqu'à celui des populations urbaines. Comment suivre l'auteur lorsqu'il explique à grands traits que les autres religions monothéistes ne sont guère intéressées aux avancées technologiques des garde-temps parce que « la prière [...] n'a pas besoin d'être collective ni simultanée » ? Il en va de même pour l'empire du Milieu, où l'horloge hydraulique fut délaissée puisqu'il « n'importait pas de connaître l'heure avec précision ».
Ces remarques ne remettent toutefois nullement en question la force de cet ouvrage pionnier, où la mesure du temps équivaut à la mesure des sociétés, ouvrage dans le sillon duquel a pris forme un vaste champ d'études, notamment pour l'histoire culturelle des rythmes.
*Laurent Vidal est professeur à l'université de La Rochelle
David Saul Landes
Historien de l'économie, professeur à Harvard, David S. Landes (1924-2013) était un spécialiste de l'histoire économique de l'Europe moderne et de l'histoire technique. Auteur de plusieurs ouvrages, dont Banquiers et pachas. Finance internationale et impérialisme économique en Égypte (1958) ; L'Europe technicienne ou Le Prométhée libéré (1969), il assumait, dans l'un de ses derniers ouvrages, Richesse et pauvreté des nations (1998), une vision clairement « eurocentriste » : la domination occidentale sur le reste du monde serait le fruit de l'éclatante supériorité culturelle des Européens, qui ont « inventé l'invention » (selon son aphorisme fameux). Une position qui a suscité de nombreuses critiques.