Titre : | Les savoirs d'action : une mise en mot des compétences? / | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Conservatoire national des arts et métiers (France) ; Jean-Marie Barbier ; Olga Galatanu ; Philippe Astier | Editeur : | Paris : l'Harmattan | Année de publication : | 2004 | Importance : | 324 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7475-6903-3 | Mots-clés : | Sociologie de la connaissance. Théorie de l'action Formation professionnelle. Apprentissage par l'action. Éducation basée sur la compétence. Apprentissage organisationnel. | Index. décimale : | 300 Sciences sociales | Résumé : | | Note de contenu : | On ne peut mieux présenter cet ouvrage qu’en citant ce passage de son introduction : « Fruit d’une recherche collective associant plusieurs chercheurs ou équipes de recherche coordonnées par J.-M. Barbier et O. Galatanu, il a eu essentiellement pour objet d’une part, de mettre en relation des études relatives à des situations d’énonciation de savoirs d’action survenues dans des cadres méthodologiques et sociaux divers (...) et, d’autre part de proposer à partir de là des conclusions tant pour la recherche que pour l’action professionnelle » (p. 6). Cet ouvrage vient enrichir une perspective d’étude développée dans un ouvrage collectif publié en 1996 sous la direction de J.-M. Barbier1 sur le thème des rapports entre savoirs théoriques et savoirs d’action. Dans un lexique figurant à la fin du livre, les savoirs d’action sont définis comme
« des énoncés relatifs à la génération de séquences actionnelles construites et considérées comme efficaces par leurs acteurs énonciateurs eux-mêmes ».
2Le présent ouvrage comporte trois grandes parties qui seront succinctement commentées.
La première partie, « La question des savoirs d’action », s’ouvre par un chapitre signé par le groupe mentionné plus haut. Il précise les « enjeux, objet, terrains et méthode » des réflexions et travaux qui seront exposés. On y discute les rapports entre théorie et pratique et les caractéristiques des dispositifs ayant pour but de « transformer des pratiques en savoirs ». Les chapitres 2 et 3 abordent quelques aspects théoriques soulevés par la notion de savoirs d’action qu’ils essayent d’articuler avec les notions voisines ou associées de connaissances, compétences, capacités et activité.
4La deuxième partie, « Quelques situations d’énonciation de savoirs d’action », comporte cinq chapitres présentant chacun une situation dans laquelle est mise en œuvre la problématique définie dans la première partie. Les auteurs suivent une grille d’analyse préalablement conçue à partir de cette problématique. Les titres de ces chapitres donnent une idée des champs couverts. 1) Un dispositif d’analyse par un groupe professionnel de ses propres compétences : le cas des contrôleurs de gestion. 2) Un dispositif de recherche-formation touchant des enseignants du secondaire professionnel agricole. 3) Un dispositif de recherche sur des pratiques de métier : le cas des masseurs-kinésithérapeutes. 4) Un dispositif de recherche des pratiques d’ingénierie de formation. 5) Un dispositif de communication entre pairs de pratiques de m étiers : les « astuces » en agriculture.
La troisième partie, « Discussion. Interprétation de quelques résultats », dégage et commente en trois chapitres des thèmes issus des études précédentes. Le premier chapitre, « Savoirs d’action et activités de référence » propose notamment un essai de caractérisation des classes de savoirs d’action. Le second chapitre, « La communication des savoirs d’action », exploite l’idée que les savoirs d’action dépendent des contextes qui président à leur énonciation et que celle-ci « constitue une activité particulière différente de celle qu’elle évoque » (p. 275). Le troisième chapitre, « Production de savoirs d’action et dynamiques sociales » marque comment les savoirs d’action s’inscrivent dans un espace social.
6La conclusion, « Perspectives pour la formalisation et la professionnalisation » insiste sur quatre de ces perspectives. 1) Les activités d’ingénierie de formation. 2) La conception et la conduite de dispositifs de professionnalisation. 3) La conception et la conduite de dispositifs de bilan, de reconnaissance et validation des acquis. 4) Dire l’activité par l’expérience.
7Ce livre clairement organisé allie la réflexion théorique à l’analyse de situations concrètes. Il comporte une bibliographie abondante et un lexique qui achèvent d’en faire un bon instrument de travail. Il devrait intéresser les praticiens et chercheurs qui pratiquent l’analyse du travail, notamment en vue de la conception et de l’évaluation de la formation. |
Les savoirs d'action : une mise en mot des compétences? / [Livres, articles, périodiques] / Conservatoire national des arts et métiers (France) ; Jean-Marie Barbier ; Olga Galatanu ; Philippe Astier . - Paris : l'Harmattan, 2004 . - 324 p. ISBN : 978-2-7475-6903-3 Mots-clés : | Sociologie de la connaissance. Théorie de l'action Formation professionnelle. Apprentissage par l'action. Éducation basée sur la compétence. Apprentissage organisationnel. | Index. décimale : | 300 Sciences sociales | Résumé : | | Note de contenu : | On ne peut mieux présenter cet ouvrage qu’en citant ce passage de son introduction : « Fruit d’une recherche collective associant plusieurs chercheurs ou équipes de recherche coordonnées par J.-M. Barbier et O. Galatanu, il a eu essentiellement pour objet d’une part, de mettre en relation des études relatives à des situations d’énonciation de savoirs d’action survenues dans des cadres méthodologiques et sociaux divers (...) et, d’autre part de proposer à partir de là des conclusions tant pour la recherche que pour l’action professionnelle » (p. 6). Cet ouvrage vient enrichir une perspective d’étude développée dans un ouvrage collectif publié en 1996 sous la direction de J.-M. Barbier1 sur le thème des rapports entre savoirs théoriques et savoirs d’action. Dans un lexique figurant à la fin du livre, les savoirs d’action sont définis comme
« des énoncés relatifs à la génération de séquences actionnelles construites et considérées comme efficaces par leurs acteurs énonciateurs eux-mêmes ».
2Le présent ouvrage comporte trois grandes parties qui seront succinctement commentées.
La première partie, « La question des savoirs d’action », s’ouvre par un chapitre signé par le groupe mentionné plus haut. Il précise les « enjeux, objet, terrains et méthode » des réflexions et travaux qui seront exposés. On y discute les rapports entre théorie et pratique et les caractéristiques des dispositifs ayant pour but de « transformer des pratiques en savoirs ». Les chapitres 2 et 3 abordent quelques aspects théoriques soulevés par la notion de savoirs d’action qu’ils essayent d’articuler avec les notions voisines ou associées de connaissances, compétences, capacités et activité.
4La deuxième partie, « Quelques situations d’énonciation de savoirs d’action », comporte cinq chapitres présentant chacun une situation dans laquelle est mise en œuvre la problématique définie dans la première partie. Les auteurs suivent une grille d’analyse préalablement conçue à partir de cette problématique. Les titres de ces chapitres donnent une idée des champs couverts. 1) Un dispositif d’analyse par un groupe professionnel de ses propres compétences : le cas des contrôleurs de gestion. 2) Un dispositif de recherche-formation touchant des enseignants du secondaire professionnel agricole. 3) Un dispositif de recherche sur des pratiques de métier : le cas des masseurs-kinésithérapeutes. 4) Un dispositif de recherche des pratiques d’ingénierie de formation. 5) Un dispositif de communication entre pairs de pratiques de m étiers : les « astuces » en agriculture.
La troisième partie, « Discussion. Interprétation de quelques résultats », dégage et commente en trois chapitres des thèmes issus des études précédentes. Le premier chapitre, « Savoirs d’action et activités de référence » propose notamment un essai de caractérisation des classes de savoirs d’action. Le second chapitre, « La communication des savoirs d’action », exploite l’idée que les savoirs d’action dépendent des contextes qui président à leur énonciation et que celle-ci « constitue une activité particulière différente de celle qu’elle évoque » (p. 275). Le troisième chapitre, « Production de savoirs d’action et dynamiques sociales » marque comment les savoirs d’action s’inscrivent dans un espace social.
6La conclusion, « Perspectives pour la formalisation et la professionnalisation » insiste sur quatre de ces perspectives. 1) Les activités d’ingénierie de formation. 2) La conception et la conduite de dispositifs de professionnalisation. 3) La conception et la conduite de dispositifs de bilan, de reconnaissance et validation des acquis. 4) Dire l’activité par l’expérience.
7Ce livre clairement organisé allie la réflexion théorique à l’analyse de situations concrètes. Il comporte une bibliographie abondante et un lexique qui achèvent d’en faire un bon instrument de travail. Il devrait intéresser les praticiens et chercheurs qui pratiquent l’analyse du travail, notamment en vue de la conception et de l’évaluation de la formation. |
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