Titre : | Hôpital silence | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Nicole Malinconi | Editeur : | Paris : Éd. de Minuit | Année de publication : | 1985 | Collection : | Documents (Éd. de Minuit | Importance : | 135 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7073-1048-4 | Note générale : | F87L036562 | Mots-clés : | Relation médecin-patient Relation infirmière-patient Relation soignant-soigné Patients Soins infirmiers Hospitalisation Hôpitaux Mensonge Littérature Psychologie Mère Femme bébé Accouchement Maternité Avortement | Index. décimale : | 82-3 Oeuvres de fiction. Prose narrative | Résumé : | J'avais souvent pensé, à propos de l'hôpital, que ce devait être un lieu protégé du mensonge et de la vanité.
Un lieu où l'on entre et, d'emblée, on parle du ventre et du sexe. Ou de l'enfant, ou du sang.
Je ne savais pas qu'il fallait compter avec la haine. Ou peut-être la peur.
D'abord, c'est involontaire, la haine. Ça tient à la neutralité. L'hôpital a mis sa haine dans le neutre. Il s'est masqué de blouses blanches, de portes identiques, de formalités d'entrée, d'odeur de désinfectant, de voix off.
Alors, on est déshabillé de ses propres mots et on s'abandonne à la machine sourde et impeccable qui traite le corps. |
Hôpital silence [Livres, articles, périodiques] / Nicole Malinconi . - Paris : Éd. de Minuit, 1985 . - 135 p.. - ( Documents (Éd. de Minuit) . ISBN : 978-2-7073-1048-4 F87L036562 Mots-clés : | Relation médecin-patient Relation infirmière-patient Relation soignant-soigné Patients Soins infirmiers Hospitalisation Hôpitaux Mensonge Littérature Psychologie Mère Femme bébé Accouchement Maternité Avortement | Index. décimale : | 82-3 Oeuvres de fiction. Prose narrative | Résumé : | J'avais souvent pensé, à propos de l'hôpital, que ce devait être un lieu protégé du mensonge et de la vanité.
Un lieu où l'on entre et, d'emblée, on parle du ventre et du sexe. Ou de l'enfant, ou du sang.
Je ne savais pas qu'il fallait compter avec la haine. Ou peut-être la peur.
D'abord, c'est involontaire, la haine. Ça tient à la neutralité. L'hôpital a mis sa haine dans le neutre. Il s'est masqué de blouses blanches, de portes identiques, de formalités d'entrée, d'odeur de désinfectant, de voix off.
Alors, on est déshabillé de ses propres mots et on s'abandonne à la machine sourde et impeccable qui traite le corps. |
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