Titre : | Écrire au juge : rapport, signalement, expertise dans l'aide à la décision judiciaire | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Jean-Luc Viaux, Directeur de publication, rédacteur en chef | Editeur : | Paris : Dunod | Année de publication : | 2001 | Collection : | Action sociale (Paris. 1997), ISSN 1284-6643 | Importance : | 188 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-10-005994-2 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Rédaction juridique Droit et morale Travailleurs sociaux | Résumé : | Écrire à un juge est l'une des tâches que doivent accomplir bien des professionnels de l'action sociale et éducative dans divers contextes (rapport d'investigation, signalement, expertise, etc.). Tâche difficile puisqu'il s'agit de restituer dans un cadre légal ce qu'il en est de la complexité de situations familiales tendues, voire bloquées, afin qu'un dialogue s'établisse et que des issues soient trouvées. Éducateurs, magistrats, cliniciens, sociologues ou chercheurs, tous les auteurs de cet ouvrage nous invitent à réfléchir sur la complexité et les enjeux de ces innombrables rapports qui alimentent les décisions judiciaires pour le règlement des dysfonctionnements familiaux. La première partie de ce livre aborde le lien entre l'état de droit et la légitimité du discours : il est question d'éthique autant que de droit, d'interrogation sur la façon dont le respect des sujets sur lequel on écrit est assuré, autant que de technique, c'est-à-dire de codage de l'action, de distanciation, de travail sur la lisibilité de l'écrit. La seconde partie traite d'une importante question : Dire ou ne pas dire ? Le dilemme que connaît tout auteur d'un écrit technique qui fera trace dans un dossier judiciaire est à la fois de "tout dire" de son investigation et de son travail et, cependant, de ne pas trop en dire, à la fois pour ne pas empiéter sur la place du droit et pour ne pas faire effraction dans l'intimité du sujet - lequel n'ignore pas ce qui s'écrit sur lui. La circulation des maux par les mots adressés au juge n'est pas le moindre des paradoxes de la clinique éducative ou psychologique. On fait toujours comme si l'écriture allait de soi. Cet ouvrage s'efforce de démonter cette évidence : l'écrit est un enjeu pour le justiciable comme pour les professionnels, pour ceux qui les produisent comme pour ceux qui les utilisent. Écrire la clinique du sujet dans le respect du droit suppose que s'élabore à présent une clinique de l'écriture. |
Écrire au juge : rapport, signalement, expertise dans l'aide à la décision judiciaire [Livres, articles, périodiques] / Jean-Luc Viaux, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Paris : Dunod, 2001 . - 188 p.. - ( Action sociale (Paris. 1997), ISSN 1284-6643) . ISBN : 978-2-10-005994-2 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Rédaction juridique Droit et morale Travailleurs sociaux | Résumé : | Écrire à un juge est l'une des tâches que doivent accomplir bien des professionnels de l'action sociale et éducative dans divers contextes (rapport d'investigation, signalement, expertise, etc.). Tâche difficile puisqu'il s'agit de restituer dans un cadre légal ce qu'il en est de la complexité de situations familiales tendues, voire bloquées, afin qu'un dialogue s'établisse et que des issues soient trouvées. Éducateurs, magistrats, cliniciens, sociologues ou chercheurs, tous les auteurs de cet ouvrage nous invitent à réfléchir sur la complexité et les enjeux de ces innombrables rapports qui alimentent les décisions judiciaires pour le règlement des dysfonctionnements familiaux. La première partie de ce livre aborde le lien entre l'état de droit et la légitimité du discours : il est question d'éthique autant que de droit, d'interrogation sur la façon dont le respect des sujets sur lequel on écrit est assuré, autant que de technique, c'est-à-dire de codage de l'action, de distanciation, de travail sur la lisibilité de l'écrit. La seconde partie traite d'une importante question : Dire ou ne pas dire ? Le dilemme que connaît tout auteur d'un écrit technique qui fera trace dans un dossier judiciaire est à la fois de "tout dire" de son investigation et de son travail et, cependant, de ne pas trop en dire, à la fois pour ne pas empiéter sur la place du droit et pour ne pas faire effraction dans l'intimité du sujet - lequel n'ignore pas ce qui s'écrit sur lui. La circulation des maux par les mots adressés au juge n'est pas le moindre des paradoxes de la clinique éducative ou psychologique. On fait toujours comme si l'écriture allait de soi. Cet ouvrage s'efforce de démonter cette évidence : l'écrit est un enjeu pour le justiciable comme pour les professionnels, pour ceux qui les produisent comme pour ceux qui les utilisent. Écrire la clinique du sujet dans le respect du droit suppose que s'élabore à présent une clinique de l'écriture. |
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