[article] in Soins > n° 809 (octobre 2016) . - p. 59 Titre : | L’avis des patients quant à la prescription infirmière | Type de document : | PDF, Documents électroniques, sites internet | Auteurs : | Marc Paris | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p. 59 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Infirmières et infirmiers Ordonnances Régulation de l'accès aux soins spécialisés Satisfaction du patient | Résumé : | Dans une enquête réalisée en 2015, les personnes interrogées semblaient réticentes à voir un droit de prescription attribué aux infirmières. Cette réticence peut être interprétée comme étant liée à une sensibilisation du public vis-à-vis de cette compétence, notamment s’agissant des antibiotiques. Toutefois, le niveau de surprescription médicamenteuse constaté en France, par rapport à de nombreux autres pays, montre bien que le fait de réserver la compétence à prescrire aux seuls médecins n’est pas une garantie effective de bonne prescription. C’est ce qu’il faut avoir en tête en envisageant d’étendre certaines compétences aux infirmières dans le cadre des “pratiques avancées” introduites dans la loi de santé promulguée en janvier 2016. Ce qui semble déterminant, en termes de qualité des pratiques de soins, c’est qu’elles fassent l’objet d’une formation initiale et continue solide et évaluée, de façon à s’assurer au mieux que chaque professionnel qui les pratique (qu’il s’agisse de médecins, d’infirmiers ou de tout autre professionnel de santé) le fasse dans le respect des critères établis comme optimaux. [Introduction] |
[article] L’avis des patients quant à la prescription infirmière [PDF, Documents électroniques, sites internet] / Marc Paris . - 2016 . - p. 59. Langues : Français ( fre) in Soins > n° 809 (octobre 2016) . - p. 59 Mots-clés : | Infirmières et infirmiers Ordonnances Régulation de l'accès aux soins spécialisés Satisfaction du patient | Résumé : | Dans une enquête réalisée en 2015, les personnes interrogées semblaient réticentes à voir un droit de prescription attribué aux infirmières. Cette réticence peut être interprétée comme étant liée à une sensibilisation du public vis-à-vis de cette compétence, notamment s’agissant des antibiotiques. Toutefois, le niveau de surprescription médicamenteuse constaté en France, par rapport à de nombreux autres pays, montre bien que le fait de réserver la compétence à prescrire aux seuls médecins n’est pas une garantie effective de bonne prescription. C’est ce qu’il faut avoir en tête en envisageant d’étendre certaines compétences aux infirmières dans le cadre des “pratiques avancées” introduites dans la loi de santé promulguée en janvier 2016. Ce qui semble déterminant, en termes de qualité des pratiques de soins, c’est qu’elles fassent l’objet d’une formation initiale et continue solide et évaluée, de façon à s’assurer au mieux que chaque professionnel qui les pratique (qu’il s’agisse de médecins, d’infirmiers ou de tout autre professionnel de santé) le fasse dans le respect des critères établis comme optimaux. [Introduction] |
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