Titre : | Les yeux du témoin et le regard du borgne : l'Histoire face au révisionnisme | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Maxime Steinberg, Auteur | Editeur : | Paris : Cerf | Année de publication : | 1990 | Importance : | 213 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-204-04107-2 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Histoire Témoignages Extrême-droite Négationnisme | Index. décimale : | 900 Histoire | Résumé : | L’affaire Faurisson a fait la notoriété d’une pièce des archives de la Seconde Guerre mondiale qui avait déjà retenu l’attention des tribunaux jugeant les crimes nazis. Connu aussi des historiens de la solution finale, le journal du docteur Kremer, médecin SS d’Auschwitz, livre un témoignage oculaire dévoilant, selon ses propres termes, "le camp de l’extermination" et ses "scènes épouvantables".
Dans sa négation obstinée du génocide juif, un Faurisson s’est échiné à en dénaturer le sens. Pourtant, le document appelle une tout autre relecture que le "regard du borgne". Maxime Steinberg, historien de la solution finale, procède à cette analyse critique indispensable.
La méthode exploite toutes les ressources documentaires de l'histoire. Elle saisit dans le document de Kremer la trace écrite d'un événement chronologiquement daté et géographiquement situé. Le témoin SS en apercevait l’aboutissement sinistre. Sa chronique personnelle des exterminations d'Auschwitz recoupait en fait, la ronde infernale des convois qui quittaient l’Europe de l’Ouest en direction du camp d’extermination. Ces notes quotidiennes sont ainsi autant d’actes de décès collectifs des déportés de France, de Belgique des Pays-Bas massacrés dans les chambres à gaz dès leur descente des trains de la solution finale. Toute la spécificité du génocide juif réside dans cette extermination appliquée aux déportés interdits d’entrée dans les camps de la mort. Serré au plus près des sources documentaires, le génocide n’est pas à confondre avec la mort concentrationnaire. Cette autre dimension de l’horreur nazie s’appliquait aux détenus immatriculés dans les camps y compris à la minorité des déportés juifs jugés aptes au travail et exemptés de la solution finale pour les besoins de l’économie de guerre. |
Les yeux du témoin et le regard du borgne : l'Histoire face au révisionnisme [Livres, articles, périodiques] / Maxime Steinberg, Auteur . - Paris : Cerf, 1990 . - 213 p. ISBN : 978-2-204-04107-2 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Histoire Témoignages Extrême-droite Négationnisme | Index. décimale : | 900 Histoire | Résumé : | L’affaire Faurisson a fait la notoriété d’une pièce des archives de la Seconde Guerre mondiale qui avait déjà retenu l’attention des tribunaux jugeant les crimes nazis. Connu aussi des historiens de la solution finale, le journal du docteur Kremer, médecin SS d’Auschwitz, livre un témoignage oculaire dévoilant, selon ses propres termes, "le camp de l’extermination" et ses "scènes épouvantables".
Dans sa négation obstinée du génocide juif, un Faurisson s’est échiné à en dénaturer le sens. Pourtant, le document appelle une tout autre relecture que le "regard du borgne". Maxime Steinberg, historien de la solution finale, procède à cette analyse critique indispensable.
La méthode exploite toutes les ressources documentaires de l'histoire. Elle saisit dans le document de Kremer la trace écrite d'un événement chronologiquement daté et géographiquement situé. Le témoin SS en apercevait l’aboutissement sinistre. Sa chronique personnelle des exterminations d'Auschwitz recoupait en fait, la ronde infernale des convois qui quittaient l’Europe de l’Ouest en direction du camp d’extermination. Ces notes quotidiennes sont ainsi autant d’actes de décès collectifs des déportés de France, de Belgique des Pays-Bas massacrés dans les chambres à gaz dès leur descente des trains de la solution finale. Toute la spécificité du génocide juif réside dans cette extermination appliquée aux déportés interdits d’entrée dans les camps de la mort. Serré au plus près des sources documentaires, le génocide n’est pas à confondre avec la mort concentrationnaire. Cette autre dimension de l’horreur nazie s’appliquait aux détenus immatriculés dans les camps y compris à la minorité des déportés juifs jugés aptes au travail et exemptés de la solution finale pour les besoins de l’économie de guerre. |
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