Titre : | La vitrification de spermatozoïdes : une méthode alternative pour la cryopréservation? | Type de document : | TFE | Auteurs : | Caroline Dederick, Auteur | Editeur : | Angleur : HELMo Sainte-Julienne | Année de publication : | 2015 | Note générale : | Travail de fin d'études (TFE) -- Bachelier-Technologue de laboratoire médical -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2015 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | La congélation du sperme humain est utile, soit en vue d’un projet ultérieur de procréation médicalement assistée (PMA) soit pour une plus longue conservation, en cas de traitement stérilisant, afin d’assurer la fertilité du patient dans le futur. La congélation est une pratique courante qui obtient des résultats satisfaisants. Cependant, une amélioration de la technique est recherchée pour augmenter de plus en plus la qualité du sperme après décongélation. C’est dans cette optique que cette étude a été réalisée.
L’objectif de ce travail est l’évaluation de deux cryoconservateurs différents ayant chacun une technique propre de congélation. Le Test Yolk Buffer (TYB), constitué de protéine animale à base de jaune d’œuf, est l’agent protecteur le plus utilisé dans les laboratoires de PMA. Mélangé au sperme, il est cryoconservé huit minutes dans les vapeurs d’azote avant d’être plongé dans l’azote liquide. Cette méthode demande donc un refroidissement progressif de l’échantillon. Cette précédente méthode a été comparée à une technique utilisant une solution de sucrose et de HSA comme agent protectant. Il n’est plus question ici de cryoconservation mais de vitrification d’échantillon. En effet, les pailles contenant le mélange échantillon-cucrose-HSA sont plongées directement dans l’azote liquide.
Les résultats moyens obtenus à partir de 25 échantillons montrent l’équivalence de l’efficacité des deux cryoprotectant. Aucune des deux méthodes n’obtient une différence finale significative, positive ou négative, concernant le pourcentage de vitalité et mobilité. La seule différence est observée lors de l’ajout du cryoconservateur à base de sucrose qui fait considérablement chuter la mobilité. Le TYB, quant à lui, abaisse la mobilité lors de l’étape de congélation-décongélation. Cela n’affecte en rien les résultats finaux qui restent semblable entre les deux méthodes de conservation.
Ce travail a permis de mettre au point une technique vitrification de sperme humain alternative à la cryoconservation. Il ne s’agit pas de remplacer une méthode par une autre comme les deux sont semblables en termes de mobilité et vitalité finale. Le choix d’une alternative peut être intéressant pour les laboratoires en fonction de leur mode et milieux de travail. Gain de temps, solution moins couteuse, absence de protéines animales sont des avantages de la vitrification en présence de sucrose mais cette technique reste nouvelle et peut refroidir les habitués de la cryoconservation. |
La vitrification de spermatozoïdes : une méthode alternative pour la cryopréservation? [TFE] / Caroline Dederick, Auteur . - Angleur : HELMo Sainte-Julienne, 2015. Travail de fin d'études (TFE) -- Bachelier-Technologue de laboratoire médical -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2015 Langues : Français ( fre) Résumé : | La congélation du sperme humain est utile, soit en vue d’un projet ultérieur de procréation médicalement assistée (PMA) soit pour une plus longue conservation, en cas de traitement stérilisant, afin d’assurer la fertilité du patient dans le futur. La congélation est une pratique courante qui obtient des résultats satisfaisants. Cependant, une amélioration de la technique est recherchée pour augmenter de plus en plus la qualité du sperme après décongélation. C’est dans cette optique que cette étude a été réalisée.
L’objectif de ce travail est l’évaluation de deux cryoconservateurs différents ayant chacun une technique propre de congélation. Le Test Yolk Buffer (TYB), constitué de protéine animale à base de jaune d’œuf, est l’agent protecteur le plus utilisé dans les laboratoires de PMA. Mélangé au sperme, il est cryoconservé huit minutes dans les vapeurs d’azote avant d’être plongé dans l’azote liquide. Cette méthode demande donc un refroidissement progressif de l’échantillon. Cette précédente méthode a été comparée à une technique utilisant une solution de sucrose et de HSA comme agent protectant. Il n’est plus question ici de cryoconservation mais de vitrification d’échantillon. En effet, les pailles contenant le mélange échantillon-cucrose-HSA sont plongées directement dans l’azote liquide.
Les résultats moyens obtenus à partir de 25 échantillons montrent l’équivalence de l’efficacité des deux cryoprotectant. Aucune des deux méthodes n’obtient une différence finale significative, positive ou négative, concernant le pourcentage de vitalité et mobilité. La seule différence est observée lors de l’ajout du cryoconservateur à base de sucrose qui fait considérablement chuter la mobilité. Le TYB, quant à lui, abaisse la mobilité lors de l’étape de congélation-décongélation. Cela n’affecte en rien les résultats finaux qui restent semblable entre les deux méthodes de conservation.
Ce travail a permis de mettre au point une technique vitrification de sperme humain alternative à la cryoconservation. Il ne s’agit pas de remplacer une méthode par une autre comme les deux sont semblables en termes de mobilité et vitalité finale. Le choix d’une alternative peut être intéressant pour les laboratoires en fonction de leur mode et milieux de travail. Gain de temps, solution moins couteuse, absence de protéines animales sont des avantages de la vitrification en présence de sucrose mais cette technique reste nouvelle et peut refroidir les habitués de la cryoconservation. |
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