A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Détail de l'auteur
Auteur Jean-Marc Randin
Documents disponibles écrits par cet auteur
Faire une suggestion Affiner la rechercheRelation d'aide, négociation et gestion du pouvoir / Jean-Marc Randin in Santé mentale, N°211 (Octobre 2016)
[article]
in Santé mentale > N°211 (Octobre 2016) . - p. 74-77
Titre : Relation d'aide, négociation et gestion du pouvoir Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Jean-Marc Randin Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 74-77 Langues : Français (fre) Mots-clés : Histoire Négociation Psychothérapie Psychothérapie non-directive Relation d'aide Relations interpersonnelles Relations professionnel de santé-patient Thérapeutique Résumé : Avec sa thérapie centrée sur la personne, Carl Rogers ne parle pas de « négociation », terme peu utilisé à son époque. En revanche, il bouleverse la vision traditionnelle du soin psychique, en intégrant pleinement la personne en souffrance comme agent actif, membre à part entière de la relation d'aide, de son évolution et de ses résultats.
Dans les années 1940, Carl Rogers bouleverse la conception du métier de psychothérapeute. En enregistrant des entretiens thérapeutiques et en observant de manière scientifique ce qui est aidant ou non dans les attitudes du thérapeute, il définit une approche qui renonce à l'autoritarisme et à la directivité alors en vigueur. Selon lui, l'être humain est, par essence, un organisme digne de confiance, prenant en cela le contre-pied de Freud et des béhavioristes américains. Beaucoup plus tard, il réalise que sa démarche modifie totalement le rapport au pouvoir dans la relation thérapeutique et, au-delà, dans la relation d'aide au sens large. Cette notion du pouvoir du thérapeute ou de l'établissement de soins médicaux se retrouve aujourd'hui au coeur des réflexions visant à intégrer la personne comme partenaire à part entière.[article] Relation d'aide, négociation et gestion du pouvoir [Livres, articles, périodiques] / Jean-Marc Randin . - 2016 . - p. 74-77.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > N°211 (Octobre 2016) . - p. 74-77
Mots-clés : Histoire Négociation Psychothérapie Psychothérapie non-directive Relation d'aide Relations interpersonnelles Relations professionnel de santé-patient Thérapeutique Résumé : Avec sa thérapie centrée sur la personne, Carl Rogers ne parle pas de « négociation », terme peu utilisé à son époque. En revanche, il bouleverse la vision traditionnelle du soin psychique, en intégrant pleinement la personne en souffrance comme agent actif, membre à part entière de la relation d'aide, de son évolution et de ses résultats.
Dans les années 1940, Carl Rogers bouleverse la conception du métier de psychothérapeute. En enregistrant des entretiens thérapeutiques et en observant de manière scientifique ce qui est aidant ou non dans les attitudes du thérapeute, il définit une approche qui renonce à l'autoritarisme et à la directivité alors en vigueur. Selon lui, l'être humain est, par essence, un organisme digne de confiance, prenant en cela le contre-pied de Freud et des béhavioristes américains. Beaucoup plus tard, il réalise que sa démarche modifie totalement le rapport au pouvoir dans la relation thérapeutique et, au-delà, dans la relation d'aide au sens large. Cette notion du pouvoir du thérapeute ou de l'établissement de soins médicaux se retrouve aujourd'hui au coeur des réflexions visant à intégrer la personne comme partenaire à part entière.Soignant-soigné, un équilibre si délicat / Jean-Marc Randin in Santé mentale, N°234 (Janvier 2019)
[article]
in Santé mentale > N°234 (Janvier 2019) . - p. 30-33
Titre : Soignant-soigné, un équilibre si délicat Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Jean-Marc Randin, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 30-33 Langues : Français (fre) Mots-clés : Psychiatrie Psychothérapie non-directive Relations entre professionnels de santé et patients Résumé : À la question « peut-on oser la relation en milieu soignant ? », le psychothérapeute formé à la démarche centrée sur la personne de Carl Rogers aurait tendance à répondre spontanément que c’est précisément la relation qui est soignante, que la position soignante est fondamentalement relationnelle. Mais peut-être s’agit-il avant tout de définir ce qu’on entend par là dans le domaine thérapeutique. Chez Rogers, entrer en relation ne veut surtout pas dire prendre en charge. Montrer sa considération humaine pour l’autre, quel qu’il soit, n’implique pas de s’oublier soi-même, et le soignant qui intègre la relation à part entière se doit de connaître ses propres limites. L’écoute de l’autre implique une compétence à l’écoute juste de soi. Loin d’une distance absolue, la relation soignante ainsi considérée intègre deux personnes imparfaites, en évolution constante. Écouter l’autre, oser la relation, c’est aussi prendre le risque de changer soi-même. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Oser la relation en psychiatrie". [article] Soignant-soigné, un équilibre si délicat [Livres, articles, périodiques] / Jean-Marc Randin, Auteur . - 2019 . - p. 30-33.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > N°234 (Janvier 2019) . - p. 30-33
Mots-clés : Psychiatrie Psychothérapie non-directive Relations entre professionnels de santé et patients Résumé : À la question « peut-on oser la relation en milieu soignant ? », le psychothérapeute formé à la démarche centrée sur la personne de Carl Rogers aurait tendance à répondre spontanément que c’est précisément la relation qui est soignante, que la position soignante est fondamentalement relationnelle. Mais peut-être s’agit-il avant tout de définir ce qu’on entend par là dans le domaine thérapeutique. Chez Rogers, entrer en relation ne veut surtout pas dire prendre en charge. Montrer sa considération humaine pour l’autre, quel qu’il soit, n’implique pas de s’oublier soi-même, et le soignant qui intègre la relation à part entière se doit de connaître ses propres limites. L’écoute de l’autre implique une compétence à l’écoute juste de soi. Loin d’une distance absolue, la relation soignante ainsi considérée intègre deux personnes imparfaites, en évolution constante. Écouter l’autre, oser la relation, c’est aussi prendre le risque de changer soi-même. Note de contenu : Cet article fait partie du dossier "Oser la relation en psychiatrie".