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Thérapie psychomotrice à l'adolescence / Mélisande Le Corre in Santé mentale, N°206 (Mars 2016)

Public ISBD [article]  in Santé mentale > N°206 (Mars 2016) . - p. 18-24 Titre : Thérapie psychomotrice à l'adolescence Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Mélisande Le Corre Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 18-24 Langues : Français (fre) Mots-clés : Adolescent  Agressivité  Développement sexuel  Études de cas  Infractions sexuelles  Psychomotricité  Psychothérapie  Thérapeutique  Troubles psychotiques Résumé : L'adolescence est une phase de bouleversements psychocorporels significatifs, que le jeune ayant vécu un développement carencé traverse avec d'autant plus de difficultés. La thérapie psychomotrice, par sa spécificité à aborder l'Etre dans sa globalité, se propose de penser/panser le corps de l'adolescent par l'utilisation, entre autres, de médiations à dynamique régressive et structurante, tel que l'enveloppement. Cet article vise à présenter le suivi en psychomotricité d'un adolescent hospitalisé dans un service de psychiatrie accueillant des patients-détenus, à travers le récit de son évolution clinique et la présentation de dessins réalisés en séances. Note de contenu : Bibliographie [article] Thérapie psychomotrice à l'adolescence [Livres, articles, périodiques] / Mélisande Le Corre . - 2016 . - p. 18-24. Langues : Français (fre) in Santé mentale > N°206 (Mars 2016) . - p. 18-24 Mots-clés : Adolescent  Agressivité  Développement sexuel  Études de cas  Infractions sexuelles  Psychomotricité  Psychothérapie  Thérapeutique  Troubles psychotiques Résumé : L'adolescence est une phase de bouleversements psychocorporels significatifs, que le jeune ayant vécu un développement carencé traverse avec d'autant plus de difficultés. La thérapie psychomotrice, par sa spécificité à aborder l'Etre dans sa globalité, se propose de penser/panser le corps de l'adolescent par l'utilisation, entre autres, de médiations à dynamique régressive et structurante, tel que l'enveloppement. Cet article vise à présenter le suivi en psychomotricité d'un adolescent hospitalisé dans un service de psychiatrie accueillant des patients-détenus, à travers le récit de son évolution clinique et la présentation de dessins réalisés en séances. Note de contenu : Bibliographie

Violences conjugales et maricide / Mélisande Le Corre in Santé mentale, Hors-Série (Août 2021)

Public ISBD [article]  in Santé mentale > Hors-Série (Août 2021) . - p. 47-52 Titre : Violences conjugales et maricide Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Mélisande Le Corre Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 47-52 Langues : Français (fre) Résumé : La quarantaine, Célina, qui souffre d’un vécu psychocorporel mortifère, purge une longue peine de prison pour le meurtre de son mari. Pas à pas, en psychomotricité, elle réalise un immense travail qui l’aide à réinvestir son corps, longtemps attaqué et meurtri. En France, environ 10 % des femmes subissent des violences conjugales, qui peuvent être verbales (dépréciation, insultes), psychologiques (dévalorisation, mépris, lavage de cerveau), financières (privations), physiques (coups, blessures, 25 %), sexuelles (viols, prostitution, 10 %) (1). Ces violences répétées rendent la victime vulnérable, visent sa négation, son asservissement, la dépossession de soi jusqu’à sa disparition éventuelle par meurtre ou suicide. En 2019, 146 femmes sont ainsi décédées, les 2/3 ayant antérieurement été violentées. L’enjeu de vie ou de mort et la nécessité de se protéger conduisent certaines de ces femmes à tuer leur conjoint : en 2019, on dénombre 27 victimes masculines. 81 % des femmes meurtrières étaient en couple avec le défunt, 50 % avaient subi des violences de sa part (19 % avaient déjà porté plainte), la majorité n’avait pas prémédité l’acte, qui se produit principalement au domicile conjugal, par arme blanche (2). Quand il est la conséquence de violences conjugales, le maricide s’agit sur le conjoint mais résulte bien d’une nécessité de sortir d’une impasse mortifère, dont la femme ne sait comment s’extraire tant l’emprise immobilise ses ressources psychosociales. [article] Violences conjugales et maricide [Livres, articles, périodiques] / Mélisande Le Corre . - 2021 . - p. 47-52. Langues : Français (fre) in Santé mentale > Hors-Série (Août 2021) . - p. 47-52 Résumé : La quarantaine, Célina, qui souffre d’un vécu psychocorporel mortifère, purge une longue peine de prison pour le meurtre de son mari. Pas à pas, en psychomotricité, elle réalise un immense travail qui l’aide à réinvestir son corps, longtemps attaqué et meurtri. En France, environ 10 % des femmes subissent des violences conjugales, qui peuvent être verbales (dépréciation, insultes), psychologiques (dévalorisation, mépris, lavage de cerveau), financières (privations), physiques (coups, blessures, 25 %), sexuelles (viols, prostitution, 10 %) (1). Ces violences répétées rendent la victime vulnérable, visent sa négation, son asservissement, la dépossession de soi jusqu’à sa disparition éventuelle par meurtre ou suicide. En 2019, 146 femmes sont ainsi décédées, les 2/3 ayant antérieurement été violentées. L’enjeu de vie ou de mort et la nécessité de se protéger conduisent certaines de ces femmes à tuer leur conjoint : en 2019, on dénombre 27 victimes masculines. 81 % des femmes meurtrières étaient en couple avec le défunt, 50 % avaient subi des violences de sa part (19 % avaient déjà porté plainte), la majorité n’avait pas prémédité l’acte, qui se produit principalement au domicile conjugal, par arme blanche (2). Quand il est la conséquence de violences conjugales, le maricide s’agit sur le conjoint mais résulte bien d’une nécessité de sortir d’une impasse mortifère, dont la femme ne sait comment s’extraire tant l’emprise immobilise ses ressources psychosociales.