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[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 9-13

Titre :	Jérémy Désir : Les grandes banques ne font rien pour lutter contre le changement climatique
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Auteurs :	Jérémy Désir, Personne interviewée
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 9-13
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Le parcours de Jérémy Désir est édifiant. Vif, sensible, sociable, très concerné par le monde et entreprenant, ce jeune Niçois d'origine martiniquaise accomplit un sans-faute scolaire et universitaire, puis est engagé comme analyste quantitatif au département des risques du siège de la banque HSBC, à Londres. Bref, le rêve. Mais à peine ce rêve devient-il réalité qu'il vire au cauchemar. Jérémy Désir se doutait bien que le monde de la banque n'était pas sans taches. Mais de là à saisir l'ampleur de ses manquements, il y avait une étape qu'il était loin d'avoir franchie. Une fois dans la place, cependant, quelques mois lui ont suffi pour passer ce cap. Il raconte ici le récit de cette prise de conscience et ses conséquences. Qui l'ont notamment amené à témoigner au procès des activistes de LAC Action Climat, début janvier 2020.

[article] Jérémy Désir : Les grandes banques ne font rien pour lutter contre le changement climatique [Livres, articles, périodiques] / Jérémy Désir, Personne interviewée . - 2020 . - p. 9-13.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 9-13

Résumé :

Le parcours de Jérémy Désir est édifiant. Vif, sensible, sociable, très concerné par le monde et entreprenant, ce jeune Niçois d'origine martiniquaise accomplit un sans-faute scolaire et universitaire, puis est engagé comme analyste quantitatif au département des risques du siège de la banque HSBC, à Londres. Bref, le rêve. Mais à peine ce rêve devient-il réalité qu'il vire au cauchemar. Jérémy Désir se doutait bien que le monde de la banque n'était pas sans taches. Mais de là à saisir l'ampleur de ses manquements, il y avait une étape qu'il était loin d'avoir franchie. Une fois dans la place, cependant, quelques mois lui ont suffi pour passer ce cap. Il raconte ici le récit de cette prise de conscience et ses conséquences. Qui l'ont notamment amené à témoigner au procès des activistes de LAC Action Climat, début janvier 2020.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 14-15

Titre :	La tempête fait rage, mais les chercheurs en économie ronflent
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 14-15
Langues :	Français (fre)
Résumé :	La mésaventure de Jérémy Désir a bien sûr plus d'une cause. Mais l'une d'elles saute aux yeux : il a passé victorieusement toutes les étapes de son parcours scolaire et universitaire sans quasiment entendre parler de la tragédie de la destruction des conditions de vie sur Terre. Cette lacune, qui relève du déni collectif caractérisé, explique aussi très largement le déni propre aux institutions financières telles que les banques et mérite une exploration minimale.

[article] La tempête fait rage, mais les chercheurs en économie ronflent [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 14-15.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 14-15

Résumé :

La mésaventure de Jérémy Désir a bien sûr plus d'une cause. Mais l'une d'elles saute aux yeux : il a passé victorieusement toutes les étapes de son parcours scolaire et universitaire sans quasiment entendre parler de la tragédie de la destruction des conditions de vie sur Terre. Cette lacune, qui relève du déni collectif caractérisé, explique aussi très largement le déni propre aux institutions financières telles que les banques et mérite une exploration minimale.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 16-19

Titre :	A Renens, sur le climat, la justice est sortie du déni
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 16-19
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Lorsque le sage montre la lune, il est très tentant de regarder son doigt. Lorsque les jeunes commettent des actes non autorisés pour stigmatiser la responsabilité de la finance dans la catastrophe climatique, le piège est l'enlisement dans la question de savoir si la désobéissance civile menace l'état de droit. Pour justifier l'acquittement, début janvier, au Tribunal de police de Renens, des jeunes de Lausanne Action Climat (LAC) qui ont occupé une succursale de Credit Suisse, le juge a fait primer l'état de nécessité sur la violation de domicile et conclu l'occupation licite. Mais une avalanche de réactions ulcérées dénonce un jugement "politique", donc biaisé, voire légalement faux. Elles-mêmes très politiques, ces appréciations évacuent bien sûr l'essentiel. Elles portent le sceau du déni. Le juge a acquitté les jeunes en partie parce que le procès l'a contraint à sortir de ce déni. Au contraire, dans le procès du jeune qui a peint des mains rouges sur les murs d'une autre succursale de Credit Suisse, à Genève, la juge a refusé d'écouter les témoins, ce qui l'a aidé à ne pas reconnaître l'état de nécessité.

[article] A Renens, sur le climat, la justice est sortie du déni [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 16-19.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 16-19

Résumé :

Lorsque le sage montre la lune, il est très tentant de regarder son doigt. Lorsque les jeunes commettent des actes non autorisés pour stigmatiser la responsabilité de la finance dans la catastrophe climatique, le piège est l'enlisement dans la question de savoir si la désobéissance civile menace l'état de droit. Pour justifier l'acquittement, début janvier, au Tribunal de police de Renens, des jeunes de Lausanne Action Climat (LAC) qui ont occupé une succursale de Credit Suisse, le juge a fait primer l'état de nécessité sur la violation de domicile et conclu l'occupation licite. Mais une avalanche de réactions ulcérées dénonce un jugement "politique", donc biaisé, voire légalement faux. Elles-mêmes très politiques, ces appréciations évacuent bien sûr l'essentiel. Elles portent le sceau du déni. Le juge a acquitté les jeunes en partie parce que le procès l'a contraint à sortir de ce déni. Au contraire, dans le procès du jeune qui a peint des mains rouges sur les murs d'une autre succursale de Credit Suisse, à Genève, la juge a refusé d'écouter les témoins, ce qui l'a aidé à ne pas reconnaître l'état de nécessité.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 21-58

Titre :	Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 21-58
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Le besoin de se vêtir est bien sûr en premier lieu utilitaire : il faut se couvrir pour se protéger, notamment du froid. Mais cette fonction physique n'explique pas, seule, l'explosion des ventes d'habits depuis dix à quinze ans. Pour comprendre ce phénomène éminemment contraire à l'intérêt collectif, il faut saisir que s'habiller répond aussi à des besoins symboliques et psychologiques : le désir permanent de nouveauté, d'affirmation de soi, d'identité. Pour que des centaines de millions de personnes s'adonnent à des achats excessifs d'habits, les capitalistes de la surveillance s'appuient sur ces besoins symboliques et psychologiques. Leur chance : ce sont des besoins à la fois très puissants et insatiables. Leur stratégie : ne pas hésiter, grâce à l'internet des objets, au big data et à l'intelligence artificielle, à violer la liberté des individus pour stimuler au maximum ces besoins tout en tirant le plus possible les prix vers le bas. Résultat, l'industrie textile croît deux fois plus vite que le PIB depuis quelques années et les consommateurs achètent en moyenne 60 % plus d'habits qu'il y a dix ans. Au vrai, cette industrie est devenue une machine planétaire à créer de la misère et des déchets, rendant l'économie circulaire une fable dans ce secteur comme dans tant d'autres. Si l'on veut faire de la durabilité une priorité et mettre en branle la capacité à agir pour reconstruire un monde qui tienne debout, il faut interdire le capitalisme de surveillance, ce fléau de ce début de XXIe siècle, et en finir avec la logique économique gangrenée qui en fait un maillon décisif du désastre en cours.

[article] Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 21-58.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 21-58

Résumé :

Le besoin de se vêtir est bien sûr en premier lieu utilitaire : il faut se couvrir pour se protéger, notamment du froid. Mais cette fonction physique n'explique pas, seule, l'explosion des ventes d'habits depuis dix à quinze ans. Pour comprendre ce phénomène éminemment contraire à l'intérêt collectif, il faut saisir que s'habiller répond aussi à des besoins symboliques et psychologiques : le désir permanent de nouveauté, d'affirmation de soi, d'identité. Pour que des centaines de millions de personnes s'adonnent à des achats excessifs d'habits, les capitalistes de la surveillance s'appuient sur ces besoins symboliques et psychologiques. Leur chance : ce sont des besoins à la fois très puissants et insatiables. Leur stratégie : ne pas hésiter, grâce à l'internet des objets, au big data et à l'intelligence artificielle, à violer la liberté des individus pour stimuler au maximum ces besoins tout en tirant le plus possible les prix vers le bas. Résultat, l'industrie textile croît deux fois plus vite que le PIB depuis quelques années et les consommateurs achètent en moyenne 60 % plus d'habits qu'il y a dix ans. Au vrai, cette industrie est devenue une machine planétaire à créer de la misère et des déchets, rendant l'économie circulaire une fable dans ce secteur comme dans tant d'autres. Si l'on veut faire de la durabilité une priorité et mettre en branle la capacité à agir pour reconstruire un monde qui tienne debout, il faut interdire le capitalisme de surveillance, ce fléau de ce début de XXIe siècle, et en finir avec la logique économique gangrenée qui en fait un maillon décisif du désastre en cours.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 22-23

Titre :	La fast fashion, ce monstre insoutenable en pleine croissance. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 22-23
Langues :	Français (fre)
Résumé :	La fast fashion se situe dans la continuité et en rupture avec la mode classique. Quelque chose d'extraordinairement nouveau et intrusif y relègue la dignité humaine au magasin des vieilleries superflues : le capitalisme de surveillance. Mieux vaut le comprendre et s'en indigner sans tarder, car la fast fashion illustre de manière limpide la façon dont cette mutation du capitalisme détourne les populations de la capacité à s'invertir corps et âme dans la réorientation du monde vers la durabilité.

[article] La fast fashion, ce monstre insoutenable en pleine croissance. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 22-23.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 22-23

Résumé :

La fast fashion se situe dans la continuité et en rupture avec la mode classique. Quelque chose d'extraordinairement nouveau et intrusif y relègue la dignité humaine au magasin des vieilleries superflues : le capitalisme de surveillance. Mieux vaut le comprendre et s'en indigner sans tarder, car la fast fashion illustre de manière limpide la façon dont cette mutation du capitalisme détourne les populations de la capacité à s'invertir corps et âme dans la réorientation du monde vers la durabilité.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 24-27

Titre :	Indicateurs sur l'impact écologique de la mode. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 24-27
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Responsable de près d'un dixième des émissions de CO2 mondiales, avec une consommation d'eau colossale, une pollution des sols et de l'eau gigantesque et un système d'exploitation de la main-d'oeuvre qui rappelle les romans de Charles Dickens, l'industrie de l'habillement atteint des niveaux paroxystiques d'insoutenabilité écologique et sociale.

[article] Indicateurs sur l'impact écologique de la mode. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 24-27.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 24-27

Résumé :

Responsable de près d'un dixième des émissions de CO2 mondiales, avec une consommation d'eau colossale, une pollution des sols et de l'eau gigantesque et un système d'exploitation de la main-d'oeuvre qui rappelle les romans de Charles Dickens, l'industrie de l'habillement atteint des niveaux paroxystiques d'insoutenabilité écologique et sociale.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 28-31

Titre :	Ah, quelle tyrannie que la mode ! [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 28-31
Langues :	Français (fre)
Résumé :	La mode apparaît au Moyen-Age en tant que marque de distinction. Puis explose à partir du milieu du XXe siècle dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale. Associée à une politique de prix de plus en plus bas, elle entraîne une surconsommation d'habits qui s'enracine dans une quête éperdue d'identité. Au XXIe siècle, ce phénomène prend une tournure insoutenable extrême avec le fast fashion, fille du capitalisme de surveillance.

[article] Ah, quelle tyrannie que la mode ! [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 28-31.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 28-31

Résumé :

La mode apparaît au Moyen-Age en tant que marque de distinction. Puis explose à partir du milieu du XXe siècle dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale. Associée à une politique de prix de plus en plus bas, elle entraîne une surconsommation d'habits qui s'enracine dans une quête éperdue d'identité. Au XXIe siècle, ce phénomène prend une tournure insoutenable extrême avec le fast fashion, fille du capitalisme de surveillance.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 32-33

Titre :	La chaîne d'impacts écologiques d'un tee-shirt. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 32-33
Langues :	Français (fre)
Résumé :	En moyenne, un Européen consomme 15 kg d'habits et 2,1 paires de chaussures par an. Cela équivaut à environ 13 paires de jeans et 28 tee-shirts par personne si l'on admet qu'une paire de jeans pèse en moyenne 850 g et un tee-shirt 150 g. La consommation annuelle moyenne d'habits et de chaussures d'un Européen émet 0,7 tonne de CO2.

[article] La chaîne d'impacts écologiques d'un tee-shirt. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 32-33.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 32-33

Résumé :

En moyenne, un Européen consomme 15 kg d'habits et 2,1 paires de chaussures par an. Cela équivaut à environ 13 paires de jeans et 28 tee-shirts par personne si l'on admet qu'une paire de jeans pèse en moyenne 850 g et un tee-shirt 150 g. La consommation annuelle moyenne d'habits et de chaussures d'un Européen émet 0,7 tonne de CO2.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 34-37

Titre :	La fast fashion piétine la liberté humaine. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 34-37
Langues :	Français (fre)
Résumé :	L'impact écologique le plus délétère du numérique n'intervient pas durant la fabrication des équipements ni à cause de l'obsolescence programmée des logiciels. Il est lié à la façon dont le numérique est organisé pour distiller un matérialisme de masse qui transforme les doutes, aspirations et sentiments joyeux ou douloureux de ses usagers en débouchés commerciaux. De fait, le secteur de la mode fournit au capitalisme de surveillance un terrain de jeu parfait pour exercer son emprise sur les esprits.

[article] La fast fashion piétine la liberté humaine. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 34-37.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 34-37

Résumé :

L'impact écologique le plus délétère du numérique n'intervient pas durant la fabrication des équipements ni à cause de l'obsolescence programmée des logiciels. Il est lié à la façon dont le numérique est organisé pour distiller un matérialisme de masse qui transforme les doutes, aspirations et sentiments joyeux ou douloureux de ses usagers en débouchés commerciaux. De fait, le secteur de la mode fournit au capitalisme de surveillance un terrain de jeu parfait pour exercer son emprise sur les esprits.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 38-39

Titre :	Impacts humains et sociaux de l'industrie des habits. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 38-39
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Des champs de coton en Turquie, en Inde ou au Brésil aux boutiques des centres commerciaux du monde entier en passant par les ateliers de couture en Chine, au Bangladesh et au Vietnam et aux usines de polyester en Chine, des millions de petites mains travaillent dans la filière de l'habillement. Ces bataillons d'ouvriers qui travaillent dans des conditions souvent miséreuses, assurent aux marques et à leurs propriétaires des fortunes colossales. Trois des dix hommes les plus riches de la planète tirent tout ou partie de leur fortune de cette exploitation : Jeff Bezos, patron d'Amazon, Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LBVM, et Amancio Ortega, propriétaire d'Inditex.

[article] Impacts humains et sociaux de l'industrie des habits. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 38-39.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 38-39

Résumé :

Des champs de coton en Turquie, en Inde ou au Brésil aux boutiques des centres commerciaux du monde entier en passant par les ateliers de couture en Chine, au Bangladesh et au Vietnam et aux usines de polyester en Chine, des millions de petites mains travaillent dans la filière de l'habillement. Ces bataillons d'ouvriers qui travaillent dans des conditions souvent miséreuses, assurent aux marques et à leurs propriétaires des fortunes colossales. Trois des dix hommes les plus riches de la planète tirent tout ou partie de leur fortune de cette exploitation : Jeff Bezos, patron d'Amazon, Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LBVM, et Amancio Ortega, propriétaire d'Inditex.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 40-42

Titre :	Amazon, chronique d'une catastrophe annoncée. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 40-42
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Plus grande multinationale au monde, Amazon est l'un des plus grands distributeurs d'habits et de chaussures qui, par ses pratiques commerciales hyperagressives, alourdit l'impact déjà colossal de la fast fashion. Un consortium d'associations françaises dresse le bilan : conditions de travail déplorables, livraisons éclair par avions-cargos, concurrence déloyale avec le commerce local, évasion fiscale, incitation à surconsommer, destruction des invendus. Et pourtant, les élus locaux accueillent à bras ouverts ses entrepôts géants sur leur territoire !

[article] Amazon, chronique d'une catastrophe annoncée. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 40-42.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 40-42

Résumé :

Plus grande multinationale au monde, Amazon est l'un des plus grands distributeurs d'habits et de chaussures qui, par ses pratiques commerciales hyperagressives, alourdit l'impact déjà colossal de la fast fashion. Un consortium d'associations françaises dresse le bilan : conditions de travail déplorables, livraisons éclair par avions-cargos, concurrence déloyale avec le commerce local, évasion fiscale, incitation à surconsommer, destruction des invendus. Et pourtant, les élus locaux accueillent à bras ouverts ses entrepôts géants sur leur territoire !

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 43-45

Titre :	Les trois âges de la modernité et la fast fashion. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 43-45
Langues :	Français (fre)
Résumé :	L'histoire de la modernité peut se lire comme la montée des opportunités de s'épanouir dans un monde qui donne du sens à son destin personnel puis, à partir des années 1970, la perte de ces opportunités. Si des centaines de millions de personnes sont si sensibles au chant des sirènes de la fast fashion, c'est sans doute en partie parce que l'absence de perspective collective enthousiasmante, en ce début de XXIe siècle, favorise le narcissisme. En réinvestissant la sphère publique, en redonnant un horizon collectif pour lequel il vaut la peine de s'engager, les grévistes du climat cherchent à briser cette dynamique fatale.

[article] Les trois âges de la modernité et la fast fashion. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 43-45.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 43-45

Résumé :

L'histoire de la modernité peut se lire comme la montée des opportunités de s'épanouir dans un monde qui donne du sens à son destin personnel puis, à partir des années 1970, la perte de ces opportunités. Si des centaines de millions de personnes sont si sensibles au chant des sirènes de la fast fashion, c'est sans doute en partie parce que l'absence de perspective collective enthousiasmante, en ce début de XXIe siècle, favorise le narcissisme. En réinvestissant la sphère publique, en redonnant un horizon collectif pour lequel il vaut la peine de s'engager, les grévistes du climat cherchent à briser cette dynamique fatale.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 46-47

Titre :	Les habits, source de microplastiques dans l'air et l'eau. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 46-47
Langues :	Français (fre)
Résumé :	Véritables usines chimiques, les habits relâchent des microparticules, plastiques ou pas, en continu, dans l'eau, partout sur la planète, en particulier lors de leur passage en machine à laver. Mais les vêtements relâchent également autant de microplastiques dans l'air lorsqu'ils sont portés. Le point sur ce phénomène très récemment identifié et les pistes pour s'en prémunir autant que possible alors que les régulations font défaut.

[article] Les habits, source de microplastiques dans l'air et l'eau. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 46-47.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 46-47

Résumé :

Véritables usines chimiques, les habits relâchent des microparticules, plastiques ou pas, en continu, dans l'eau, partout sur la planète, en particulier lors de leur passage en machine à laver. Mais les vêtements relâchent également autant de microplastiques dans l'air lorsqu'ils sont portés. Le point sur ce phénomène très récemment identifié et les pistes pour s'en prémunir autant que possible alors que les régulations font défaut.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 48-49

Titre :	Une monstrueuse machine à fabriquer des déchets. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 48-49
Langues :	Français (fre)
Résumé :	En 2015, la consommation mondiale d'habits et de chaussures s'élevait à 62 millions de tonnes. C'est déjà beaucoup. Mais la production mondiale de déchets par l'industrie de la mode atteignait 92 millions de tonnes. Autrement dit, l'industrie textile et de chaussures produit une fois et demie plus de déchets que d'habits, soit 4% de la production totale de déchets dans le monde. Comment cette monstrueuse machine fonctionne-t-elle pour en arriver là ?

[article] Une monstrueuse machine à fabriquer des déchets. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 48-49.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 48-49

Résumé :

En 2015, la consommation mondiale d'habits et de chaussures s'élevait à 62 millions de tonnes. C'est déjà beaucoup. Mais la production mondiale de déchets par l'industrie de la mode atteignait 92 millions de tonnes. Autrement dit, l'industrie textile et de chaussures produit une fois et demie plus de déchets que d'habits, soit 4% de la production totale de déchets dans le monde. Comment cette monstrueuse machine fonctionne-t-elle pour en arriver là ?

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 50-53

Titre :	Alexandra d'Imperio et LRD. Les atouts de l'économie de la fonctionnalité pour la mode. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 50-53
Langues :	Français (fre)
Résumé :	S'abonner à un service d'habits au lieu d'acheter des vêtements pour ne les porter que trois ou quatre fois est un nouveau modèle d'affaires. Son mérite est d'assouvir la soif de nouveauté et de changement tout en limitant le recours à la fabrication de nouveaux habits avec leur lot de dégâts humains et écologiques. Ce n'est cependant pas la panacée, notamment parce qu'il génère de très importants flux de transports.

[article] Alexandra d'Imperio et LRD. Les atouts de l'économie de la fonctionnalité pour la mode. [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 50-53.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 50-53

Résumé :

S'abonner à un service d'habits au lieu d'acheter des vêtements pour ne les porter que trois ou quatre fois est un nouveau modèle d'affaires. Son mérite est d'assouvir la soif de nouveauté et de changement tout en limitant le recours à la fabrication de nouveaux habits avec leur lot de dégâts humains et écologiques. Ce n'est cependant pas la panacée, notamment parce qu'il génère de très importants flux de transports.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 54-56

Titre :	La meilleure solution : acheter moins d'habits ! [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance]
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 54-56
Langues :	Français (fre)
Résumé :	L'industrie textile nage en pleine insoutenabilité. Plus de transparence et plus de circularité seraient bien sûr nécessaires. Mais de telles mesures resteront inopérantes sans un changement culturel, d'état d'esprit et de logique économique : épargner les ressources impose d'acheter beaucoup moins.

[article] La meilleure solution : acheter moins d'habits ! [Dossier : Débarrasser l'industrie textile du capitalisme de surveillance] [Livres, articles, périodiques] . - 2020 . - p. 54-56.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 54-56

Résumé :

L'industrie textile nage en pleine insoutenabilité. Plus de transparence et plus de circularité seraient bien sûr nécessaires. Mais de telles mesures resteront inopérantes sans un changement culturel, d'état d'esprit et de logique économique : épargner les ressources impose d'acheter beaucoup moins.

[article] 
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 59-67

Titre :	L'université de Lausanne, pionnière de la durabilité
Type de document :	Livres, articles, périodiques
Auteurs :	LRD Rédaction de LaRevueDurable, Auteur
Année de publication :	2020
Article en page(s) :	p. 59-67
Langues :	Français (fre)
Résumé :	En tant que sources de connaissances et de réflexions sur la durabilité, les universités apportent une contribution centrale à la transition écologique. Mais cela ne saurait suffire. A l'heure où il s'agit de survie collective, on est en droit d'espérer que, fortes de leurs savoirs et de leurs analyses, elles se repensent et se réorganisent en profondeur afin de devenir de puissants moteurs des rapides changements sociétaux nécessaires. Or, cela n'est pas le cas. Sous tutelle politique dans des sociétés foncièrement insoutenables, car en croissance constante, aux prises avec l'inertie inhérente à toute grosse institution publique, confrontées à des chercheurs en économie ultraconformistes et à des chercheurs actifs dans des niches très spécialisées du savoir soucieux de leur neutralité académique, les universités font face à un cumul de difficultés externes et internes qui ne leur donnent pas la liberté de promouvoir et de mettre en oeuvre avec l'intensité qu'il faudrait une pleine et entière durabilité forte. Le cas de l'Université de Lausanne est très intéressant à explorer, car la direction de cette institution aspire à briller sur la durabilité, s'est dotée de vrais moyens à cette fin et fournit d'importants efforts pour donner vie à cette ambition.

[article] L'université de Lausanne, pionnière de la durabilité [Livres, articles, périodiques] / LRD Rédaction de LaRevueDurable, Auteur . - 2020 . - p. 59-67.
Langues : Français (fre)
in La revue durable > Numéro 64 (Printemps - été 2020) . - p. 59-67

Résumé :

En tant que sources de connaissances et de réflexions sur la durabilité, les universités apportent une contribution centrale à la transition écologique. Mais cela ne saurait suffire. A l'heure où il s'agit de survie collective, on est en droit d'espérer que, fortes de leurs savoirs et de leurs analyses, elles se repensent et se réorganisent en profondeur afin de devenir de puissants moteurs des rapides changements sociétaux nécessaires. Or, cela n'est pas le cas. Sous tutelle politique dans des sociétés foncièrement insoutenables, car en croissance constante, aux prises avec l'inertie inhérente à toute grosse institution publique, confrontées à des chercheurs en économie ultraconformistes et à des chercheurs actifs dans des niches très spécialisées du savoir soucieux de leur neutralité académique, les universités font face à un cumul de difficultés externes et internes qui ne leur donnent pas la liberté de promouvoir et de mettre en oeuvre avec l'intensité qu'il faudrait une pleine et entière durabilité forte. Le cas de l'Université de Lausanne est très intéressant à explorer, car la direction de cette institution aspire à briller sur la durabilité, s'est dotée de vrais moyens à cette fin et fournit d'importants efforts pour donner vie à cette ambition.