Titre : | Les défis de l'Etat social. De quoi l'éthique est-elle le nom ? | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Edouard Delruelle, Auteur ; Bruno Frère, Auteur | Editeur : | Seraing [Belgique] : CDGAI | Année de publication : | 2015 | Collection : | Travail en Action | Importance : | 43 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-390-24007-5 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Emancipation Contrôle Etat Social Inégalités sociales Tensions identitaires Autonomie. | Résumé : | Le point de départ de la réflexion portée par le Centre de Dynamique des Groupes et d’Analyse Institutionnelle (C.D.G.A.I.) est la souffrance éthique qu’éprouvent aujourd’hui un nombre croissant de travailleurs sociaux, de plus en plus désorientés d’une part, par l’injonction d’efficience qui leur est faite, réduisant leur travail à un travail de contrôle, voire de sanction des allocataires, au détriment de leur émancipation, et d’autre part, par les exigences identitaires et communautaires de certains publics et les tensions interculturelles que cela engendre.
L’émancipation des individus, qui définit traditionnellement l’objectif du travail social, est ainsi doublement mise à l’épreuve : par la logique de l’utilité et de la performance imposée par les pouvoirs subsidiants,d’un côté, par les crispations identitaires et religieuses (débouchant par exemple sur une rigidification des rapports homme/femme), d’un autre côté.
Édouard Delruelle propose de replacer les difficultés des travailleurs sociaux, et les souffrances qu’elles provoquent, dans un cadre analytique
large : celui des mutations actuelles et futures de l’État social. Car c’est à ce niveau que se joue la dissociation, évoquée plus haut,
entre la logique des intérêts et celle des identités, et que l’on constate une dialectique négative entre les inégalités sociales qui se creusent,et les tensions identitaires et communautaires de plus en plus marquées.
Bruno Frère s'interroge quant à lui sur les injonctions qui sont faites aux travailleurs en général au nom de "l'éthique" : investissement personnel, travail sur soi, engagement. Après le paternalisme du XIXe et le fordisme du XXe siècle, un "troisième esprit du capitalisme" domine, qui exerce sur le travailleur un contrôle "biopolitique" d'autant plus aliénant qu'il en appelle à son sens de l'autonomie et de l'empathie. | Note de contenu : | SOMMAIRE :
INTRODUCTION
LES DÉFIS DE L’ETAT SOCIAL
EDOUARD DELRUELLE
L’Etat social : une dynamique sociale globale
Le néolibéralisme et l’Etat social «actif»
Les enjeux futurs de l’Etat social
I. La transformation des risques sociaux
La pauvreté des jeunes
La féministation du marché de l’emploi
L’allongement de la durée de vie
II. Les conséquences de la globalisation
La migration et la diasporisation de la société
Enjeux énergétiques et environnementaux
III. L’emploi est mort, vive le travail !
Conclusion
Notes
Bibliographie
DE QUOI L’ÉTHIQUE EST-ELLE LE NOM ?
DONNER SENS À L’ÉCONOMIE SANS DÉMOCRATIE
BRUNO FRÈRE
Introduction : gouverner par les normes éthiques
Comment naît une discipline scientifique : l’économie
Les trois esprits du capitalisme
L’entreprise comme (seul) vecteur de justice
L’exemple de EDF : l’éthique comme ultime esprit du capitalisme
Dire le juste dans et hors de l’entreprise
Conclusion
Bibliographie |
Les défis de l'Etat social. De quoi l'éthique est-elle le nom ? [Livres, articles, périodiques] / Edouard Delruelle, Auteur ; Bruno Frère, Auteur . - Seraing (Belgique) : CDGAI, 2015 . - 43 p.. - ( Travail en Action) . ISBN : 978-2-390-24007-5 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Emancipation Contrôle Etat Social Inégalités sociales Tensions identitaires Autonomie. | Résumé : | Le point de départ de la réflexion portée par le Centre de Dynamique des Groupes et d’Analyse Institutionnelle (C.D.G.A.I.) est la souffrance éthique qu’éprouvent aujourd’hui un nombre croissant de travailleurs sociaux, de plus en plus désorientés d’une part, par l’injonction d’efficience qui leur est faite, réduisant leur travail à un travail de contrôle, voire de sanction des allocataires, au détriment de leur émancipation, et d’autre part, par les exigences identitaires et communautaires de certains publics et les tensions interculturelles que cela engendre.
L’émancipation des individus, qui définit traditionnellement l’objectif du travail social, est ainsi doublement mise à l’épreuve : par la logique de l’utilité et de la performance imposée par les pouvoirs subsidiants,d’un côté, par les crispations identitaires et religieuses (débouchant par exemple sur une rigidification des rapports homme/femme), d’un autre côté.
Édouard Delruelle propose de replacer les difficultés des travailleurs sociaux, et les souffrances qu’elles provoquent, dans un cadre analytique
large : celui des mutations actuelles et futures de l’État social. Car c’est à ce niveau que se joue la dissociation, évoquée plus haut,
entre la logique des intérêts et celle des identités, et que l’on constate une dialectique négative entre les inégalités sociales qui se creusent,et les tensions identitaires et communautaires de plus en plus marquées.
Bruno Frère s'interroge quant à lui sur les injonctions qui sont faites aux travailleurs en général au nom de "l'éthique" : investissement personnel, travail sur soi, engagement. Après le paternalisme du XIXe et le fordisme du XXe siècle, un "troisième esprit du capitalisme" domine, qui exerce sur le travailleur un contrôle "biopolitique" d'autant plus aliénant qu'il en appelle à son sens de l'autonomie et de l'empathie. | Note de contenu : | SOMMAIRE :
INTRODUCTION
LES DÉFIS DE L’ETAT SOCIAL
EDOUARD DELRUELLE
L’Etat social : une dynamique sociale globale
Le néolibéralisme et l’Etat social «actif»
Les enjeux futurs de l’Etat social
I. La transformation des risques sociaux
La pauvreté des jeunes
La féministation du marché de l’emploi
L’allongement de la durée de vie
II. Les conséquences de la globalisation
La migration et la diasporisation de la société
Enjeux énergétiques et environnementaux
III. L’emploi est mort, vive le travail !
Conclusion
Notes
Bibliographie
DE QUOI L’ÉTHIQUE EST-ELLE LE NOM ?
DONNER SENS À L’ÉCONOMIE SANS DÉMOCRATIE
BRUNO FRÈRE
Introduction : gouverner par les normes éthiques
Comment naît une discipline scientifique : l’économie
Les trois esprits du capitalisme
L’entreprise comme (seul) vecteur de justice
L’exemple de EDF : l’éthique comme ultime esprit du capitalisme
Dire le juste dans et hors de l’entreprise
Conclusion
Bibliographie |
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