A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Détail de l'auteur
Auteur Michel Billé
Documents disponibles écrits par cet auteur
Faire une suggestion Affiner la rechercheLa chance de vieillir / Michel Billé
Titre : La chance de vieillir : essai de gérontologie sociale / Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Michel Billé Editeur : Paris : l'Harmattan Année de publication : 2004 Importance : 251 p. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7475-6080-1 Mots-clés : Gérontologie Gérontologie sociale. Service social aux personnes âgées. Vieillesse Vieillissement Personne âgée Aspect social Famille Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Serons-nous capables de faire de l'allongement de la durée de la vie non seulement une chance personnelle mais une chance collective ? La population vieillit. Les familles se recomposent sur le modèle du réseau et dans des rapports à cinq générations dont nous n'avons pas l'expérience. La place des personnes âgées s'y trouve redéfinie. La fonction grand-parentale s'y présente de manière renouvelée. Les traitements et retraitements sociaux dont, vieillissant, nous faisons l'objet, à domicile ou en établissement ont, parfois, de quoi inquiéter. La notion de dépendance, en désignant la personne, lui assigne une place dépréciée et brise le lien social au moment où, devenue très âgée, elle a le plus besoin de se sentir reliée, interdépendante. Un fragile espoir peut naître dès l'instant où nous regardons le vieillard non par rapport à son utilité, réelle ou supposée, mais bien par rapport à la fonction qu'il assume encore, si nous savons la lui reconnaître... Nous ferons de nos vieillesses une chance si nous acceptons l'investissement nécessaire. La chance de vieillir : essai de gérontologie sociale / [Livres, articles, périodiques] / Michel Billé . - Paris : l'Harmattan, 2004 . - 251 p.
ISBN : 978-2-7475-6080-1
Mots-clés : Gérontologie Gérontologie sociale. Service social aux personnes âgées. Vieillesse Vieillissement Personne âgée Aspect social Famille Index. décimale : 316 Sociologie Résumé : Serons-nous capables de faire de l'allongement de la durée de la vie non seulement une chance personnelle mais une chance collective ? La population vieillit. Les familles se recomposent sur le modèle du réseau et dans des rapports à cinq générations dont nous n'avons pas l'expérience. La place des personnes âgées s'y trouve redéfinie. La fonction grand-parentale s'y présente de manière renouvelée. Les traitements et retraitements sociaux dont, vieillissant, nous faisons l'objet, à domicile ou en établissement ont, parfois, de quoi inquiéter. La notion de dépendance, en désignant la personne, lui assigne une place dépréciée et brise le lien social au moment où, devenue très âgée, elle a le plus besoin de se sentir reliée, interdépendante. Un fragile espoir peut naître dès l'instant où nous regardons le vieillard non par rapport à son utilité, réelle ou supposée, mais bien par rapport à la fonction qu'il assume encore, si nous savons la lui reconnaître... Nous ferons de nos vieillesses une chance si nous acceptons l'investissement nécessaire. Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Rangé en Support Localisation Section Disponibilité Code-barres 301.5.3/BIL Livres Centre de ressources documentaires de l'HELMo ESAS Libre-Accès Disponible ES471
Titre : Dépendance, quand tu nous tiens ! Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Michel Billé, Auteur ; Didier Martz, Auteur Editeur : Toulouse : Éd. Éres Année de publication : 2014 Importance : 1 vol. (262 p.-1 dépl.) Présentation : ill., carte, couv. ill. en coul. Format : 17 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7492-4028-2 Prix : 14 EUR Langues : Français (fre) Mots-clés : Dépendance chez la personne âgée Autonomie (philosophie) Autonomie (psychologie) Vieillesse Sociologie Personne âgée fragile Vieillissement Vie autonome Résumé : Et si la dépendance n’était pas seulement l’affaire des vieux mais bien celle de la communauté humaine ?
Les trois auteurs, avec trois lectures de la même réalité, trois registres d’analyse et trois référentiels différents, refusent la notion de dépendance telle qu’elle est ordinairement admise en particulier dans le monde professionnel de l’action sociale et médicosociale. Ils ouvrent la réflexion qui aurait dû, depuis longtemps déjà, présider aux divers protocoles de prise en charge ou de placement, et interrogent à la fois le mot et l'idée de dépendance en l'articulant notamment avec son antonyme officiel, la fameuse autonomie, hautement prisée, mais qui elle aussi relève du mythe ou du fantasme collectif.
Cette analyse sociologique, philosophique et psychologique permet de construire un regard critique sur nos pratiques sociales et de donner des bases pour penser autrement notre rapport personnel, professionnel et citoyen aux personnes dont on a vite fait de dire qu’elles sont devenues dépendantes. Bienvenue donc au pays de la dépendance, matérialisé dans une étonnante carte du tendre où chacun trouvera ses repères !Dépendance, quand tu nous tiens ! [Livres, articles, périodiques] / Michel Billé, Auteur ; Didier Martz, Auteur . - Toulouse : Éd. Éres, 2014 . - 1 vol. (262 p.-1 dépl.) : ill., carte, couv. ill. en coul. ; 17 cm.
ISBN : 978-2-7492-4028-2 : 14 EUR
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Dépendance chez la personne âgée Autonomie (philosophie) Autonomie (psychologie) Vieillesse Sociologie Personne âgée fragile Vieillissement Vie autonome Résumé : Et si la dépendance n’était pas seulement l’affaire des vieux mais bien celle de la communauté humaine ?
Les trois auteurs, avec trois lectures de la même réalité, trois registres d’analyse et trois référentiels différents, refusent la notion de dépendance telle qu’elle est ordinairement admise en particulier dans le monde professionnel de l’action sociale et médicosociale. Ils ouvrent la réflexion qui aurait dû, depuis longtemps déjà, présider aux divers protocoles de prise en charge ou de placement, et interrogent à la fois le mot et l'idée de dépendance en l'articulant notamment avec son antonyme officiel, la fameuse autonomie, hautement prisée, mais qui elle aussi relève du mythe ou du fantasme collectif.
Cette analyse sociologique, philosophique et psychologique permet de construire un regard critique sur nos pratiques sociales et de donner des bases pour penser autrement notre rapport personnel, professionnel et citoyen aux personnes dont on a vite fait de dire qu’elles sont devenues dépendantes. Bienvenue donc au pays de la dépendance, matérialisé dans une étonnante carte du tendre où chacun trouvera ses repères !Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Rangé en Support Localisation Section Disponibilité Code-barres 100/BIL Livres Centre de ressources documentaires de l'HELMo ESAS Libre-Accès Disponible ES9486 Documents numériques
SommaireAdobe Acrobat PDF L'EHPAD, dernière demeure? / Michel Billé in Santé mentale, N°217 (Avril 2017)
[article]
in Santé mentale > N°217 (Avril 2017) . - p. 38-43
Titre : L'EHPAD, dernière demeure? Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Michel Billé, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 38-43 Langues : Français (fre) Résumé : Quitter sa demeure, être placé, être hébergé, habiter… Réflexion sur les mots qui accompagnent l’étape charnière de l’entrée en institution de la personne âgée et qui font écho à la place des vieux dans notre société.
Pourquoi est-il si difficile d’envisager et d’accepter d’entrer en établissement de type EHPAD ? On comprend bien qu’il soit difficile de renoncer à son cadre de vie, d’aller vers l’inconnu mais il se pourrait bien que l’essentiel de la difficulté tienne au fait que l’EHPAD, sans que nous ne le disions explicitement, soit vécu comme la dernière demeure, celle où finalement on entre pour mourir. Nos manières de parler de cet événement avec des mots comme le placement, l’hébergement, la dépendance, le projet de vie, révèlent, presqu’à notre insu, ce qui se joue dans cette aventure où la personne, bien souvent fait l’objet des décisions des autres…[article] L'EHPAD, dernière demeure? [Livres, articles, périodiques] / Michel Billé, Auteur . - 2017 . - p. 38-43.
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > N°217 (Avril 2017) . - p. 38-43
Résumé : Quitter sa demeure, être placé, être hébergé, habiter… Réflexion sur les mots qui accompagnent l’étape charnière de l’entrée en institution de la personne âgée et qui font écho à la place des vieux dans notre société.
Pourquoi est-il si difficile d’envisager et d’accepter d’entrer en établissement de type EHPAD ? On comprend bien qu’il soit difficile de renoncer à son cadre de vie, d’aller vers l’inconnu mais il se pourrait bien que l’essentiel de la difficulté tienne au fait que l’EHPAD, sans que nous ne le disions explicitement, soit vécu comme la dernière demeure, celle où finalement on entre pour mourir. Nos manières de parler de cet événement avec des mots comme le placement, l’hébergement, la dépendance, le projet de vie, révèlent, presqu’à notre insu, ce qui se joue dans cette aventure où la personne, bien souvent fait l’objet des décisions des autres…Vieillir, une autre façon de vivre le temps / Michel Billé in Santé mentale, 283 (Décembre 2023)
[article]
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 39-42
Titre : Vieillir, une autre façon de vivre le temps Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Michel Billé Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 39-42 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre) Mots-clés : Attitude face au vieillissement représentation sociale société sociologie vieillissement Résumé : Aujourd'hui, la vieillesse n'est envisagée qu'à travers les problèmes qu'elle pose, et dans un raccourci insensé, elle devient le problème... Si elle peut s'accompagner de difficultés, elle est aussi tout simplement la vie...
« Mourir cela n'est rien / Mourir la belle affaire / Mais vieillir, ah ! Vieillir ! », chantait Jacques Brel.
Étrange société que la nôtre..., dans laquelle la vieillesse fait l'objet de représentations parfaitement paradoxales : tout le monde ou presque veut vivre longtemps, mais personne ne voudrait vieillir... Il faudrait « avancer en âge et rester jeune », ou mieux encore, la formule ne manque pas de piment : « vieillir sans devenir vieux... » Quelle que soit la manière dont on essaie de formuler cette sorte d'oxymore, on en ressent à la fois la séduction potentielle et l'impossibilité, pour ne pas dire, l'absurdité. Depuis la nuit des temps, comme le montre le mythe d'Éos amoureuse de Tithon, cette question nous taraude : comment rester jeune ? Comment éviter les affres d'une vieillesse redoutable et redoutée ? Est-il possible de vivre sans vieillir ?
On comprend bien que cette crainte se construit sur les représentations essentiellement négatives de la vieillesse. C'est parce que, collectivement, nous ne retenons de cette étape de la vie que ses dimensions les moins favorables que nous intégrons ces images, qui structurent notre rapport à la vieillesse. Or je peux peut-être regarder ma vieillesse, déjà présente et à venir, de deux manières opposées et complémentaires, paradoxales.
- Ma vieillesse est d'abord cette période de ma vie qui me rapproche de la mort, c'est indéniable. Je vais mourir et même si je ne connais « ni le jour, ni l'heure », vieillir me conduit vers cette échéance.
- Je peux aussi la considérer comme la période de ma vie qui me sépare de ma mort et que, par conséquent, je peux encore investir, surtout si un accompagnement bienveillant m'y invite...[article] Vieillir, une autre façon de vivre le temps [Livres, articles, périodiques] / Michel Billé . - 2023 . - p. 39-42.
Cet article fait partie du dossier " Les épreuves du vieillissement ".
Langues : Français (fre)
in Santé mentale > 283 (Décembre 2023) . - p. 39-42
Mots-clés : Attitude face au vieillissement représentation sociale société sociologie vieillissement Résumé : Aujourd'hui, la vieillesse n'est envisagée qu'à travers les problèmes qu'elle pose, et dans un raccourci insensé, elle devient le problème... Si elle peut s'accompagner de difficultés, elle est aussi tout simplement la vie...
« Mourir cela n'est rien / Mourir la belle affaire / Mais vieillir, ah ! Vieillir ! », chantait Jacques Brel.
Étrange société que la nôtre..., dans laquelle la vieillesse fait l'objet de représentations parfaitement paradoxales : tout le monde ou presque veut vivre longtemps, mais personne ne voudrait vieillir... Il faudrait « avancer en âge et rester jeune », ou mieux encore, la formule ne manque pas de piment : « vieillir sans devenir vieux... » Quelle que soit la manière dont on essaie de formuler cette sorte d'oxymore, on en ressent à la fois la séduction potentielle et l'impossibilité, pour ne pas dire, l'absurdité. Depuis la nuit des temps, comme le montre le mythe d'Éos amoureuse de Tithon, cette question nous taraude : comment rester jeune ? Comment éviter les affres d'une vieillesse redoutable et redoutée ? Est-il possible de vivre sans vieillir ?
On comprend bien que cette crainte se construit sur les représentations essentiellement négatives de la vieillesse. C'est parce que, collectivement, nous ne retenons de cette étape de la vie que ses dimensions les moins favorables que nous intégrons ces images, qui structurent notre rapport à la vieillesse. Or je peux peut-être regarder ma vieillesse, déjà présente et à venir, de deux manières opposées et complémentaires, paradoxales.
- Ma vieillesse est d'abord cette période de ma vie qui me rapproche de la mort, c'est indéniable. Je vais mourir et même si je ne connais « ni le jour, ni l'heure », vieillir me conduit vers cette échéance.
- Je peux aussi la considérer comme la période de ma vie qui me sépare de ma mort et que, par conséquent, je peux encore investir, surtout si un accompagnement bienveillant m'y invite...