[article] in Les Dossiers de l'Obstétrique > 520 (Février 2022) Titre : | Intérêt de la mesure de la hauteur utérine dans le dépistage des macrosomes durant le dernier trimestre de grossesse : étude rétrospective bicentrique sur deux ans qui comparait 172 cas de macrosomies à 172 témoins eutrophes | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Année de publication : | 2022 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Anthropométrie / méthodes Macrosomie foetale / diagnostic Troisième trimestre de grossesse Dépistage de masse Poids foetal hauteur utérine | Résumé : | OBJECTIFS : Premier temps : Analyser la performance de la mesure de la hauteur utérine dans le dépistage des foetus macrosomes. Deuxième temps : Comparer le dépistage de la clinique à celui de l'estimation du poids foetal à l'échographie du troisième trimestre.
METHODE : Etude en cas/témoins rétrospective bi-centrique entre Septembre 2018 et Septembre 2020.
Premier temps : Les patientes ayant accouchées de nouveau-né présentant un poids supérieur au 90ème percentile selon les courbes AUDIPOG ont été sélectionnées pour constituer le groupe "cas". Une cohorte équivalente de patientes ayant accouchées de nouveau-né présentant un poids compris entre le 10ème et le 90ème percentile composait le groupe "témoins". Deuxième temps : Après étude des dossiers médicaux et pour analyser une population à bas risques, les patientes ont été triées selon des critères de non-inclusion.
RESULTATS : Au total 344 patientes ont été incluses dont un effectif équivalent de 172 patientes dans chaque groupe. L'absence de nombreuses mesures de HU, une VPP de 84% et une VPN de 70,9%. aux septième et huitième mois dans les dossiers n'a pas permis de mettre en évidence une corrélation entre ces mesures et les poids de naissance des macrosomes. A terme, cette corrélation était de r=0,27.
La HU supérieure ou égale à 34 cm à terme dépistait 64% des macrosomes avec une sensibilité de 63,9%, une spécificité de 87,8%, une VPP de 84 % et une VPN de 70,9 %. En comparaison, l'EPF supérieur au 90ème percentile dépistait 39% des macrosomes avec une sensibilité de 43,3 %, une spécificité de 87,8%, une VPP de 84 % et une VPN de 70,9%. Les deux examens de dépistage prouvent donc leur utilité, en effet, à eux deux seulement 25% des macrosomes restent non dépistés.
CONCLUSION : La hauteur utérine a prouvé sa fiabilité dans le dépistage de la macrosomie. La faible sensibilité de l'échographie du troisième trimestre et la mesure de la HU non significative au septième mois pourrait s'expliquer par le faible effectif et la révélation de la macrosomie qu'après 32SA. Il semblerait judicieux de sensibiliser les professionnels de santé sur la mesure de la HU et son intérêt dans le dépistage et d'analyser les échographies effectuées au-delà de 32 SA.
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[article] Intérêt de la mesure de la hauteur utérine dans le dépistage des macrosomes durant le dernier trimestre de grossesse : étude rétrospective bicentrique sur deux ans qui comparait 172 cas de macrosomies à 172 témoins eutrophes [Livres, articles, périodiques] . - 2022. Langues : Français ( fre) in Les Dossiers de l'Obstétrique > 520 (Février 2022) Mots-clés : | Anthropométrie / méthodes Macrosomie foetale / diagnostic Troisième trimestre de grossesse Dépistage de masse Poids foetal hauteur utérine | Résumé : | OBJECTIFS : Premier temps : Analyser la performance de la mesure de la hauteur utérine dans le dépistage des foetus macrosomes. Deuxième temps : Comparer le dépistage de la clinique à celui de l'estimation du poids foetal à l'échographie du troisième trimestre.
METHODE : Etude en cas/témoins rétrospective bi-centrique entre Septembre 2018 et Septembre 2020.
Premier temps : Les patientes ayant accouchées de nouveau-né présentant un poids supérieur au 90ème percentile selon les courbes AUDIPOG ont été sélectionnées pour constituer le groupe "cas". Une cohorte équivalente de patientes ayant accouchées de nouveau-né présentant un poids compris entre le 10ème et le 90ème percentile composait le groupe "témoins". Deuxième temps : Après étude des dossiers médicaux et pour analyser une population à bas risques, les patientes ont été triées selon des critères de non-inclusion.
RESULTATS : Au total 344 patientes ont été incluses dont un effectif équivalent de 172 patientes dans chaque groupe. L'absence de nombreuses mesures de HU, une VPP de 84% et une VPN de 70,9%. aux septième et huitième mois dans les dossiers n'a pas permis de mettre en évidence une corrélation entre ces mesures et les poids de naissance des macrosomes. A terme, cette corrélation était de r=0,27.
La HU supérieure ou égale à 34 cm à terme dépistait 64% des macrosomes avec une sensibilité de 63,9%, une spécificité de 87,8%, une VPP de 84 % et une VPN de 70,9 %. En comparaison, l'EPF supérieur au 90ème percentile dépistait 39% des macrosomes avec une sensibilité de 43,3 %, une spécificité de 87,8%, une VPP de 84 % et une VPN de 70,9%. Les deux examens de dépistage prouvent donc leur utilité, en effet, à eux deux seulement 25% des macrosomes restent non dépistés.
CONCLUSION : La hauteur utérine a prouvé sa fiabilité dans le dépistage de la macrosomie. La faible sensibilité de l'échographie du troisième trimestre et la mesure de la HU non significative au septième mois pourrait s'expliquer par le faible effectif et la révélation de la macrosomie qu'après 32SA. Il semblerait judicieux de sensibiliser les professionnels de santé sur la mesure de la HU et son intérêt dans le dépistage et d'analyser les échographies effectuées au-delà de 32 SA.
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