[article] in Perspective soignante > Numéro 59 (Septembre 2017) . - p. 113-128 Titre : | L'expert, l'enfant et le don de moelle osseuse | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Isabelle Pipien | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p. 113-128 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Donneur vivant / Enfant Consentement éclairé des mineurs Transplantation de cellules souches hématopoïétiques / Ethique Transplantation de moelle osseuse Acquisition d'organes et de tissus / Ethique Statut de personne humaine / Enfant Défense des droits de l'enfant Don Consentement parental / législation et jurisprudence | Résumé : | La loi soumet l'autorisation du prélèvement de moelle osseuse sur l'enfant mineur au "Comité d'Experts Donneur Vivant" (CEDV) qui recueille le consentement de l'enfant "donneur". Il s'agit d'une des rares situations où l'autonomie de l'enfant est reconnue. A travers l'histoire du prélèvement de moelle osseuse sur K. un petit garçon autiste de 7 ans au bénéfice de sa soeur atteinte de drépanocytose, l'auteur tente d'éclaircir ce qui se joue lors de l'audition de l'enfant et la délibération des membres de la CEDV. Selon les circonstances particulières, le prélèvement instrumentalisera l'enfant ou, au contraire, sera un moyen pour l'enfant d'accéder à sa volonté d'être. La fin de la décision des experts est l'enfant, autrement dit l'autorisation n'a d'autres considération à prendre que l'enfant 'donneur', quand toute la démarche indique l'urgence à traiter l'enfant 'receveur'. L'auteur explore les trois questions que devraient se poser les membres de la CEDV péalablement à leurs travaux : (1) qu'est-ce qu'un enfant, (2) qu'est-ce que ce consentement que les parents prennent pour lui et (3) en quoi conciste le don qu'il refuse ou qu'il accepte ? Le don de moelle osseuse est-il un don ? En appliquant ces trois questions au cas présenté, l'auteur montre comment l'enfant K. est passé de l'objet d'une décision médicale consentie par ses parents (la greffe), au sujet d'une volonté (le don). Au terme de sa réflexion, l'auteur formule des propositions concrètes pour clarifier le rôle de la CEVD (placer l'audition de l'enfant avant le consentement parental, meilleure communication avec l'équipe de greffe et création d'un registre de suivi). |
[article] L'expert, l'enfant et le don de moelle osseuse [Livres, articles, périodiques] / Isabelle Pipien . - 2017 . - p. 113-128. Langues : Français ( fre) in Perspective soignante > Numéro 59 (Septembre 2017) . - p. 113-128 Mots-clés : | Donneur vivant / Enfant Consentement éclairé des mineurs Transplantation de cellules souches hématopoïétiques / Ethique Transplantation de moelle osseuse Acquisition d'organes et de tissus / Ethique Statut de personne humaine / Enfant Défense des droits de l'enfant Don Consentement parental / législation et jurisprudence | Résumé : | La loi soumet l'autorisation du prélèvement de moelle osseuse sur l'enfant mineur au "Comité d'Experts Donneur Vivant" (CEDV) qui recueille le consentement de l'enfant "donneur". Il s'agit d'une des rares situations où l'autonomie de l'enfant est reconnue. A travers l'histoire du prélèvement de moelle osseuse sur K. un petit garçon autiste de 7 ans au bénéfice de sa soeur atteinte de drépanocytose, l'auteur tente d'éclaircir ce qui se joue lors de l'audition de l'enfant et la délibération des membres de la CEDV. Selon les circonstances particulières, le prélèvement instrumentalisera l'enfant ou, au contraire, sera un moyen pour l'enfant d'accéder à sa volonté d'être. La fin de la décision des experts est l'enfant, autrement dit l'autorisation n'a d'autres considération à prendre que l'enfant 'donneur', quand toute la démarche indique l'urgence à traiter l'enfant 'receveur'. L'auteur explore les trois questions que devraient se poser les membres de la CEDV péalablement à leurs travaux : (1) qu'est-ce qu'un enfant, (2) qu'est-ce que ce consentement que les parents prennent pour lui et (3) en quoi conciste le don qu'il refuse ou qu'il accepte ? Le don de moelle osseuse est-il un don ? En appliquant ces trois questions au cas présenté, l'auteur montre comment l'enfant K. est passé de l'objet d'une décision médicale consentie par ses parents (la greffe), au sujet d'une volonté (le don). Au terme de sa réflexion, l'auteur formule des propositions concrètes pour clarifier le rôle de la CEVD (placer l'audition de l'enfant avant le consentement parental, meilleure communication avec l'équipe de greffe et création d'un registre de suivi). |
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