[article] in Perspective soignante > Numéro 60 (Décembre 2017) . - p. 7-22 Titre : | "On disait qu'on était des soignants..." : un petit jeu sans conséquences ? | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Cédric Juliens, ; Laura L. Danero | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p. 7-22 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Élève infirmier / psychologie Relations infirmier-patient Formation par simulation Enseignement infirmier / méthodes Stage pratique guidé Observation Perception toucher relationnel socialisation corporelle relation au corps formation corporelle écriture sensible soin relationnel | Résumé : | Les auteurs constatent que la simulation, au sens étroit de la pratique, ne prépare pas les étudiants à aller au contact du corps de l'autre. Par son caractère désincarné, elle délaisse la question de l'initiation, corporelle et psychologique, de l'étudiant, de même que les affects relationnels liés à l'intimité du corps à corps. Les auteurs plaident pour une définition plus large du mot 'simulation' comme dispositif expérientiel d'apprentissage, doublé d'une posture réflexive qui permet de travailler avec l'étudiant la notion de risque inhérent à la confrontation du corps réel.
Au moyen d'ateliers psychocorporels, ils proposent aux étudiants d'expérimenter des situations de soins, en portant l'attention sur les informations sensorielles, le langage non verbal et les contacts interpersonnels. Ensuite, ils identifient avec eux tout ce qui a été mobilisé dans le passage de la sensation à la perception, à travers des exercices d'écriture subjective.
Dans cet article, les auteurs développent la réflexion qui a présidé à l'élaboration de ces ateliers : (1) préparer l'étudiant à recevoir ce qui va surgir à la rencontre du premier patient "alpha", (2) développer les compétences perceptives des étudiants par une éducation sensorielle qui va nourrir leur démarche clinique (observation) et leur potentiel empathique et (3) outiller les étudiants pour pouvoir côtoyer la souffrance.
Il s'agit à leurs yeux de réinvestir l'abord psychocorporel des soins, et, de repenser l'accompagnement des étudiants au chevet, en nommant ce qui peut être appréhendé par la simulation et ce qui ne peut pas l'être. | Note de contenu : | Cet article est extrait de l'ouvrage coordonné par Michel Dupuis et Walter Hesbeen, Simulation et formations aux métiers de la santé, Seli Arslan, 2018. |
[article] "On disait qu'on était des soignants..." : un petit jeu sans conséquences ? [Livres, articles, périodiques] / Cédric Juliens, ; Laura L. Danero . - 2017 . - p. 7-22. Langues : Français ( fre) in Perspective soignante > Numéro 60 (Décembre 2017) . - p. 7-22 Mots-clés : | Élève infirmier / psychologie Relations infirmier-patient Formation par simulation Enseignement infirmier / méthodes Stage pratique guidé Observation Perception toucher relationnel socialisation corporelle relation au corps formation corporelle écriture sensible soin relationnel | Résumé : | Les auteurs constatent que la simulation, au sens étroit de la pratique, ne prépare pas les étudiants à aller au contact du corps de l'autre. Par son caractère désincarné, elle délaisse la question de l'initiation, corporelle et psychologique, de l'étudiant, de même que les affects relationnels liés à l'intimité du corps à corps. Les auteurs plaident pour une définition plus large du mot 'simulation' comme dispositif expérientiel d'apprentissage, doublé d'une posture réflexive qui permet de travailler avec l'étudiant la notion de risque inhérent à la confrontation du corps réel.
Au moyen d'ateliers psychocorporels, ils proposent aux étudiants d'expérimenter des situations de soins, en portant l'attention sur les informations sensorielles, le langage non verbal et les contacts interpersonnels. Ensuite, ils identifient avec eux tout ce qui a été mobilisé dans le passage de la sensation à la perception, à travers des exercices d'écriture subjective.
Dans cet article, les auteurs développent la réflexion qui a présidé à l'élaboration de ces ateliers : (1) préparer l'étudiant à recevoir ce qui va surgir à la rencontre du premier patient "alpha", (2) développer les compétences perceptives des étudiants par une éducation sensorielle qui va nourrir leur démarche clinique (observation) et leur potentiel empathique et (3) outiller les étudiants pour pouvoir côtoyer la souffrance.
Il s'agit à leurs yeux de réinvestir l'abord psychocorporel des soins, et, de repenser l'accompagnement des étudiants au chevet, en nommant ce qui peut être appréhendé par la simulation et ce qui ne peut pas l'être. | Note de contenu : | Cet article est extrait de l'ouvrage coordonné par Michel Dupuis et Walter Hesbeen, Simulation et formations aux métiers de la santé, Seli Arslan, 2018. |
| |