[article] in Thérapie psychomotrice et recherches > N°25 (1(1975)) . - p. 19-31 Titre : | Le corps et l'écriture | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Claude Chassagny, Auteur | Année de publication : | 1975 | Article en page(s) : | p. 19-31 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Dans mon article j'ai tenté de proposer la dynamique technique la plus "épaisse" pour tenter de dire qu'au travers même de cette conciliation l'idée d'une personne en évolution reste principale. Les gestes ne sont possibles, la naissance des lignes, l'apparition du mot signifiant né de la main ne sont une réalité que si l'enfant est, dans sa gesticulation, en accord avec lui-même et si le mouvement qu'il fait lui est propre. La demande n'est plus contestataire ou mimétique, elle est authentique.
Le moyen de la savoir, nous n'en avons pas, ou plutôt si : quand la trace de l'idée est celle du sujet qui écrit, spontanée et personnelle, on peut supposer que la plume n'est pas tenue par un mourant, mais alors tout est fini pour nous. La plupart du temps, nous n'avons pas la possibilité de l'observer : l'enfant est parti de son plein gré depuis longtemps.
Ce qui nous importe, c'est que l'enfant passe du geste expressif de la main à la ligne par le jeu des formes qui rappellent parfois avant la conciliation celle de l'enfant de 3 ans. L'apparition du "je-tu" mère-enfant passe par le mot imaginé souvent comme objet en l'air : l'arabesque peut être sa trajectoire, la forme est au bout de la ligne. |
[article] Le corps et l'écriture [Livres, articles, périodiques] / Claude Chassagny, Auteur . - 1975 . - p. 19-31. Langues : Français ( fre) in Thérapie psychomotrice et recherches > N°25 (1(1975)) . - p. 19-31 Résumé : | Dans mon article j'ai tenté de proposer la dynamique technique la plus "épaisse" pour tenter de dire qu'au travers même de cette conciliation l'idée d'une personne en évolution reste principale. Les gestes ne sont possibles, la naissance des lignes, l'apparition du mot signifiant né de la main ne sont une réalité que si l'enfant est, dans sa gesticulation, en accord avec lui-même et si le mouvement qu'il fait lui est propre. La demande n'est plus contestataire ou mimétique, elle est authentique.
Le moyen de la savoir, nous n'en avons pas, ou plutôt si : quand la trace de l'idée est celle du sujet qui écrit, spontanée et personnelle, on peut supposer que la plume n'est pas tenue par un mourant, mais alors tout est fini pour nous. La plupart du temps, nous n'avons pas la possibilité de l'observer : l'enfant est parti de son plein gré depuis longtemps.
Ce qui nous importe, c'est que l'enfant passe du geste expressif de la main à la ligne par le jeu des formes qui rappellent parfois avant la conciliation celle de l'enfant de 3 ans. L'apparition du "je-tu" mère-enfant passe par le mot imaginé souvent comme objet en l'air : l'arabesque peut être sa trajectoire, la forme est au bout de la ligne. |
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