[article] in Thérapie psychomotrice et recherches > N°48 (4(1980)) . - p. 63-76 Titre : | La latéralisation et ses dysharmonies | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Henri Savet, Auteur | Année de publication : | 1980 | Article en page(s) : | p. 63-76 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Quelques remarques sur la latéralisation corporelle et son incidence sur la psychomotricité. Tout d'abord, il faut admettre qu'il s'agit d'un problème relativement mineur qui a été artificiellement gonflé il y a quelques années. En réalité, le problème est assez simple.
Il faut :
1. diagnostiquer la latéralisation,
2. en tirer les conséquences sur le plan de la rééducation.
Le diagnostic peut se faire par un très grand nombre de signes dont aucun n'est absolu. C'est leur convergence qui est caractéristique. Il est intéressant d'en connaître un assez grand nombre à cause des formes intriquées.
a) signes anatomiques.
Un très important, mais non décrit.
Le droitier a le cerveau gauche plus développé, de ce fait l'hémicrâne gauche plus développé et, par suite, l'hémiface gauche plus large, plus étalée.
Au niveau de la tête, un autre signe, classique celui-là, est facile à observer. Chez le droitier, le tourbillon des cheveux tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, en sens inverse chez le gaucher : le sujet mal latéralisé a souvent deux tourbillons en sens opposé.
Le membre supérieur dominant est plus développé ; deux petits signes permettent un contrôle précis : le passage d'une bague d'une main à l'autre, la comparaison des lunules des ongles, plus hautes du côté dominant.
b) signes fonctionnels : il y a évidemment l'usage préférentiel de la main dominante dans la vie courante, pour couper, attraper la balle, dessiner, etc.
Une épreuve rapide permet d'évaluer en même temps l'oeil dominant : un droitier saisit un tube de carton de la main droite pour viser de l'oeil droit.
Une épreuve (non classique) renseigne sur la latéralisation aux membres inférieurs, celle de l'équilibre statique : un droitier auquel on demande de se tenir les yeux fermés, en équilibre sur un pied, sans préciser lequel, lève le pied droit et cherche l'équilibre sur le gauche. |
[article] La latéralisation et ses dysharmonies [Livres, articles, périodiques] / Henri Savet, Auteur . - 1980 . - p. 63-76. Langues : Français ( fre) in Thérapie psychomotrice et recherches > N°48 (4(1980)) . - p. 63-76 Résumé : | Quelques remarques sur la latéralisation corporelle et son incidence sur la psychomotricité. Tout d'abord, il faut admettre qu'il s'agit d'un problème relativement mineur qui a été artificiellement gonflé il y a quelques années. En réalité, le problème est assez simple.
Il faut :
1. diagnostiquer la latéralisation,
2. en tirer les conséquences sur le plan de la rééducation.
Le diagnostic peut se faire par un très grand nombre de signes dont aucun n'est absolu. C'est leur convergence qui est caractéristique. Il est intéressant d'en connaître un assez grand nombre à cause des formes intriquées.
a) signes anatomiques.
Un très important, mais non décrit.
Le droitier a le cerveau gauche plus développé, de ce fait l'hémicrâne gauche plus développé et, par suite, l'hémiface gauche plus large, plus étalée.
Au niveau de la tête, un autre signe, classique celui-là, est facile à observer. Chez le droitier, le tourbillon des cheveux tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, en sens inverse chez le gaucher : le sujet mal latéralisé a souvent deux tourbillons en sens opposé.
Le membre supérieur dominant est plus développé ; deux petits signes permettent un contrôle précis : le passage d'une bague d'une main à l'autre, la comparaison des lunules des ongles, plus hautes du côté dominant.
b) signes fonctionnels : il y a évidemment l'usage préférentiel de la main dominante dans la vie courante, pour couper, attraper la balle, dessiner, etc.
Une épreuve rapide permet d'évaluer en même temps l'oeil dominant : un droitier saisit un tube de carton de la main droite pour viser de l'oeil droit.
Une épreuve (non classique) renseigne sur la latéralisation aux membres inférieurs, celle de l'équilibre statique : un droitier auquel on demande de se tenir les yeux fermés, en équilibre sur un pied, sans préciser lequel, lève le pied droit et cherche l'équilibre sur le gauche. |
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