[article] in Thérapie psychomotrice et recherches > N°54 (2(1982)) . - p.3-12 Titre : | Pratique de la thérapie du développement psychomoteur... ni rééducation, ni thérapie interprétative | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Myriam Henrion, Auteur | Année de publication : | 1982 | Article en page(s) : | p.3-12 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Un enfant psychotique présentant une difficulté d'intégration de l'agressivité vécue comme morcelante, une importante fragilité narcissique ainsi qu'une pauvreté de l'élaboration fantasmatique, ne pouvait être efficacement pris en charge ni dans le cadre d'une rééducation, ni dans le cadre d'une thérapie interprétative. Par contre, une approche psychomotrice ("thérapie du développement psychomoteur") s'est avérée opérante, ainsi que le rapporte ici l'auteur.
Cet enfant a été, du fait des caractéristiques de son fonctionnement intra-psychique, "accompagné" par sa thérapeute dans un premier temps. Ensuite, lorsqu'une relation suffisamment positive a été instaurée, est venu le temps du plaisir partagé : ce temps a permis un réinvestissement narcissique et objectal.
Le rôle de la thérapeute a été de stimuler les fonctions du moi entravées dans leur évolution en sollicitant un engagement corporel total, en suscitant des jeux fonctionnels et des expériences motrices tout en montrant à l'enfant que ses affects étaient partagés et acceptés. Cela implique de la part du thérapeute une attention particulière portée au corps (celui de l'enfant et le sien), une connaissance du développement psycho-génétique et psycho-dynamique de l'enfant ainsi qu'une conscience de ses propres attitudes contre-transférentielles. |
[article] Pratique de la thérapie du développement psychomoteur... ni rééducation, ni thérapie interprétative [Livres, articles, périodiques] / Myriam Henrion, Auteur . - 1982 . - p.3-12. Langues : Français ( fre) in Thérapie psychomotrice et recherches > N°54 (2(1982)) . - p.3-12 Résumé : | Un enfant psychotique présentant une difficulté d'intégration de l'agressivité vécue comme morcelante, une importante fragilité narcissique ainsi qu'une pauvreté de l'élaboration fantasmatique, ne pouvait être efficacement pris en charge ni dans le cadre d'une rééducation, ni dans le cadre d'une thérapie interprétative. Par contre, une approche psychomotrice ("thérapie du développement psychomoteur") s'est avérée opérante, ainsi que le rapporte ici l'auteur.
Cet enfant a été, du fait des caractéristiques de son fonctionnement intra-psychique, "accompagné" par sa thérapeute dans un premier temps. Ensuite, lorsqu'une relation suffisamment positive a été instaurée, est venu le temps du plaisir partagé : ce temps a permis un réinvestissement narcissique et objectal.
Le rôle de la thérapeute a été de stimuler les fonctions du moi entravées dans leur évolution en sollicitant un engagement corporel total, en suscitant des jeux fonctionnels et des expériences motrices tout en montrant à l'enfant que ses affects étaient partagés et acceptés. Cela implique de la part du thérapeute une attention particulière portée au corps (celui de l'enfant et le sien), une connaissance du développement psycho-génétique et psycho-dynamique de l'enfant ainsi qu'une conscience de ses propres attitudes contre-transférentielles. |
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