[article] in Thérapie psychomotrice et recherches > N°68 (4(1985)) . - p. 15-23 Titre : | Représentations et constructions dans la cure analytique | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | François Marty, Auteur | Année de publication : | 1985 | Article en page(s) : | p. 15-23 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | "La représentation a partie liée avec le spectacle en ce qu'elle est proprement l'action qui met devant les yeux l'objet dont il est question. Si elle produit l'objet, au moyen d'une image, d'une figure ou d'un signe, elle tente ainsi de rendre présent ce qui n'était qu'absence. Le théâtre de l'hystérique a su mettre en scène des figures de cet objet. Ce faisant, l'hystérique a donné à voir et s'est constituée, s'est offerte comme objet d'une science qui l'a prise pour du vrai. La fascination qui a suivi illustre bien la captivation qu'elle a opéré sur les doctes de la fin du XIXe au point que la psychiatrie de l'époque s'est mise à aimer les hystériques qui le lui ont bien rendu.
De ce plaisir de s'exhiber, d'être vu, il nous reste la trace du plaisir qu'ont pris de leur côté les psychiatres à voir. Erotisation partagée dans le scopique, capture dans l'image qui a failli pour de bon refermer la question ouverte jusque là par l'hystérie elle-même." |
[article] Représentations et constructions dans la cure analytique [Livres, articles, périodiques] / François Marty, Auteur . - 1985 . - p. 15-23. Langues : Français ( fre) in Thérapie psychomotrice et recherches > N°68 (4(1985)) . - p. 15-23 Résumé : | "La représentation a partie liée avec le spectacle en ce qu'elle est proprement l'action qui met devant les yeux l'objet dont il est question. Si elle produit l'objet, au moyen d'une image, d'une figure ou d'un signe, elle tente ainsi de rendre présent ce qui n'était qu'absence. Le théâtre de l'hystérique a su mettre en scène des figures de cet objet. Ce faisant, l'hystérique a donné à voir et s'est constituée, s'est offerte comme objet d'une science qui l'a prise pour du vrai. La fascination qui a suivi illustre bien la captivation qu'elle a opéré sur les doctes de la fin du XIXe au point que la psychiatrie de l'époque s'est mise à aimer les hystériques qui le lui ont bien rendu.
De ce plaisir de s'exhiber, d'être vu, il nous reste la trace du plaisir qu'ont pris de leur côté les psychiatres à voir. Erotisation partagée dans le scopique, capture dans l'image qui a failli pour de bon refermer la question ouverte jusque là par l'hystérie elle-même." |
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