[article] in Thérapie psychomotrice et recherches > N°95 (3(1992)) . - p. 46-55 | Titre : | A la recherche des espaces perdus... (du côté de ce qui peut faire signe ?) | | Type de document : | Livres, articles, périodiques | | Auteurs : | Jacques Deite, Auteur | | Année de publication : | 1992 | | Article en page(s) : | p. 46-55 | | Langues : | Français (fre) | | Résumé : | "L'écriture du corps est plus qu'une fonction psychomotrice : c'est un élément à part entière du langage au service à la fois de la Parole individuelle qu'il vient fixer et de la Langue dont il contribue à humaniser et à sensualiser la vocation sociale.
En tant que trace directe du corps propre, l'écriture constitue le lien le plus solide qui réunit encore le corps imaginaire d'hier à sa réalité présente ; la trace la plus explicite susceptible de nous mener des symptômes d'appel à la souffrance profonde. Voilà pourquoi elle représente un espace de lecture privilégié de ces symptômes et de cette souffrance où sont inscrites les références objectives de notre culture et de notre histoire et rassemble les innombrables pièces d'un puzzle qui constitue notre patrimoine de souvenirs ; mémoire au contraire toute subjective puisque élaborée au fil du temps et du chemin par les perceptions aléatoires de notre corps sans cesse en mouvement et sans cesse dépendant d'autres corps, perceptions, d'autres mémoires." |
[article] A la recherche des espaces perdus... (du côté de ce qui peut faire signe ?) [Livres, articles, périodiques] / Jacques Deite, Auteur . - 1992 . - p. 46-55. Langues : Français ( fre) in Thérapie psychomotrice et recherches > N°95 (3(1992)) . - p. 46-55 | Résumé : | "L'écriture du corps est plus qu'une fonction psychomotrice : c'est un élément à part entière du langage au service à la fois de la Parole individuelle qu'il vient fixer et de la Langue dont il contribue à humaniser et à sensualiser la vocation sociale.
En tant que trace directe du corps propre, l'écriture constitue le lien le plus solide qui réunit encore le corps imaginaire d'hier à sa réalité présente ; la trace la plus explicite susceptible de nous mener des symptômes d'appel à la souffrance profonde. Voilà pourquoi elle représente un espace de lecture privilégié de ces symptômes et de cette souffrance où sont inscrites les références objectives de notre culture et de notre histoire et rassemble les innombrables pièces d'un puzzle qui constitue notre patrimoine de souvenirs ; mémoire au contraire toute subjective puisque élaborée au fil du temps et du chemin par les perceptions aléatoires de notre corps sans cesse en mouvement et sans cesse dépendant d'autres corps, perceptions, d'autres mémoires." |
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