[article] in Thérapie psychomotrice et recherches > N°103 (3(1995)) . - p. 42-49 Titre : | Le double vu sur l'écran | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Guy Lavallée, Auteur | Année de publication : | 1995 | Article en page(s) : | p. 42-49 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | vidéo autoscopie dédoublement du moi réflexivité enveloppe visuelle du moi playing et transitionnalité winnicottiens | Résumé : | Après avoir décrit la nécessité, les modalités et les avatars du dédoublement réflexif du moi, l'auteur va le comparer au dédoublement produit par un dispositif vidéo. L'expérience autoscopique en vidéo (se voir et s'entendre) va ainsi apparaître dans sa singularité, et en même temps dans sa valeur d'analogon externalisé du dédoublement psychique.
En conclusion, l'auteur interroge l'éventuelle valeur de "soin" de cette expérience, et propose quelques "indications" : problématiques du "stade du miroir" et du moi-idéal, "enveloppe visuelle" défaillante. Il cherche enfin à poser les conditions qui peuvent faire de l'expérience autoscopique en vidéo une expérience thérapeutique :
- il nous faut être "l'interlocuteur transitionnel" de nos patients, c'est-à-dire à la fois leur double narcissique et leur référence tierce ;
- nous devons renoncer à tout effet d'emprise sur nos patients et co-produire avec eux une expérience culturelle trouvée-créée dans l'esprit de "playing" tel que Winnicott l'a défini;
- il nous faut différencier et lier la "décorporation" de l'image visuelle du patient et sa "recorporation" tactile et kinesthésique dans le travail psychomoteur ;
- la renarcissisation du patient, liée à la contemplation de sa propre image au-dehors, ne doit pas faire oublier que sa nécessaire intériorisation passe par une hallucination négative de cette image de lui-même ;
- la restauration narcissique du patient n'est effective que s'il accède à la possibilité de se voir métaphoriquement dans le monde, dans un mouvement d'investissement du dehors. |
[article] Le double vu sur l'écran [Livres, articles, périodiques] / Guy Lavallée, Auteur . - 1995 . - p. 42-49. Langues : Français ( fre) in Thérapie psychomotrice et recherches > N°103 (3(1995)) . - p. 42-49 Mots-clés : | vidéo autoscopie dédoublement du moi réflexivité enveloppe visuelle du moi playing et transitionnalité winnicottiens | Résumé : | Après avoir décrit la nécessité, les modalités et les avatars du dédoublement réflexif du moi, l'auteur va le comparer au dédoublement produit par un dispositif vidéo. L'expérience autoscopique en vidéo (se voir et s'entendre) va ainsi apparaître dans sa singularité, et en même temps dans sa valeur d'analogon externalisé du dédoublement psychique.
En conclusion, l'auteur interroge l'éventuelle valeur de "soin" de cette expérience, et propose quelques "indications" : problématiques du "stade du miroir" et du moi-idéal, "enveloppe visuelle" défaillante. Il cherche enfin à poser les conditions qui peuvent faire de l'expérience autoscopique en vidéo une expérience thérapeutique :
- il nous faut être "l'interlocuteur transitionnel" de nos patients, c'est-à-dire à la fois leur double narcissique et leur référence tierce ;
- nous devons renoncer à tout effet d'emprise sur nos patients et co-produire avec eux une expérience culturelle trouvée-créée dans l'esprit de "playing" tel que Winnicott l'a défini;
- il nous faut différencier et lier la "décorporation" de l'image visuelle du patient et sa "recorporation" tactile et kinesthésique dans le travail psychomoteur ;
- la renarcissisation du patient, liée à la contemplation de sa propre image au-dehors, ne doit pas faire oublier que sa nécessaire intériorisation passe par une hallucination négative de cette image de lui-même ;
- la restauration narcissique du patient n'est effective que s'il accède à la possibilité de se voir métaphoriquement dans le monde, dans un mouvement d'investissement du dehors. |
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