[article] in Revue francophone de cicatrisation > Vol. 2, 1 (janvier-mars 2018) . - p. 47-61 Titre : | Prise en charge des plaies en structure d’urgence | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Hugues Lefort, Auteur ; Caroline Zanker, Auteur ; Isabelle Fromantin, Auteur | Année de publication : | 2018 | Article en page(s) : | p. 47-61 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Anti-infectieux locaux Antibactériens Directives de santé publique Médecine d'urgence Plaies et blessures Service hospitalier d'urgences | Résumé : | Ces recommandations formalisées d’experts ont été élaborées par la Société française de médecine d’urgence, avec la collaboration de la Société française et francophone des plaies et cicatrisations, la Société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, et le soutien de la Société française de pathologie infectieuse de langue française et du Groupe francophone de réanimation et urgences pédiatriques. Leur but est de délivrer des messages clefs sur l’un des motifs les plus fréquents de prise en charge en structures d’urgence (SU). Il existe peu de consensus relatifs à la prise en charge et à la régulation des plaies en pré-hospitalier comme à l’hôpital. Le précédent référentiel national datait de 2005 et nécessitait une actualisation. Le principal enjeu en urgence est d’abord d’évaluer le risque vital d’une plaie, puis son devenir fonctionnel et esthétique. Le soin se positionne en support à la cicatrisation naturelle. Le lavage abondant à l’eau contrôlée est la première étape primordiale à enseigner dès le plus jeune âge aux populations. Une couverture humide entre les différentes étapes de prise en charge ainsi que l’application d’un protocole d’anesthésie locale anticipée favorise une évaluation et ne détersion mécanique en SU de qualité gage d’une bonne cicatrisation. Il n’existe pas de justification à l’utilisation des antiseptiques en dehors des plaies difficilement accessibles au lavage. La maîtrise du risque de contamination exogène d’une plaie est un objectif constant et majeur lors les soins. La notion de délai de fermeture d’une plaie en urgence n’a dès lors plus d’intérêt et il n’existe plus d’indication à une antibiothérapie locale. Une évaluation initiale pertinente ainsi qu’une surveillance du risque infectieux régional ou général implique parfois une antibiothérapie générale, un avis d’un spécialiste ou un suivi à la sortie de la SU. Ce référentiel traite de la prise en charge des plaies aiguës en SU, y compris sur plaie chronique. Seront exclues les suites de soins, les complications, les plaies chroniques, les brûlures ainsi que les lésions survenues dans un contexte nucléaire, radiologique, biologique ou chimique. |
[article] Prise en charge des plaies en structure d’urgence [Livres, articles, périodiques] / Hugues Lefort, Auteur ; Caroline Zanker, Auteur ; Isabelle Fromantin, Auteur . - 2018 . - p. 47-61. Langues : Français ( fre) in Revue francophone de cicatrisation > Vol. 2, 1 (janvier-mars 2018) . - p. 47-61 Mots-clés : | Anti-infectieux locaux Antibactériens Directives de santé publique Médecine d'urgence Plaies et blessures Service hospitalier d'urgences | Résumé : | Ces recommandations formalisées d’experts ont été élaborées par la Société française de médecine d’urgence, avec la collaboration de la Société française et francophone des plaies et cicatrisations, la Société française de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, et le soutien de la Société française de pathologie infectieuse de langue française et du Groupe francophone de réanimation et urgences pédiatriques. Leur but est de délivrer des messages clefs sur l’un des motifs les plus fréquents de prise en charge en structures d’urgence (SU). Il existe peu de consensus relatifs à la prise en charge et à la régulation des plaies en pré-hospitalier comme à l’hôpital. Le précédent référentiel national datait de 2005 et nécessitait une actualisation. Le principal enjeu en urgence est d’abord d’évaluer le risque vital d’une plaie, puis son devenir fonctionnel et esthétique. Le soin se positionne en support à la cicatrisation naturelle. Le lavage abondant à l’eau contrôlée est la première étape primordiale à enseigner dès le plus jeune âge aux populations. Une couverture humide entre les différentes étapes de prise en charge ainsi que l’application d’un protocole d’anesthésie locale anticipée favorise une évaluation et ne détersion mécanique en SU de qualité gage d’une bonne cicatrisation. Il n’existe pas de justification à l’utilisation des antiseptiques en dehors des plaies difficilement accessibles au lavage. La maîtrise du risque de contamination exogène d’une plaie est un objectif constant et majeur lors les soins. La notion de délai de fermeture d’une plaie en urgence n’a dès lors plus d’intérêt et il n’existe plus d’indication à une antibiothérapie locale. Une évaluation initiale pertinente ainsi qu’une surveillance du risque infectieux régional ou général implique parfois une antibiothérapie générale, un avis d’un spécialiste ou un suivi à la sortie de la SU. Ce référentiel traite de la prise en charge des plaies aiguës en SU, y compris sur plaie chronique. Seront exclues les suites de soins, les complications, les plaies chroniques, les brûlures ainsi que les lésions survenues dans un contexte nucléaire, radiologique, biologique ou chimique. |
|