Titre : | Suivi des campagnes de repeuplement des civelles dans les cours d’eau wallons : détection de l’Anguillid herpesvirus 1 par PCR quantitative | Type de document : | TFE | Auteurs : | Alina Lequeux, Auteur | Editeur : | Angleur : HELMo Sainte-Julienne | Année de publication : | 2019 | Importance : | 41 p. | Présentation : | ill. en coul. | Note générale : | TFE (Travail de fin d'études) -- Bachelier-Technologue de laboratoire médical -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2019 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Anguille européenne (Anguilla anguilla) Anguillid Herpesvirus (AngHV-1) Repeuplement PCR quantitative (qPCR) Civelles NanoDrop | Résumé : | Depuis 2007, l’anguille européenne est une espèce en voie critique d’extinction. Les causes de son déclin sont multifactorielles : contamination des eaux par des produits toxiques, infections virales et parasitaires, présence d’obstacles à la migration, changement des courants marins. Cependant, des solutions sont mises en place comme un projet de repeuplement qui consiste à reconstituer le stock d’anguilles en transvasant les civelles des estuaires vers les eaux douces pour écourter leur migration.
L’anguille européenne, l’Anguilla anguilla, est un grand poisson migrateur catadrome avec un cycle de vie long et complexe. Ce poisson nait dans la mer des Sargasses sous forme de larves. Celles-ci sont emportées par les courants marins et se transforment en civelles à l’approche des côtes européennes et nord-africaines. Les civelles remontent les fleuves et croissent en eau douce pour devenir progressivement des anguilles jaunes puis argentées. Arrivée à maturité, les anguilles descendent les cours d’eau et traversent l’océan Atlantique pour retourner à la mer des Sargasses afin de pondre et se reproduire.
L’Anguillid Herpesvirus, responsable des épidémies virales dans les aquacultures depuis les années 1960, a été isolé pour la première fois au Japon en 1985. Ce virus provoque des maladies hémorragiques chez les anguilles et engendre une perte importante de la population. Ce virus peut être latent et être réactivé en cas de stress.
Ce TFE s’est intéressé à la relation entre l’anguille européenne et l’Anguillid Herpesvirus, et à la pathogénie de la maladie. La présence du virus dans la population sauvage issus du projet de repeuplement de 6 cours d’eau du bassin de la Meuse a été étudié par PCR quantitative (qPCR) avec des sondes Taqman. En parallèle, l’analyse d’anguilles infectées expérimentalement au laboratoire a été a permis d’étudier l’évolution de la maladie. Le gène du virus recherché par la qPCR est la protéine ORF 57, qui code pour la protéase de la capside et qui est la protéine d’échafaudage du virus. Ce gène se nomme CapProt06. Deux analyses de qPCR ont été réalisé en parallèle : une pour la détection virale et l’autre cellulaire, met en évidence le gène cellulaire 18S rRNA pour une normalisation des résultats.
Les résultats ont montré que les individus infectés se trouvaient en phase aigüe de la maladie et qu’il y avait un pic important de la concentration viral à 9 jours post-infection. Sur les 40 individus sauvages, 7 sont infectés par le virus. Ces individus venaient de 5 cours d’eau différents (Hoegne, Wayai, Winamplanche, Bewinne, Gueule) et seul l’Oxhe s’est montré indemne. En comparant les résultats des anguilles sauvages et celles infectées expérimentalement, il apparait que la qPCR est suffisamment sensible pour la détection du virus en phase aigüe mais ne l’est peut-être pas assez pour détecter la phase tardive de la maladie, phase pendant laquelle la concentration virale se trouverait peut-être en dessous du seuil de quantification de la méthode. | Nom de la société/Institution/Lieu de stage : | ULiège, Faculté de médecine vétérinaire | Année académique : | 2018-2019 | Maître de Stage : | Vanderplaschen, Alain ; Boutier, Maxime | Promoteur : | Quinting, Birgit | Etudes : | Technologue de laboratoire médical |
Suivi des campagnes de repeuplement des civelles dans les cours d’eau wallons : détection de l’Anguillid herpesvirus 1 par PCR quantitative [TFE] / Alina Lequeux, Auteur . - Angleur : HELMo Sainte-Julienne, 2019 . - 41 p. : ill. en coul. TFE (Travail de fin d'études) -- Bachelier-Technologue de laboratoire médical -- HELMo Sainte-Julienne, Angleur, 2019 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Anguille européenne (Anguilla anguilla) Anguillid Herpesvirus (AngHV-1) Repeuplement PCR quantitative (qPCR) Civelles NanoDrop | Résumé : | Depuis 2007, l’anguille européenne est une espèce en voie critique d’extinction. Les causes de son déclin sont multifactorielles : contamination des eaux par des produits toxiques, infections virales et parasitaires, présence d’obstacles à la migration, changement des courants marins. Cependant, des solutions sont mises en place comme un projet de repeuplement qui consiste à reconstituer le stock d’anguilles en transvasant les civelles des estuaires vers les eaux douces pour écourter leur migration.
L’anguille européenne, l’Anguilla anguilla, est un grand poisson migrateur catadrome avec un cycle de vie long et complexe. Ce poisson nait dans la mer des Sargasses sous forme de larves. Celles-ci sont emportées par les courants marins et se transforment en civelles à l’approche des côtes européennes et nord-africaines. Les civelles remontent les fleuves et croissent en eau douce pour devenir progressivement des anguilles jaunes puis argentées. Arrivée à maturité, les anguilles descendent les cours d’eau et traversent l’océan Atlantique pour retourner à la mer des Sargasses afin de pondre et se reproduire.
L’Anguillid Herpesvirus, responsable des épidémies virales dans les aquacultures depuis les années 1960, a été isolé pour la première fois au Japon en 1985. Ce virus provoque des maladies hémorragiques chez les anguilles et engendre une perte importante de la population. Ce virus peut être latent et être réactivé en cas de stress.
Ce TFE s’est intéressé à la relation entre l’anguille européenne et l’Anguillid Herpesvirus, et à la pathogénie de la maladie. La présence du virus dans la population sauvage issus du projet de repeuplement de 6 cours d’eau du bassin de la Meuse a été étudié par PCR quantitative (qPCR) avec des sondes Taqman. En parallèle, l’analyse d’anguilles infectées expérimentalement au laboratoire a été a permis d’étudier l’évolution de la maladie. Le gène du virus recherché par la qPCR est la protéine ORF 57, qui code pour la protéase de la capside et qui est la protéine d’échafaudage du virus. Ce gène se nomme CapProt06. Deux analyses de qPCR ont été réalisé en parallèle : une pour la détection virale et l’autre cellulaire, met en évidence le gène cellulaire 18S rRNA pour une normalisation des résultats.
Les résultats ont montré que les individus infectés se trouvaient en phase aigüe de la maladie et qu’il y avait un pic important de la concentration viral à 9 jours post-infection. Sur les 40 individus sauvages, 7 sont infectés par le virus. Ces individus venaient de 5 cours d’eau différents (Hoegne, Wayai, Winamplanche, Bewinne, Gueule) et seul l’Oxhe s’est montré indemne. En comparant les résultats des anguilles sauvages et celles infectées expérimentalement, il apparait que la qPCR est suffisamment sensible pour la détection du virus en phase aigüe mais ne l’est peut-être pas assez pour détecter la phase tardive de la maladie, phase pendant laquelle la concentration virale se trouverait peut-être en dessous du seuil de quantification de la méthode. | Nom de la société/Institution/Lieu de stage : | ULiège, Faculté de médecine vétérinaire | Année académique : | 2018-2019 | Maître de Stage : | Vanderplaschen, Alain ; Boutier, Maxime | Promoteur : | Quinting, Birgit | Etudes : | Technologue de laboratoire médical |
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