Titre : | L'enfant éternel | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Philippe Forest (1962-....), Auteur | Editeur : | [Paris] : Gallimard | Année de publication : | 1998 | Collection : | Folio num. 3115 | Importance : | 1 vol. (397 p.) | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-040557-2 | Index. décimale : | 82-3 Oeuvres de fiction. Prose narrative | Résumé : | J'ai fait de ma fille un être de papier. J'ai tous les soirs transformé mon bureau en théâtre d'encre où se jouaient encore ses aventures inventées. Le point final est posé. J'ai rangé le livre avec les autres. Les mots ne sont plus d'aucun secours. Je fais ce rêve. Au matin, elle m'appelle de sa voix gaie au réveil. Je monte jusqu'à sa chambre. Elle est faible et souriante. Nous disons quelques mots ordinaires. Elle ne peut plus descendre seule l'escalier. Je la prends dans mes bras. Je soulève son corps infiniment léger. Sa main gauche s'accroche à mon épaule, elle glisse autour de moi son bras droit et dans le creux de mon cou je sens la présence tendre de sa tête nue. Me tenant à la rampe, la portant, je l'emmène avec moi. Et une fois encore, vers la vie, nous descendons les marches raides de l'escalier de bois rouge. |
L'enfant éternel [Livres, articles, périodiques] / Philippe Forest (1962-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard, 1998 . - 1 vol. (397 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - ( Folio; 3115) . ISBN : 978-2-07-040557-2 Index. décimale : | 82-3 Oeuvres de fiction. Prose narrative | Résumé : | J'ai fait de ma fille un être de papier. J'ai tous les soirs transformé mon bureau en théâtre d'encre où se jouaient encore ses aventures inventées. Le point final est posé. J'ai rangé le livre avec les autres. Les mots ne sont plus d'aucun secours. Je fais ce rêve. Au matin, elle m'appelle de sa voix gaie au réveil. Je monte jusqu'à sa chambre. Elle est faible et souriante. Nous disons quelques mots ordinaires. Elle ne peut plus descendre seule l'escalier. Je la prends dans mes bras. Je soulève son corps infiniment léger. Sa main gauche s'accroche à mon épaule, elle glisse autour de moi son bras droit et dans le creux de mon cou je sens la présence tendre de sa tête nue. Me tenant à la rampe, la portant, je l'emmène avec moi. Et une fois encore, vers la vie, nous descendons les marches raides de l'escalier de bois rouge. |
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