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La sage-femme et le religieux / Serge Monnier in Les Dossiers de l'Obstétrique, 441 (Octobre 2014)

Public ISBD [article]  in Les Dossiers de l'Obstétrique > 441 (Octobre 2014) . - p. 4-8 Titre : La sage-femme et le religieux Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Serge Monnier Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 4-8 Langues : Français (fre) Mots-clés : Sage-femme  Théologie  Religion Résumé : En écoutant les actualités nous avons appris qu'une sage-femme africaine était proposée pour le prix Nobel de la paix de 2015. Ougandaise, âgée de trente-deux ans, et mère de deux enfants, Esther Madudu est sage-femme depuis l'âge de vingt et un ans et lutte avec héroïsme pour la vie des enfants et contre la mortalité maternelle qui est un immense fléau sur le continent africain. Chrétienne pentecôtiste, elle est "profondément croyante" et n'hésite pas à déclarer qu'elle "répond à un véritable appel de Dieu". D'ailleurs sa présentation dans les médias est tout imprégnée de termes à connotation religieuse: elle est "la sagesse incarnée", "l'ange des bébés ougandais", "une sainte... tout entière consacrée à sa mission", et la voilà proposée pour le prix Nobel de la paix ce qui peut évoquer le célèbre passage du prophète Isaïe (9,6): "Un enfant nous est né, un fils nous a été donné..., on lui donne ce nom merveilleux: Prince de la paix". Nous avons là un exemple vivant d'une heureuse conjonction de la sage-femme et du religieux. Mais pouvons-nous nous en tenir à cette constatation et conclure tout simplement à la comptabilité de la sage-femme et du religieux? Ne faut-il pas essayer d'expliciter davantage les conditions et les modalités de cette comptabilité? [article] La sage-femme et le religieux [Livres, articles, périodiques] / Serge Monnier . - 2014 . - p. 4-8. Langues : Français (fre) in Les Dossiers de l'Obstétrique > 441 (Octobre 2014) . - p. 4-8 Mots-clés : Sage-femme  Théologie  Religion Résumé : En écoutant les actualités nous avons appris qu'une sage-femme africaine était proposée pour le prix Nobel de la paix de 2015. Ougandaise, âgée de trente-deux ans, et mère de deux enfants, Esther Madudu est sage-femme depuis l'âge de vingt et un ans et lutte avec héroïsme pour la vie des enfants et contre la mortalité maternelle qui est un immense fléau sur le continent africain. Chrétienne pentecôtiste, elle est "profondément croyante" et n'hésite pas à déclarer qu'elle "répond à un véritable appel de Dieu". D'ailleurs sa présentation dans les médias est tout imprégnée de termes à connotation religieuse: elle est "la sagesse incarnée", "l'ange des bébés ougandais", "une sainte... tout entière consacrée à sa mission", et la voilà proposée pour le prix Nobel de la paix ce qui peut évoquer le célèbre passage du prophète Isaïe (9,6): "Un enfant nous est né, un fils nous a été donné..., on lui donne ce nom merveilleux: Prince de la paix". Nous avons là un exemple vivant d'une heureuse conjonction de la sage-femme et du religieux. Mais pouvons-nous nous en tenir à cette constatation et conclure tout simplement à la comptabilité de la sage-femme et du religieux? Ne faut-il pas essayer d'expliciter davantage les conditions et les modalités de cette comptabilité?