Titre : | Le hobo : sociologie du sans-abri | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Nels Anderson (1889-1986), Auteur ; Olivier Schwartz (1951-....), Editeur scientifique ; Annie Brigant, Traducteur | Editeur : | [Paris] : Nathan | Collection : | Collection Essais & recherches. Série Sciences humaines | Sous-collection : | Série Sciences humaines | Importance : | 319 p. | Présentation : | ill. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-09-190418-4 | Prix : | 149 F | Note générale : | Bibliogr. p. 306-308 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Mots-clés : | Sans abri Emploi Santé Logement Vie sexuelle Anthropologie urbaine États-Unis 1900-1945 Travailleurs migrants Enquêtes | Index. décimale : | 316 Sociologie | Résumé : | Paru en 1923, Le Hobo de Nels Anderson est l'une des célèbres enquêtes d'ethnologie urbaine qui firent la réputation de l'Ecole de Chicago entre les deux guerres.
Ouvriers migrants qui se déplaçaient de Chicago jusqu'à l'ouest des Etats-Unis pour suivre les chantiers, les hobos représentent, au tournant du XXe siècle, toute une époque de la classe ouvrière américaine, dont les conditions de vie précaires reflètent parfaitement les turbulences de la vie économique d'alors.
Anderson, lui-même hobo, livre une description précise et sans misérabilisme de leurs difficultés, de leurs tactiques et de leurs combines, et décline tout l'éventail des types de marginalité que produit la pauvreté dans la grande ville. Combinant observation directe, discussions informelles et biographies, c'est de l'intérieur qu'il saisit les modes de vie, l'organisation sociale et les formes de culture de ces nomades. Mais on découvre aussi dans la "Hobohème" des individus souvent instruits et politisés, dont les aspirations intellectuelles s'expriment par les librairies révolutionnaires, les orateurs de rue, "l'Université hobo".
Cette première traduction française du livre d'Anderson est accompagnée d'une postface d'Olivier Schwartz : "L'empirisme irréductible". Il y analyse les fondements et les limites méthodologiques de cette enquête où Anderson se fait l'ethnologue de son propre milieu, et montre aussi pourquoi l'ethnographie, nécessairement confrontée à une part de contingence et "d'impureté", ne peut jamais se plier strictement à une "épistémologie de la rigueur". |
Le hobo : sociologie du sans-abri [Livres, articles, périodiques] / Nels Anderson (1889-1986), Auteur ; Olivier Schwartz (1951-....), Editeur scientifique ; Annie Brigant, Traducteur . - [Paris] : Nathan, [s.d.] . - 319 p. : ill. ; 24 cm. - ( Collection Essais & recherches. Série Sciences humaines. Série Sciences humaines) . ISBN : 978-2-09-190418-4 : 149 F Bibliogr. p. 306-308 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Mots-clés : | Sans abri Emploi Santé Logement Vie sexuelle Anthropologie urbaine États-Unis 1900-1945 Travailleurs migrants Enquêtes | Index. décimale : | 316 Sociologie | Résumé : | Paru en 1923, Le Hobo de Nels Anderson est l'une des célèbres enquêtes d'ethnologie urbaine qui firent la réputation de l'Ecole de Chicago entre les deux guerres.
Ouvriers migrants qui se déplaçaient de Chicago jusqu'à l'ouest des Etats-Unis pour suivre les chantiers, les hobos représentent, au tournant du XXe siècle, toute une époque de la classe ouvrière américaine, dont les conditions de vie précaires reflètent parfaitement les turbulences de la vie économique d'alors.
Anderson, lui-même hobo, livre une description précise et sans misérabilisme de leurs difficultés, de leurs tactiques et de leurs combines, et décline tout l'éventail des types de marginalité que produit la pauvreté dans la grande ville. Combinant observation directe, discussions informelles et biographies, c'est de l'intérieur qu'il saisit les modes de vie, l'organisation sociale et les formes de culture de ces nomades. Mais on découvre aussi dans la "Hobohème" des individus souvent instruits et politisés, dont les aspirations intellectuelles s'expriment par les librairies révolutionnaires, les orateurs de rue, "l'Université hobo".
Cette première traduction française du livre d'Anderson est accompagnée d'une postface d'Olivier Schwartz : "L'empirisme irréductible". Il y analyse les fondements et les limites méthodologiques de cette enquête où Anderson se fait l'ethnologue de son propre milieu, et montre aussi pourquoi l'ethnographie, nécessairement confrontée à une part de contingence et "d'impureté", ne peut jamais se plier strictement à une "épistémologie de la rigueur". |
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