[article] in Santé mentale > N°234 (Janvier 2019) . - p. 25-28 Titre : | Comment penser la relation soignante ? | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Tudi Gozé, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p. 25-28 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Distance thérapeutique Psychiatrie Relations entre professionnels de santé et patients | Résumé : | La « bonne distance » est un concept central des manuels de soins infirmiers et de relations d’aide. Ce ne serait ni trop loin ni trop près, c’est une approximation, autrement dit une approche du patient, de cet autre-que-moi et de sa souffrance. Dans le soin psychique, la distance qui me sépare de sa perspective est pourtant déjà incommensurable et mon regard attentif est parfois vécu comme une intrusion, un envahissement des limites d’un corps déjà précaire. L’approche phénoménologique, qui vise à la mise en suspens de toute hypothèse a priori, offre l’opportunité de redécouvrir les jeux de la relation, la chorégraphie subtile qui se déploie entre moi et autrui. L’entre-deux-corps n’est pas un espace vide, mais un écart relatif qui fait la différence et ouvre au dialogue. Cet écart entre les êtres est irréductible, il faut pouvoir le reconnaître pour tisser les liens qui soignent. L’auteur aborde la question de la distance à partir de la notion d’Aida du psychiatre japonais Bin Kimura pour montrer que la pathologie mentale est aussi un trouble de l’intersubjectivité et que l’espace relationnel peut être une clé pour penser le soin en psychiatrie. | Note de contenu : | Cet article fait partie du dossier "Oser la relation en psychiatrie". |
[article] Comment penser la relation soignante ? [Livres, articles, périodiques] / Tudi Gozé, Auteur . - 2019 . - p. 25-28. Langues : Français ( fre) in Santé mentale > N°234 (Janvier 2019) . - p. 25-28 Mots-clés : | Distance thérapeutique Psychiatrie Relations entre professionnels de santé et patients | Résumé : | La « bonne distance » est un concept central des manuels de soins infirmiers et de relations d’aide. Ce ne serait ni trop loin ni trop près, c’est une approximation, autrement dit une approche du patient, de cet autre-que-moi et de sa souffrance. Dans le soin psychique, la distance qui me sépare de sa perspective est pourtant déjà incommensurable et mon regard attentif est parfois vécu comme une intrusion, un envahissement des limites d’un corps déjà précaire. L’approche phénoménologique, qui vise à la mise en suspens de toute hypothèse a priori, offre l’opportunité de redécouvrir les jeux de la relation, la chorégraphie subtile qui se déploie entre moi et autrui. L’entre-deux-corps n’est pas un espace vide, mais un écart relatif qui fait la différence et ouvre au dialogue. Cet écart entre les êtres est irréductible, il faut pouvoir le reconnaître pour tisser les liens qui soignent. L’auteur aborde la question de la distance à partir de la notion d’Aida du psychiatre japonais Bin Kimura pour montrer que la pathologie mentale est aussi un trouble de l’intersubjectivité et que l’espace relationnel peut être une clé pour penser le soin en psychiatrie. | Note de contenu : | Cet article fait partie du dossier "Oser la relation en psychiatrie". |
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