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Faire une suggestion Affiner la rechercheCe que voyait Rembrandt.... / Joël CORNETTE in L'Histoire, N° 287. (05/2004)
[article]
in L'Histoire > N° 287. (05/2004)
Titre : Ce que voyait Rembrandt.... Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Joël CORNETTE, Auteur Mots-clés : REMBRANDT PEINTURE 17 PAYS-BAS Résumé : Pourquoi Rembrandt fut-il un génie de la peinture ? Parce qu'il a su nous révéler lalumière qui vit dans les ténèbres. Parce qu'il a créé un univers d'une richesse inégalée. [article] Ce que voyait Rembrandt.... [Livres, articles, périodiques] / Joël CORNETTE, Auteur.
in L'Histoire > N° 287. (05/2004)
Mots-clés : REMBRANDT PEINTURE 17 PAYS-BAS Résumé : Pourquoi Rembrandt fut-il un génie de la peinture ? Parce qu'il a su nous révéler lalumière qui vit dans les ténèbres. Parce qu'il a créé un univers d'une richesse inégalée. Dossier : La Saint-Barthélemy - Chronique de l'horreur / Joël CORNETTE in L'Histoire, N° 496 (Juin 2022)
[article]
in L'Histoire > N° 496 (Juin 2022) . - p. 35
Titre : Dossier : La Saint-Barthélemy - Chronique de l'horreur Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Joël CORNETTE, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 35 Langues : Français (fre) Mots-clés : Saint-Barthélemy massacre chronique Note de contenu : Lundi 18 août
Pour apaiser les troubles religieux, mariage, voulu par Catherine de Médicis, de sa fille Marguerite de Valois (catholique) avec Henri de Navarre (protestant) à Notre-Dame de Paris. Selon le Réveille-Matin des Français, 1 000 gentilshommes huguenots assistent à la cérémonie, dont certains venus avec femme et enfants. Henri conduit son épouse jusqu'au choeur de la cathédrale, mais ressort aussitôt de l'église pour ne pas assister à la messe.
Dans les églises parisiennes, de nombreux sermons fustigent cette union, jugée scandaleuse. De grandes fêtes sont données dans les jours qui suivent, pour célébrer le retour à l'harmonie brisée par les guerres de Religion.
Vendredi 22 août
Vers 11 heures du matin, l'amiral Coligny, qui revient du Louvre où il a participé à un Conseil royal, passe devant le cloître de Saint-Germain-l'Auxerrois pour regagner son logis. Il est visé par un tueur, muni d'une arquebuse ...
[article] Dossier : La Saint-Barthélemy - Chronique de l'horreur [Livres, articles, périodiques] / Joël CORNETTE, Auteur . - 2022 . - p. 35.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 496 (Juin 2022) . - p. 35
Mots-clés : Saint-Barthélemy massacre chronique Note de contenu : Lundi 18 août
Pour apaiser les troubles religieux, mariage, voulu par Catherine de Médicis, de sa fille Marguerite de Valois (catholique) avec Henri de Navarre (protestant) à Notre-Dame de Paris. Selon le Réveille-Matin des Français, 1 000 gentilshommes huguenots assistent à la cérémonie, dont certains venus avec femme et enfants. Henri conduit son épouse jusqu'au choeur de la cathédrale, mais ressort aussitôt de l'église pour ne pas assister à la messe.
Dans les églises parisiennes, de nombreux sermons fustigent cette union, jugée scandaleuse. De grandes fêtes sont données dans les jours qui suivent, pour célébrer le retour à l'harmonie brisée par les guerres de Religion.
Vendredi 22 août
Vers 11 heures du matin, l'amiral Coligny, qui revient du Louvre où il a participé à un Conseil royal, passe devant le cloître de Saint-Germain-l'Auxerrois pour regagner son logis. Il est visé par un tueur, muni d'une arquebuse ...
Dossier : La Saint-Barthélemy - Qui est responsable ? / Joël CORNETTE in L'Histoire, N° 496 (Juin 2022)
[article]
in L'Histoire > N° 496 (Juin 2022) . - p. 39
Titre : Dossier : La Saint-Barthélemy - Qui est responsable ? Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Joël CORNETTE, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 39 Langues : Français (fre) Mots-clés : Saint-Barthélemy massacre responsable qui Note de contenu : En l'absence de sources directes, il est impossible de déterminer les responsabilités du massacre. Les sources (témoignages et Mémoires rédigés après coup) se contredisent. Pour démêler les responsabilités, les historiens ont multiplié les hypothèses.
Catherine de Médicis : un crime d'État
De nombreux contemporains accusent Catherine de Médicis et son fils, le jeune Charles IX, d'avoir organisé les tueries. On met en cause la veuve tueuse, la reine noire, figure monstrueuse et glacée de l'État meurtrier. Cette thèse, fondée sur des sources polémiques forgées a posteriori, est aujourd'hui abandonnée. Toutefois, Janine Garrisson en 1987 (1572, la Saint-Barthélemy, Complexe), soutient que la reine a peut-être commandité l'attentat manqué contre l'amiral Coligny du 22 août 1572, craignant que ce dernier n'arrive à convaincre Charles IX de secourir les calvinistes des Pays-Bas en lutte contre l'Espagne ; un corps expéditionnaire avait d'ailleurs été envoyé pour soutenir leur révolte. L'échec de l'attentat aurait déclenché l'ordre de Catherine. Anticipant la vengeance des principaux chefs protestants, elle aurait décidé de les faire exécuter. Cette exécution limitée a provoqué un déchaînement ...
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[article] Dossier : La Saint-Barthélemy - Qui est responsable ? [Livres, articles, périodiques] / Joël CORNETTE, Auteur . - 2022 . - p. 39.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 496 (Juin 2022) . - p. 39
Mots-clés : Saint-Barthélemy massacre responsable qui Note de contenu : En l'absence de sources directes, il est impossible de déterminer les responsabilités du massacre. Les sources (témoignages et Mémoires rédigés après coup) se contredisent. Pour démêler les responsabilités, les historiens ont multiplié les hypothèses.
Catherine de Médicis : un crime d'État
De nombreux contemporains accusent Catherine de Médicis et son fils, le jeune Charles IX, d'avoir organisé les tueries. On met en cause la veuve tueuse, la reine noire, figure monstrueuse et glacée de l'État meurtrier. Cette thèse, fondée sur des sources polémiques forgées a posteriori, est aujourd'hui abandonnée. Toutefois, Janine Garrisson en 1987 (1572, la Saint-Barthélemy, Complexe), soutient que la reine a peut-être commandité l'attentat manqué contre l'amiral Coligny du 22 août 1572, craignant que ce dernier n'arrive à convaincre Charles IX de secourir les calvinistes des Pays-Bas en lutte contre l'Espagne ; un corps expéditionnaire avait d'ailleurs été envoyé pour soutenir leur révolte. L'échec de l'attentat aurait déclenché l'ordre de Catherine. Anticipant la vengeance des principaux chefs protestants, elle aurait décidé de les faire exécuter. Cette exécution limitée a provoqué un déchaînement ...
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Dossier : La Saint-Barthélemy - Un sanglant apogée / Joël CORNETTE in L'Histoire, N° 496 (Juin 2022)
[article]
in L'Histoire > N° 496 (Juin 2022) . - p. 46-53
Titre : Dossier : La Saint-Barthélemy - Un sanglant apogée Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Joël CORNETTE, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 46-53 Langues : Français (fre) Mots-clés : Saint-Barthélemy massacre apogée armée pénitents Note de contenu : La Saint-Barthélemy ne se comprend que dans une France déchirée depuis dix ans par des violences interreligieuses dont elle est le point culminant. L'épisode a traumatisé le pays. Mais n'a pas désarmé les factions.
Le 1er mars 1562, de retour à Paris depuis ses terres de Lorraine, accompagné d'un fort contingent de troupes armées, François de Guise s'arrête dans la petite cité de Wassy, en Champagne. A quelques mètres de l'église romane, des fidèles - environ 600 personnes - sont rassemblés dans une grange pour y célébrer la Cène et assister au prêche du pasteur Morel. Or, depuis l'édit de janvier de cette même année 1562, le culte réformé est interdit dans l'enceinte des villes. Le duc de Guise trouve là prétexte à intervenir : jets de pierre et coups de feu se répondent, au cri de « Tue, tue, mort Dieu, tue ces huguenots ! » L'échauffourée se solde par de nombreuses victimes (50 à 60) et blessés (100 à 150) chez les protestants.
Précédé par la nouvelle de l'événement, le duc poursuit lentement son voyage vers Paris. Lors de son entrée dans la capitale, le 16 mars, il est accueilli en héros par la municipalité et une population en liesse, en grande majorité catholique.[article] Dossier : La Saint-Barthélemy - Un sanglant apogée [Livres, articles, périodiques] / Joël CORNETTE, Auteur . - 2022 . - p. 46-53.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 496 (Juin 2022) . - p. 46-53
Mots-clés : Saint-Barthélemy massacre apogée armée pénitents Note de contenu : La Saint-Barthélemy ne se comprend que dans une France déchirée depuis dix ans par des violences interreligieuses dont elle est le point culminant. L'épisode a traumatisé le pays. Mais n'a pas désarmé les factions.
Le 1er mars 1562, de retour à Paris depuis ses terres de Lorraine, accompagné d'un fort contingent de troupes armées, François de Guise s'arrête dans la petite cité de Wassy, en Champagne. A quelques mètres de l'église romane, des fidèles - environ 600 personnes - sont rassemblés dans une grange pour y célébrer la Cène et assister au prêche du pasteur Morel. Or, depuis l'édit de janvier de cette même année 1562, le culte réformé est interdit dans l'enceinte des villes. Le duc de Guise trouve là prétexte à intervenir : jets de pierre et coups de feu se répondent, au cri de « Tue, tue, mort Dieu, tue ces huguenots ! » L'échauffourée se solde par de nombreuses victimes (50 à 60) et blessés (100 à 150) chez les protestants.
Précédé par la nouvelle de l'événement, le duc poursuit lentement son voyage vers Paris. Lors de son entrée dans la capitale, le 16 mars, il est accueilli en héros par la municipalité et une population en liesse, en grande majorité catholique.Guide des Classiques : « Le Devoir de révolte » d'Arlette Jouanna / Joël CORNETTE in L'Histoire, N° 494 (Avril 2022)
[article]
in L'Histoire > N° 494 (Avril 2022) . - p. 89
Titre : Guide des Classiques : « Le Devoir de révolte » d'Arlette Jouanna Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Joël CORNETTE, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 89 Langues : Français (fre) Mots-clés : livre lecture révolte opposant noble Note de contenu : En 1989, l'historienne du XVIe siècle montrait que se déclarer « malcontent » était pour les nobles l'occasion de se prévaloir d'un statut d'opposants à la politique royale.
LA THÈSE
Les révoltes nobiliaires ont longtemps eu mauvaise réputation : égoïsme, légèreté, résistances condamnées par avance à l'échec face à la toute-puissance d'un État monarchique triomphant.
Arlette Jouanna rejette cette vision simpliste. Se proclamer « malcontent », c'était pour les nobles, pendant le siècle troublé qui sépare les règnes d'Henri II et de Louis XIV, se prévaloir d'un statut quasi officiel d'opposant à la politique royale. Ainsi, l'exhortation à protéger le « bien public » menacé par des « conseillers pervers » - les Guise, Concini, Mazarin... - a pris le plus souvent l'allure d'un appel à l'honneur nobiliaire. Cet honneur aussi souverain qu'impérieux a pu revêtir un aspect quasi constitutionnel quand il s'agissait, pour ceux dont le « devoir » était de résister, de protéger les lois fondamentales du royaume contre ceux qui les lésaient.
La « protestation » diffusée par le prince de Condé en 1567 apostrophe ainsi le lecteur : « Toute la Noblesse n'a-t-elle point obligation et serment spécial et solennel de conserver le bien public, l'état du royaume, et la Couronne, détournant tout ce qui y peut nuire, et procurant tout ce qui peut la dresser et avancer ? » L'engagement de nombre de gentilshommes par la résistance armée a bien été conçu comme un véritable manifeste, un manifeste légitime, à forte portée politique, notamment contre la dérive absolutiste de la monarchie.
CE QU'IL EN RESTE
Le Devoir de révolte se distingue par la clarté et l'extrême précision d'une enquête menée avec l'ensemble des témoignages disponibles, tous d'interprétation délicate mais dont Arlette Jouanna parvient à mettre en lumière, avec finesse et clarté, la complexité des enjeux. Au carrefour de l'histoire politique, de l'histoire sociale et de l'histoire des idées, cette étude des nobles « malcontents » qui transgressent les lois au nom d'une légitimité supérieure, constitue une contribution majeure à l'étude des relations entre pouvoir et société dans la France du roi absolu.
Publié en 1989, ce livre a pleinement participé au renouvellement de l'approche des guerres de Religion par une nouvelle génération de chercheurs (Les Guerriers de Dieu, de Denis Crouzet, paraissait l'année suivante chez Champ Vallon), notamment au moyen d'une lecture attentive de l'immense littérature des libelles et des pamphlets, rendus à leur cohérence historique.
Au-delà de ce livre fondateur, toutes les études d'Arlette Jouanna offrent des explications toujours limpides, détaillées et nuancées, utilisant les sources pour restituer le foisonnement des XVIe et XVIIe siècles : elle a puissamment contribué à renouveler et à enrichir notre intelligence de l'histoire et du fonctionnement de l'Ancien Régime.
Joël Cornette est professeur émérite à l'université Paris-VIII.
Arlette Jouanna
Élève de Roland Mousnier, Arlette Jouanna a consacré sa thèse à l'idée de race en France au XVIe et au début du XVIIe siècle. Durant vingt-cinq ans (1968-1993), elle a effectué sa carrière à l'université de Montpellier : la rigueur et la qualité de son enseignement ont marqué étudiants et chercheurs.
Son oeuvre porte sur les guerres de Religion et l'étude de la monarchie. Elle en a renouvelé les problématiques, grâce à une relecture critique des sources, ce dont témoignent La Saint-Barthélemy. Les mystères d'un crime d'État (Gallimard, 2007), une biographie de Montaigne (Gallimard, 2017), des synthèses comme La France de la Renaissance : histoire et dictionnaire (Robert Laffont, « Bouquins », 2001).
Parmi ses plus récents ouvrages, trois sont centrés sur l'imaginaire de l'absolutisme, dont le dernier, Le Sang des princes, doit paraître à l'automne 2022 dans la collection « L'Esprit de la cité », chez Gallimard. Il fera suite au Pouvoir absolu (2013) et au Prince absolu (2014).
[article] Guide des Classiques : « Le Devoir de révolte » d'Arlette Jouanna [Livres, articles, périodiques] / Joël CORNETTE, Auteur . - 2022 . - p. 89.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 494 (Avril 2022) . - p. 89
Mots-clés : livre lecture révolte opposant noble Note de contenu : En 1989, l'historienne du XVIe siècle montrait que se déclarer « malcontent » était pour les nobles l'occasion de se prévaloir d'un statut d'opposants à la politique royale.
LA THÈSE
Les révoltes nobiliaires ont longtemps eu mauvaise réputation : égoïsme, légèreté, résistances condamnées par avance à l'échec face à la toute-puissance d'un État monarchique triomphant.
Arlette Jouanna rejette cette vision simpliste. Se proclamer « malcontent », c'était pour les nobles, pendant le siècle troublé qui sépare les règnes d'Henri II et de Louis XIV, se prévaloir d'un statut quasi officiel d'opposant à la politique royale. Ainsi, l'exhortation à protéger le « bien public » menacé par des « conseillers pervers » - les Guise, Concini, Mazarin... - a pris le plus souvent l'allure d'un appel à l'honneur nobiliaire. Cet honneur aussi souverain qu'impérieux a pu revêtir un aspect quasi constitutionnel quand il s'agissait, pour ceux dont le « devoir » était de résister, de protéger les lois fondamentales du royaume contre ceux qui les lésaient.
La « protestation » diffusée par le prince de Condé en 1567 apostrophe ainsi le lecteur : « Toute la Noblesse n'a-t-elle point obligation et serment spécial et solennel de conserver le bien public, l'état du royaume, et la Couronne, détournant tout ce qui y peut nuire, et procurant tout ce qui peut la dresser et avancer ? » L'engagement de nombre de gentilshommes par la résistance armée a bien été conçu comme un véritable manifeste, un manifeste légitime, à forte portée politique, notamment contre la dérive absolutiste de la monarchie.
CE QU'IL EN RESTE
Le Devoir de révolte se distingue par la clarté et l'extrême précision d'une enquête menée avec l'ensemble des témoignages disponibles, tous d'interprétation délicate mais dont Arlette Jouanna parvient à mettre en lumière, avec finesse et clarté, la complexité des enjeux. Au carrefour de l'histoire politique, de l'histoire sociale et de l'histoire des idées, cette étude des nobles « malcontents » qui transgressent les lois au nom d'une légitimité supérieure, constitue une contribution majeure à l'étude des relations entre pouvoir et société dans la France du roi absolu.
Publié en 1989, ce livre a pleinement participé au renouvellement de l'approche des guerres de Religion par une nouvelle génération de chercheurs (Les Guerriers de Dieu, de Denis Crouzet, paraissait l'année suivante chez Champ Vallon), notamment au moyen d'une lecture attentive de l'immense littérature des libelles et des pamphlets, rendus à leur cohérence historique.
Au-delà de ce livre fondateur, toutes les études d'Arlette Jouanna offrent des explications toujours limpides, détaillées et nuancées, utilisant les sources pour restituer le foisonnement des XVIe et XVIIe siècles : elle a puissamment contribué à renouveler et à enrichir notre intelligence de l'histoire et du fonctionnement de l'Ancien Régime.
Joël Cornette est professeur émérite à l'université Paris-VIII.
Arlette Jouanna
Élève de Roland Mousnier, Arlette Jouanna a consacré sa thèse à l'idée de race en France au XVIe et au début du XVIIe siècle. Durant vingt-cinq ans (1968-1993), elle a effectué sa carrière à l'université de Montpellier : la rigueur et la qualité de son enseignement ont marqué étudiants et chercheurs.
Son oeuvre porte sur les guerres de Religion et l'étude de la monarchie. Elle en a renouvelé les problématiques, grâce à une relecture critique des sources, ce dont témoignent La Saint-Barthélemy. Les mystères d'un crime d'État (Gallimard, 2007), une biographie de Montaigne (Gallimard, 2017), des synthèses comme La France de la Renaissance : histoire et dictionnaire (Robert Laffont, « Bouquins », 2001).
Parmi ses plus récents ouvrages, trois sont centrés sur l'imaginaire de l'absolutisme, dont le dernier, Le Sang des princes, doit paraître à l'automne 2022 dans la collection « L'Esprit de la cité », chez Gallimard. Il fera suite au Pouvoir absolu (2013) et au Prince absolu (2014).
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