[article] in L'Histoire > N° 497-498 (Juillet - Août 2022) . - p. 16-19 Titre : | Dossier - L'invention du temps : Babylone - Le Soleil et la Lune | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Brigitte LION, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p. 16-19 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | temps Soleil Lune astres décennies divinité Mésopotamie | Note de contenu : |
Les plus anciennes tablettes conservées témoignent d'une volonté de notation du temps. La mesure de celui-ci, réalisée à partir de l'observation des astres, a des implications dans tous les domaines de la vie en Mésopotamie ancienne.
C'est grâce à l'apparition de l'écriture au Proche-Orient ancien, à la fin du IVe millénaire[1], que l'on connaît les conceptions mésopotamiennes du temps. Les formules de datation se développent d'abord dans les archives institutionnelles, celles des palais et des temples, qui contiennent une énorme masse de textes administratifs, souvent datés ; en revanche, les lettres ne le sont pas. Dans les archives familiales, attestées surtout à partir du IIe millénaire, les contrats conclus entre particuliers et les procès pouvaient également porter une date.
La prééminence de la Lune
Les plus anciennes tablettes, découvertes à Uruk, révèlent un système de notation particulier : des idéogrammes indiquent le jour et des marques numériques correspondent aux unités, aux dizaines, à la trentaine de jours (soit un mois), et à une année de 12 mois.
Dans les premiers siècles d'usage de l'écrit, cette notation du temps n'est cependant jamai ...
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[article] Dossier - L'invention du temps : Babylone - Le Soleil et la Lune [Livres, articles, périodiques] / Brigitte LION, Auteur . - 2022 . - p. 16-19. Langues : Français ( fre) in L'Histoire > N° 497-498 (Juillet - Août 2022) . - p. 16-19 Mots-clés : | temps Soleil Lune astres décennies divinité Mésopotamie | Note de contenu : |
Les plus anciennes tablettes conservées témoignent d'une volonté de notation du temps. La mesure de celui-ci, réalisée à partir de l'observation des astres, a des implications dans tous les domaines de la vie en Mésopotamie ancienne.
C'est grâce à l'apparition de l'écriture au Proche-Orient ancien, à la fin du IVe millénaire[1], que l'on connaît les conceptions mésopotamiennes du temps. Les formules de datation se développent d'abord dans les archives institutionnelles, celles des palais et des temples, qui contiennent une énorme masse de textes administratifs, souvent datés ; en revanche, les lettres ne le sont pas. Dans les archives familiales, attestées surtout à partir du IIe millénaire, les contrats conclus entre particuliers et les procès pouvaient également porter une date.
La prééminence de la Lune
Les plus anciennes tablettes, découvertes à Uruk, révèlent un système de notation particulier : des idéogrammes indiquent le jour et des marques numériques correspondent aux unités, aux dizaines, à la trentaine de jours (soit un mois), et à une année de 12 mois.
Dans les premiers siècles d'usage de l'écrit, cette notation du temps n'est cependant jamai ...
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