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Isolement, contention : où en est-on ? / Esther Touitou-Burckard in Santé mentale, 286 (Mars 2024)

Public ISBD [article]  in Santé mentale > 286 (Mars 2024) . - p. 18-24 Titre : Isolement, contention : où en est-on ? Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Esther Touitou-Burckard ; Coralie Gandré ; Magali Coldefy Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 18-24 Note générale : Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues : Français (fre) Mots-clés : contention  enquête nationale  étude comparative  France  hôpital psychiatrique  isolement  psychiatrie-statique Résumé : Une étude dresse un panorama inédit des populations concernées par les mesures d'isolement et de contention mécanique en psychiatrie. Elle pointe l'ampleur des variations du recours à ces pratiques entre les établissements. L'isolement et la contention en psychiatrie constituent des pratiques de dernier recours destinées à répondre à des situations de crise. Elles ne doivent être mises en œuvre qu'à titre exceptionnel, pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour la personne hospitalisée ou autrui, après échec de mesures moins restrictives de liberté, de façon proportionnée et graduée, avec une durée limitée et sur la base d'arguments cliniques. En France, l'usage de ces mesures est autorisé uniquement dans le cadre d'hospitalisations complètes sans consentement, hors mesures d'urgence transitoires (12 heures maximum). Elles sont encadrées par des recommandations récentes de bonnes pratiques de la Haute autorité de santé (HAS, 2017). [article] Isolement, contention : où en est-on ? [Livres, articles, périodiques] / Esther Touitou-Burckard ; Coralie Gandré ; Magali Coldefy . - 2024 . - p. 18-24. Cet article fait partie du dossier " Comment éviter isolement et contention ? ". Langues : Français (fre) in Santé mentale > 286 (Mars 2024) . - p. 18-24 Mots-clés : contention  enquête nationale  étude comparative  France  hôpital psychiatrique  isolement  psychiatrie-statique Résumé : Une étude dresse un panorama inédit des populations concernées par les mesures d'isolement et de contention mécanique en psychiatrie. Elle pointe l'ampleur des variations du recours à ces pratiques entre les établissements. L'isolement et la contention en psychiatrie constituent des pratiques de dernier recours destinées à répondre à des situations de crise. Elles ne doivent être mises en œuvre qu'à titre exceptionnel, pour prévenir un dommage immédiat ou imminent pour la personne hospitalisée ou autrui, après échec de mesures moins restrictives de liberté, de façon proportionnée et graduée, avec une durée limitée et sur la base d'arguments cliniques. En France, l'usage de ces mesures est autorisé uniquement dans le cadre d'hospitalisations complètes sans consentement, hors mesures d'urgence transitoires (12 heures maximum). Elles sont encadrées par des recommandations récentes de bonnes pratiques de la Haute autorité de santé (HAS, 2017).

Troubles psychiques et surmortalité / Magali Coldefy in Santé mentale, N°238 (Mai 2019)

Public ISBD [article]  in Santé mentale > N°238 (Mai 2019) . - p. 40-43 Titre : Troubles psychiques et surmortalité Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Magali Coldefy ; Coralie Gandré Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 40-43 Langues : Français (fre) Mots-clés : Comorbidité  Espérance de vie  Facteurs de risque  Psychiatrie  Statistiques  Troubles mentaux Résumé : La mortalité des individus suivis pour des troubles psychiques sévères n’avait été étudiée que de façon parcellaire en France. La mise à disposition de données relatives aux causes médicales de décès appariées aux données de consommation de soins dans le Système national des données de santé (SNDS) en a permis l’étude à l’échelle nationale chez les principaux bénéficiaires de l’Assurance maladie. Les résultats montrent une réduction de l’espérance de vie des individus suivis pour des troubles psychiques en moyenne de 16 ans chez les hommes et 13 ans chez les femmes avec des variations en fonction des troubles considérés. Ces individus ont des taux de mortalité deux à cinq fois supérieurs à ceux de la population générale, quelle que soit la cause de décès, et un taux de mortalité prématurée quadruplé. [article] Troubles psychiques et surmortalité [Livres, articles, périodiques] / Magali Coldefy ; Coralie Gandré . - 2019 . - p. 40-43. Langues : Français (fre) in Santé mentale > N°238 (Mai 2019) . - p. 40-43 Mots-clés : Comorbidité  Espérance de vie  Facteurs de risque  Psychiatrie  Statistiques  Troubles mentaux Résumé : La mortalité des individus suivis pour des troubles psychiques sévères n’avait été étudiée que de façon parcellaire en France. La mise à disposition de données relatives aux causes médicales de décès appariées aux données de consommation de soins dans le Système national des données de santé (SNDS) en a permis l’étude à l’échelle nationale chez les principaux bénéficiaires de l’Assurance maladie. Les résultats montrent une réduction de l’espérance de vie des individus suivis pour des troubles psychiques en moyenne de 16 ans chez les hommes et 13 ans chez les femmes avec des variations en fonction des troubles considérés. Ces individus ont des taux de mortalité deux à cinq fois supérieurs à ceux de la population générale, quelle que soit la cause de décès, et un taux de mortalité prématurée quadruplé.