[article] in Les Dossiers de l'Obstétrique > 419 (Octobre 2012) . - p. 4-6 Titre : | L'accouchement normal existe. Je l'ai rencontré ! | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Catherine-Claire Greiner, Auteur | Année de publication : | 2012 | Article en page(s) : | p. 4-6 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Le compagnonnage est une organisation propre aux sages-femmes qui pratiquent les AAD. Nous travaillons le plus souvent en binôme et quand une sage-femme libérale veut se lancer dans la pratique des accouchements à domicile, elle accompagne une ancienne au domicile des patientes. Il s'agit d'une sorte de formation interne à la profession, une spécialisation qui permet de mettre en commun le savoir spécifique de l'accompagnement global et le savoir-faire des accouchements à domicile. Cette pratique qui montre le professionnalisme et la responsabilité que les sages-femmes assument pour accompagner les femmes et les couples n'est pas reconnue. Une sage-femme qui accompagne sa collègue et donne plusieurs heures de son temps, 24 H/24, lors d'un accouchement n'est pas rémunérée. La Sécurité sociale ne rembourse pas des actes identiques dispensés auprès de la même patiente par deux sages-femmes différentes.
C'est aussi préjudiciable à la sécurité de cette prise en charge que le refus des compagnies d'assurance d'assurer les sages-femmes pour les accouchements à domicile ou que l'accueil irrespectueux des femmes et des sages-femmes lors d'un transfert en cours de travail par les équipes hospitalières. Ces obstacles sont dangereux, comme l'interdiction faite aux étudiantes sages-femmes de suivre les sages-femmes libérales au domicile des patientes lors des accouchements. |
[article] L'accouchement normal existe. Je l'ai rencontré ! [Livres, articles, périodiques] / Catherine-Claire Greiner, Auteur . - 2012 . - p. 4-6. Langues : Français ( fre) in Les Dossiers de l'Obstétrique > 419 (Octobre 2012) . - p. 4-6 Résumé : | Le compagnonnage est une organisation propre aux sages-femmes qui pratiquent les AAD. Nous travaillons le plus souvent en binôme et quand une sage-femme libérale veut se lancer dans la pratique des accouchements à domicile, elle accompagne une ancienne au domicile des patientes. Il s'agit d'une sorte de formation interne à la profession, une spécialisation qui permet de mettre en commun le savoir spécifique de l'accompagnement global et le savoir-faire des accouchements à domicile. Cette pratique qui montre le professionnalisme et la responsabilité que les sages-femmes assument pour accompagner les femmes et les couples n'est pas reconnue. Une sage-femme qui accompagne sa collègue et donne plusieurs heures de son temps, 24 H/24, lors d'un accouchement n'est pas rémunérée. La Sécurité sociale ne rembourse pas des actes identiques dispensés auprès de la même patiente par deux sages-femmes différentes.
C'est aussi préjudiciable à la sécurité de cette prise en charge que le refus des compagnies d'assurance d'assurer les sages-femmes pour les accouchements à domicile ou que l'accueil irrespectueux des femmes et des sages-femmes lors d'un transfert en cours de travail par les équipes hospitalières. Ces obstacles sont dangereux, comme l'interdiction faite aux étudiantes sages-femmes de suivre les sages-femmes libérales au domicile des patientes lors des accouchements. |
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