[article] in Recherche en soins infirmiers > 67 (Décembre 2001) . - p. 99-106 Titre : | Stratégies de coping élaborées pour faire face à une maladie grave : l'exemple des cancers | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Florence Cousson-Gélie, Auteur | Année de publication : | 2001 | Article en page(s) : | p. 99-106 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | De nouveaux concepts et outils ont été élaborés pour rendre compte de cette activité cognito-émotionnelle où chaque personne, confrontée à des événements perturbateurs, évalue les exigences de la situation, c'est le "stress perçu", ses propres ressources, c'est le "contrôle perçu" et la disponibilité de son propre entourage, c'est le "soutien social perçu". Ces processus (appelés parfois évaluation primaire et secondaire) précédent et déterminent le choix des stratégies comportementales et émotionnelles que l'individu mobilise pour faire face à une situation stressante. Ces stratégies joueraient un rôle "médiateur" quant à l'impact des situations aversives (atténué ou amplifié, selon le cas).
Le processus de coping se centre donc sur ce que la personne perçoit et fait actuellement face à une situation stressante bien spécifique et comment elle peut ou croit la modifier. Le coping est considéré comme un processus et non comme une dimension stable de la personnalité. De plus, il résulte d'une véritable transaction entre l'individu et son environnement c'est-à-dire d'une activité psychique perceptivo-cognitive puis comportementale. L'évaluation du stresseur (nature, gravité,...), de ses ressources personnelles et sociales, vont influencer le choix des stratégies de coping. |
[article] Stratégies de coping élaborées pour faire face à une maladie grave : l'exemple des cancers [Livres, articles, périodiques] / Florence Cousson-Gélie, Auteur . - 2001 . - p. 99-106. Langues : Français ( fre) in Recherche en soins infirmiers > 67 (Décembre 2001) . - p. 99-106 Résumé : | De nouveaux concepts et outils ont été élaborés pour rendre compte de cette activité cognito-émotionnelle où chaque personne, confrontée à des événements perturbateurs, évalue les exigences de la situation, c'est le "stress perçu", ses propres ressources, c'est le "contrôle perçu" et la disponibilité de son propre entourage, c'est le "soutien social perçu". Ces processus (appelés parfois évaluation primaire et secondaire) précédent et déterminent le choix des stratégies comportementales et émotionnelles que l'individu mobilise pour faire face à une situation stressante. Ces stratégies joueraient un rôle "médiateur" quant à l'impact des situations aversives (atténué ou amplifié, selon le cas).
Le processus de coping se centre donc sur ce que la personne perçoit et fait actuellement face à une situation stressante bien spécifique et comment elle peut ou croit la modifier. Le coping est considéré comme un processus et non comme une dimension stable de la personnalité. De plus, il résulte d'une véritable transaction entre l'individu et son environnement c'est-à-dire d'une activité psychique perceptivo-cognitive puis comportementale. L'évaluation du stresseur (nature, gravité,...), de ses ressources personnelles et sociales, vont influencer le choix des stratégies de coping. |
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