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Auteur Claire Sotinel
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Faire une suggestion Affiner la rechercheActualité : Les « classics » aux États-Unis : beaucoup de bruit pour rien ? / Claire Sotinel in L'Histoire, N° 488 (Octobre 2021)
in L'Histoire > N° 488 (Octobre 2021) . - p. 20-21
Titre : Actualité : Les « classics » aux États-Unis : beaucoup de bruit pour rien ? Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Claire Sotinel, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 20-21 Langues : Français (fre) Mots-clés : débats humanités gréco-latines Etats-Unis histoire étude Note de contenu :
En historienne de l'Antiquité, Claire Sotinel réagit aux débats autour de la menace qu'encourraient les humanités gréco-latines aux États-Unis.
Les études classiques sont aussi fragiles aux États-Unis qu'ailleurs. Elles ont fait l'objet de l'intérêt des médias depuis qu'en janvier 2021 le New York Times a publié un portrait de Dan-el Padilla Peralta, professeur d'histoire romaine au département des classics de Princeton. L'article, intitulé « Il veut sauver les classics de leur blancheur. La discipline peut-elle en réchapper ? », fait écho à des propos provocateurs de l'historien.
Certains ont été prononcés au cours d'une discussion houleuse lors d'une table-ronde consacrée à « l'avenir des classics » dans le cadre d'un colloque de la Society for Classical Studies (janvier 2019). Répondant à une participante qui avait successivement déclaré que la justification des classics était simplement d'être la civilisation occidentale (« We are western civilization ») et dit à Peralta Padilla « Vous devez peut-être votre poste au fait ...
[article] Actualité : Les « classics » aux États-Unis : beaucoup de bruit pour rien ? [Livres, articles, périodiques] / Claire Sotinel, Auteur . - 2021 . - p. 20-21.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 488 (Octobre 2021) . - p. 20-21
Mots-clés : débats humanités gréco-latines Etats-Unis histoire étude Note de contenu :
En historienne de l'Antiquité, Claire Sotinel réagit aux débats autour de la menace qu'encourraient les humanités gréco-latines aux États-Unis.
Les études classiques sont aussi fragiles aux États-Unis qu'ailleurs. Elles ont fait l'objet de l'intérêt des médias depuis qu'en janvier 2021 le New York Times a publié un portrait de Dan-el Padilla Peralta, professeur d'histoire romaine au département des classics de Princeton. L'article, intitulé « Il veut sauver les classics de leur blancheur. La discipline peut-elle en réchapper ? », fait écho à des propos provocateurs de l'historien.
Certains ont été prononcés au cours d'une discussion houleuse lors d'une table-ronde consacrée à « l'avenir des classics » dans le cadre d'un colloque de la Society for Classical Studies (janvier 2019). Répondant à une participante qui avait successivement déclaré que la justification des classics était simplement d'être la civilisation occidentale (« We are western civilization ») et dit à Peralta Padilla « Vous devez peut-être votre poste au fait ...
in L'Histoire > N° 481 (03/2021) . - pp.34-43
Titre : Comment Odoacre a succédé aux empereurs Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Claire Sotinel, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : pp.34-43 Langues : Français (fre) [article] Comment Odoacre a succédé aux empereurs [Livres, articles, périodiques] / Claire Sotinel, Auteur . - 2021 . - pp.34-43.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 481 (03/2021) . - pp.34-43
in L'Histoire > N° 500 (Octobre 2022) . - p. 44
Titre : Dossier - Les ennemis du genre humain Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Claire Sotinel, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 44 Langues : Français (fre) Mots-clés : Pirates prédation maritime contrôle Note de contenu : C'est dans la Méditerranée gréco-romaine que se forge le concept de « pirate ».
Avant d'inventer le mot « pirate », l'Antiquité connaît bien les prédateurs des mers. Au ve siècle av. n. è., pour Thucydide, la prédation maritime est l'état premier des peuples insulaires ou côtiers : avant que les cités mettent de l'ordre dans les transports maritimes, la mer est la voie naturelle du pillage et des razzias. Le progrès humain, ici, consiste à poser des règles sur la mer.
Thucydide est loin d'être le seul à distinguer la violence d'État sur la mer, celle des flottes militaires, et la violence privée ou non reconnue par les cités. Le développement des thalassocraties, les aspirations à l'hégémonie commerciale ou politique, conduisent à définir le brigandage sur mer. Les colons phocéens d'Aléria, en Corse, renommés pour leur efficacité prédatrice, suscitent une alliance entre Carthage et les Étrusques à l'époque de la bataille d'Alalia (535 av. n. è.). On ne parle encore que de « bandits » dans les traités entre Carthage et Rome (509 av. n. è.) entre Athènes ...
[article] Dossier - Les ennemis du genre humain [Livres, articles, périodiques] / Claire Sotinel, Auteur . - 2022 . - p. 44.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 500 (Octobre 2022) . - p. 44
Mots-clés : Pirates prédation maritime contrôle Note de contenu : C'est dans la Méditerranée gréco-romaine que se forge le concept de « pirate ».
Avant d'inventer le mot « pirate », l'Antiquité connaît bien les prédateurs des mers. Au ve siècle av. n. è., pour Thucydide, la prédation maritime est l'état premier des peuples insulaires ou côtiers : avant que les cités mettent de l'ordre dans les transports maritimes, la mer est la voie naturelle du pillage et des razzias. Le progrès humain, ici, consiste à poser des règles sur la mer.
Thucydide est loin d'être le seul à distinguer la violence d'État sur la mer, celle des flottes militaires, et la violence privée ou non reconnue par les cités. Le développement des thalassocraties, les aspirations à l'hégémonie commerciale ou politique, conduisent à définir le brigandage sur mer. Les colons phocéens d'Aléria, en Corse, renommés pour leur efficacité prédatrice, suscitent une alliance entre Carthage et les Étrusques à l'époque de la bataille d'Alalia (535 av. n. è.). On ne parle encore que de « bandits » dans les traités entre Carthage et Rome (509 av. n. è.) entre Athènes ...
in L'Histoire > N° 497-498 (Juillet - Août 2022) . - p. 40-46
Titre : Dossier - L'invention du temps : Empire romain - Constantin et le rêve d'un calendrier universel Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Claire Sotinel, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 40-46 Langues : Français (fre) Mots-clés : temps Rome Constantin réforme calendrier calendrier julien Note de contenu : Les habitants de l'Empire romain ne vivent pas selon le même calendrier. La force du calendrier julien, solaire et fixe, l'impose cependant à côté des traditions locales et lui confère progressivement une forme d'universalisme. Mais Constantin, empereur chrétien, a bien du mal à « faire respecter les règles ».
Même après la réforme de César (cf. p. 36), Rome n'a jamais cherché à imposer son calendrier aux cités et royaumes conquis. Partout, c'est la diversité qui a continué de primer quand il s'agit de compter les mois et les années, en partant d'une ère locale le plus souvent. Dans la sphère privée, les papyrus égyptiens ainsi que d'innombrables inscriptions funéraires montrent que, même en Occident, des calendriers lunaires ont persisté.
L'efficacité du calendrier julien
Cependant, sans remplacer ce qui existait déjà, la manière romaine de calculer le temps s'est bien diffusée partout dans l'empire et le calendrier julien a fini par exercer une forme de domination, liée d'abord à son efficacité. Parmi ses nombreuses fonctions, la mesure du temps permet de synchroniser les actions, particulièrement celles de l'administration et de la vie militaire. Le temps partagé entre le sénat de Rome, plus tard l'empereur, et les administrateurs de l'empire é ...
[article] Dossier - L'invention du temps : Empire romain - Constantin et le rêve d'un calendrier universel [Livres, articles, périodiques] / Claire Sotinel, Auteur . - 2022 . - p. 40-46.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 497-498 (Juillet - Août 2022) . - p. 40-46
Mots-clés : temps Rome Constantin réforme calendrier calendrier julien Note de contenu : Les habitants de l'Empire romain ne vivent pas selon le même calendrier. La force du calendrier julien, solaire et fixe, l'impose cependant à côté des traditions locales et lui confère progressivement une forme d'universalisme. Mais Constantin, empereur chrétien, a bien du mal à « faire respecter les règles ».
Même après la réforme de César (cf. p. 36), Rome n'a jamais cherché à imposer son calendrier aux cités et royaumes conquis. Partout, c'est la diversité qui a continué de primer quand il s'agit de compter les mois et les années, en partant d'une ère locale le plus souvent. Dans la sphère privée, les papyrus égyptiens ainsi que d'innombrables inscriptions funéraires montrent que, même en Occident, des calendriers lunaires ont persisté.
L'efficacité du calendrier julien
Cependant, sans remplacer ce qui existait déjà, la manière romaine de calculer le temps s'est bien diffusée partout dans l'empire et le calendrier julien a fini par exercer une forme de domination, liée d'abord à son efficacité. Parmi ses nombreuses fonctions, la mesure du temps permet de synchroniser les actions, particulièrement celles de l'administration et de la vie militaire. Le temps partagé entre le sénat de Rome, plus tard l'empereur, et les administrateurs de l'empire é ...
in L'Histoire > N° 501 (Novembre 2022) . - p. 7
Titre : On va en parler - Hommage : Malicieux Paul Veyne Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Claire Sotinel, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 7 Langues : Français (fre) Mots-clés : Paul Veyne hommage historien Note de contenu : Assurément, Paul Veyne, mort le 29 septembre 2022, reste un grand historien, mais on aime penser à lui comme à un historien vagabond et malicieux, ouvrant toutes les portes que rencontre sa curiosité, se délectant des polémiques déclenchées. Quel paradoxe de présenter son oeuvre comme une série de classiques, quand il a cultivé le goût des chemins de traverse et, souvent, de la provocation ! Pionnier de l'interdisciplinarité, jonglant avec des concepts butinés dans la sociologie ou l'anthropologie, ses livres majeurs sont le contraire de sommes indépassables. Le Pain et le Cirque (Seuil, 1976), qui place la pratique du don à la cité au centre des sociétés gréco-romaines, ne définit pas l'évergétisme, mais a ouvert un champ d'enquêtes qui n'a pas fini d'être labouré depuis près de cinquante ans. Le point d'interrogation du titre Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? Essai sur l'imagination constituante (Seuil, 1983) n'est pas une fantaisie d'éditeur. La question reste ouverte après lecture. Aucun de ses livres n'est facile, mais tous, et plus encore ses très nombreux articles, engagent avec le lecteur un dialogue étonné et actuel. [article] On va en parler - Hommage : Malicieux Paul Veyne [Livres, articles, périodiques] / Claire Sotinel, Auteur . - 2022 . - p. 7.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 501 (Novembre 2022) . - p. 7
Mots-clés : Paul Veyne hommage historien Note de contenu : Assurément, Paul Veyne, mort le 29 septembre 2022, reste un grand historien, mais on aime penser à lui comme à un historien vagabond et malicieux, ouvrant toutes les portes que rencontre sa curiosité, se délectant des polémiques déclenchées. Quel paradoxe de présenter son oeuvre comme une série de classiques, quand il a cultivé le goût des chemins de traverse et, souvent, de la provocation ! Pionnier de l'interdisciplinarité, jonglant avec des concepts butinés dans la sociologie ou l'anthropologie, ses livres majeurs sont le contraire de sommes indépassables. Le Pain et le Cirque (Seuil, 1976), qui place la pratique du don à la cité au centre des sociétés gréco-romaines, ne définit pas l'évergétisme, mais a ouvert un champ d'enquêtes qui n'a pas fini d'être labouré depuis près de cinquante ans. Le point d'interrogation du titre Les Grecs ont-ils cru à leurs mythes ? Essai sur l'imagination constituante (Seuil, 1983) n'est pas une fantaisie d'éditeur. La question reste ouverte après lecture. Aucun de ses livres n'est facile, mais tous, et plus encore ses très nombreux articles, engagent avec le lecteur un dialogue étonné et actuel.
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