[article] in L'Observatoire > 102 (Avril 2020) . - pp.26-30 Titre : | Pour une sociologie des émotions dans le travail social : un travail social également réparti dans les foyers de l’enfance | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Charlène Charles, Auteur | Année de publication : | 2020 | Article en page(s) : | pp.26-30 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Emotions surcharge émotionnelle travail social précaire externalisation norme émotionnelle | Résumé : | En France, il est de plus en plus fréquent que des institutions fassent appel à des agences d’intérimaires pour renforcer momentanément leurs équipes. A partir d’une enquête ethnographique menée auprès d’éducateurs de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), cet article montre comment les intérimaires du social se voient soumis à des contraintes particulières qui rendent leur travail d’accompagnement et la charge émotionnelle qui en découle particulièrement lourds, intenses. Ils y répondent par de nouvelles formes de gestion et de contrôle du travail émotionnel, qui les amènent à dévier de la norme de « bonne distance » et alimentent voire justifient la disqualification de ces travailleurs précaires. |
[article] Pour une sociologie des émotions dans le travail social : un travail social également réparti dans les foyers de l’enfance [Livres, articles, périodiques] / Charlène Charles, Auteur . - 2020 . - pp.26-30. Langues : Français ( fre) in L'Observatoire > 102 (Avril 2020) . - pp.26-30 Mots-clés : | Emotions surcharge émotionnelle travail social précaire externalisation norme émotionnelle | Résumé : | En France, il est de plus en plus fréquent que des institutions fassent appel à des agences d’intérimaires pour renforcer momentanément leurs équipes. A partir d’une enquête ethnographique menée auprès d’éducateurs de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), cet article montre comment les intérimaires du social se voient soumis à des contraintes particulières qui rendent leur travail d’accompagnement et la charge émotionnelle qui en découle particulièrement lourds, intenses. Ils y répondent par de nouvelles formes de gestion et de contrôle du travail émotionnel, qui les amènent à dévier de la norme de « bonne distance » et alimentent voire justifient la disqualification de ces travailleurs précaires. |
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