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Auteur François Jarrige
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Faire une suggestion Affiner la rechercheL'Atelier des CHERCHEURS : Les animaux sont-ils des travailleurs comme les autres ? / François Jarrige in L'Histoire, N° 488 (Octobre 2021)
[article]
in L'Histoire > N° 488 (Octobre 2021) . - p. 64-69
Titre : L'Atelier des CHERCHEURS : Les animaux sont-ils des travailleurs comme les autres ? Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : François Jarrige, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 64-69 Langues : Français (fre) Mots-clés : animaux travailleurs activité Note de contenu : Contre l'image qui identifie l'industrialisation avec le triomphe de la machine, le XIXe siècle fut d'abord celui du travail des hommes... et des animaux. Leur activité fut essentielle à l'essor de la production.
En 1888, alors que les syndicats viennent d'être légalisés et que le travail se transforme à un rythme accéléré, Charles Gide publie un court texte quelque peu provocateur dans La Revue socialiste fondée par Benoît Malon. Il y constate qu'il existe une « classe de travailleurs oubliée » dans les débats de son temps et les projets de réforme sociale : les animaux. L'économiste protestant, nourri des lectures de Fourier, théoricien du solidarisme et de la coopération, propose de considérer les animaux comme des travailleurs (presque) comme les autres, en leur reconnaissant notamment des droits. « Les travailleurs-hommes devraient avoir certains sentiments de confraternité pour les travailleurs-animaux », observe-t-il. Face à ceux qui jugent qu'« il y a bien assez à faire pour les hommes qui souffrent, sans aller s'occuper d'abord des animaux », il répond que « le meilleur moyen de s'exercer à aimer les hommes, c'est enc ...
[article] L'Atelier des CHERCHEURS : Les animaux sont-ils des travailleurs comme les autres ? [Livres, articles, périodiques] / François Jarrige, Auteur . - 2021 . - p. 64-69.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 488 (Octobre 2021) . - p. 64-69
Mots-clés : animaux travailleurs activité Note de contenu : Contre l'image qui identifie l'industrialisation avec le triomphe de la machine, le XIXe siècle fut d'abord celui du travail des hommes... et des animaux. Leur activité fut essentielle à l'essor de la production.
En 1888, alors que les syndicats viennent d'être légalisés et que le travail se transforme à un rythme accéléré, Charles Gide publie un court texte quelque peu provocateur dans La Revue socialiste fondée par Benoît Malon. Il y constate qu'il existe une « classe de travailleurs oubliée » dans les débats de son temps et les projets de réforme sociale : les animaux. L'économiste protestant, nourri des lectures de Fourier, théoricien du solidarisme et de la coopération, propose de considérer les animaux comme des travailleurs (presque) comme les autres, en leur reconnaissant notamment des droits. « Les travailleurs-hommes devraient avoir certains sentiments de confraternité pour les travailleurs-animaux », observe-t-il. Face à ceux qui jugent qu'« il y a bien assez à faire pour les hommes qui souffrent, sans aller s'occuper d'abord des animaux », il répond que « le meilleur moyen de s'exercer à aimer les hommes, c'est enc ...
Evénement - On arrête (parfois) le progrès ! / François Jarrige in L'Histoire, N° 508 (Juin 2023)
[article]
in L'Histoire > N° 508 (Juin 2023) . - p. 12-19
Titre : Evénement - On arrête (parfois) le progrès ! Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : François Jarrige, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 12-19 Langues : Français (fre) Mots-clés : histoire progrès festival techniques Note de contenu : Promesse de bonheur et de justice au siècle des Lumières, le progrès, devenu synonyme d'innovations techniques, est érigé, depuis la fin du XIXe siècle, en nouvelle religion. Non sans susciter de nombreuses résistances. C'est l'un des thèmes du festival L'Histoire à venir, qui se tient à Toulouse du 24 au 28 mai.
La notion de progrès est une idée ancienne qui n'a cessé de se transformer. Aujourd'hui, elle se manifeste par des appels incessants à la « modernisation », avec ses impératifs : « avancer », « accélérer », « s'adapter », « se réformer » ; autant d'injonctions qui saturent les espaces médiatique et politique contemporains. A la veille de la Grande Guerre, qui allait profondément mettre à mal la naïve confiance progressiste et scientiste héritée du XIXe siècle, l'expression « On n'arrête pas le progrès ! » était devenue une évidence. Elle s'est installée peu à peu pour désigner l'impossibilité de freiner certaines réalisations devenues des symboles de la modernité et du progrès en marche, comme l'électricité et l'automobile. Mais d'où vient cette idée d'un progrès perçu comme une nécessité ? Comment s'est-elle enracinée ? Comment fut-elle débattue ?
L'histoire de la notion, de son « invention » à l'Époque moderne, de son déploiement ...
[article] Evénement - On arrête (parfois) le progrès ! [Livres, articles, périodiques] / François Jarrige, Auteur . - 2023 . - p. 12-19.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 508 (Juin 2023) . - p. 12-19
Mots-clés : histoire progrès festival techniques Note de contenu : Promesse de bonheur et de justice au siècle des Lumières, le progrès, devenu synonyme d'innovations techniques, est érigé, depuis la fin du XIXe siècle, en nouvelle religion. Non sans susciter de nombreuses résistances. C'est l'un des thèmes du festival L'Histoire à venir, qui se tient à Toulouse du 24 au 28 mai.
La notion de progrès est une idée ancienne qui n'a cessé de se transformer. Aujourd'hui, elle se manifeste par des appels incessants à la « modernisation », avec ses impératifs : « avancer », « accélérer », « s'adapter », « se réformer » ; autant d'injonctions qui saturent les espaces médiatique et politique contemporains. A la veille de la Grande Guerre, qui allait profondément mettre à mal la naïve confiance progressiste et scientiste héritée du XIXe siècle, l'expression « On n'arrête pas le progrès ! » était devenue une évidence. Elle s'est installée peu à peu pour désigner l'impossibilité de freiner certaines réalisations devenues des symboles de la modernité et du progrès en marche, comme l'électricité et l'automobile. Mais d'où vient cette idée d'un progrès perçu comme une nécessité ? Comment s'est-elle enracinée ? Comment fut-elle débattue ?
L'histoire de la notion, de son « invention » à l'Époque moderne, de son déploiement ...