[article] in L'Histoire > N° 489 (septembre 2021) . - p. 42-45 Titre : | Dossier : Bourgogne - L'impossible Etat - Fêtes gigantesques et bombances folles | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Estelle Doudet, Auteur | Année de publication : | 2021 | Article en page(s) : | p. 42-45 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Duc de Bourgogne ducs royaume principauté Philippe le Bon fêtes bombance banquet | Note de contenu : | Autant que la splendeur des banquets, l'amour des livres et le talent des peintres flamands firent de la cour de Philippe le Bon un lieu envié par l'Europe entière.
Galas inouïs, fêtes gigantesques, bombances folles », c'est en ces termes éblouis qu'Alexandre Dumas a décrit les noces du duc Philippe le Bon à Bruges en 1430 (Charles le Téméraire, 1857). Les premières histoires modernes de la principauté Valois par Barante et Michelet regorgent elles aussi de superlatifs, largement empruntés aux sources bourguignonnes du XVe siècle : la « splendeur » de Philippe de Bourgogne (1419-1467), « honneur des princes régnants », selon son historien George Chastelain, était le mot-clé des récits élaborés par les écrivains au service de ce prince.
Selon l'érudit Georges Doutrepont (La Littérature française à la cour des ducs de Bourgogne, 1909), ce « goût du faste » résulte d'une rencontre : celle d'une dynastie préoccupée de sa gloire, dont Philippe le Bon a été la meilleure incarnation, et de villes du Nord productrices et amatrices de luxe. L'explosion artistique qui se produit sous l'influence, directe ou ind ...
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[article] Dossier : Bourgogne - L'impossible Etat - Fêtes gigantesques et bombances folles [Livres, articles, périodiques] / Estelle Doudet, Auteur . - 2021 . - p. 42-45. Langues : Français ( fre) in L'Histoire > N° 489 (septembre 2021) . - p. 42-45 Mots-clés : | Duc de Bourgogne ducs royaume principauté Philippe le Bon fêtes bombance banquet | Note de contenu : | Autant que la splendeur des banquets, l'amour des livres et le talent des peintres flamands firent de la cour de Philippe le Bon un lieu envié par l'Europe entière.
Galas inouïs, fêtes gigantesques, bombances folles », c'est en ces termes éblouis qu'Alexandre Dumas a décrit les noces du duc Philippe le Bon à Bruges en 1430 (Charles le Téméraire, 1857). Les premières histoires modernes de la principauté Valois par Barante et Michelet regorgent elles aussi de superlatifs, largement empruntés aux sources bourguignonnes du XVe siècle : la « splendeur » de Philippe de Bourgogne (1419-1467), « honneur des princes régnants », selon son historien George Chastelain, était le mot-clé des récits élaborés par les écrivains au service de ce prince.
Selon l'érudit Georges Doutrepont (La Littérature française à la cour des ducs de Bourgogne, 1909), ce « goût du faste » résulte d'une rencontre : celle d'une dynastie préoccupée de sa gloire, dont Philippe le Bon a été la meilleure incarnation, et de villes du Nord productrices et amatrices de luxe. L'explosion artistique qui se produit sous l'influence, directe ou ind ...
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