[article] in Les Dossiers de l'Obstétrique > 515 (Août-septembre 2021) . - p. 48-49 Titre : | Sensorialité et comportement social. Le toucher favorise les interactions sociales via l’ocytocine | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Arthur Lefèvre ; Louis Hilfiger ; Alexandre Charlet | Année de publication : | 2021 | Article en page(s) : | p. 48-49 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Il est désormais largement admis que la qualité et la quantité des contacts sociaux influent sur la santé physique de l’individu et son espérance de vie, et peuvent jouer un rôle dans l’apparition ou l’évolution de maladies graves comme les dépressions et les maladies cardio-vasculaires[1]. Cependant, les mécanismes physiologiques sous-jacents restent obscurs.
Aussi est-il important de tenter de comprendre comment les stimulus sensoriels qui accompagnent une interaction sociale agissent sur le corps humain. La résultante est probablement multifactorielle, et il est possible que chaque modalité sensorielle (visuelle, auditive, tactile, olfactive ou gustative) ait des effets différents. Si de nombreuses études se sont intéressées aux rôles de la vision et de l’audition dans le comportement social[2], le rôle du toucher, en revanche, a été peu exploré. Une équipe internationale coordonnée par Alexandre Charlet (France) et Valery Grinevich (Allemagne) a récemment montré l’importance du toucher et sa capacité à provoquer la libération d’une neurohormone, l’ocytocine, qui agit sur le « cerveau social »[3] |
[article] Sensorialité et comportement social. Le toucher favorise les interactions sociales via l’ocytocine [Livres, articles, périodiques] / Arthur Lefèvre ; Louis Hilfiger ; Alexandre Charlet . - 2021 . - p. 48-49. Langues : Français ( fre) in Les Dossiers de l'Obstétrique > 515 (Août-septembre 2021) . - p. 48-49 Résumé : | Il est désormais largement admis que la qualité et la quantité des contacts sociaux influent sur la santé physique de l’individu et son espérance de vie, et peuvent jouer un rôle dans l’apparition ou l’évolution de maladies graves comme les dépressions et les maladies cardio-vasculaires[1]. Cependant, les mécanismes physiologiques sous-jacents restent obscurs.
Aussi est-il important de tenter de comprendre comment les stimulus sensoriels qui accompagnent une interaction sociale agissent sur le corps humain. La résultante est probablement multifactorielle, et il est possible que chaque modalité sensorielle (visuelle, auditive, tactile, olfactive ou gustative) ait des effets différents. Si de nombreuses études se sont intéressées aux rôles de la vision et de l’audition dans le comportement social[2], le rôle du toucher, en revanche, a été peu exploré. Une équipe internationale coordonnée par Alexandre Charlet (France) et Valery Grinevich (Allemagne) a récemment montré l’importance du toucher et sa capacité à provoquer la libération d’une neurohormone, l’ocytocine, qui agit sur le « cerveau social »[3] |
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