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L'Atelier des CHERCHEURS - 1720 : Le grand incendie de Rennes / Gauthier Aubert in L'Histoire, N° 491 (Janvier 2022)

Public ISBD [article]  in L'Histoire > N° 491 (Janvier 2022) . - p. 70-75 Titre : L'Atelier des CHERCHEURS - 1720 : Le grand incendie de Rennes Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Gauthier Aubert, Auteur ; Georges Provost, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 70-75 Langues : Français (fre) Mots-clés : Rennes  incendie  1720 Note de contenu : Peu avant minuit, le 22 décembre 1720, un incendie débute à Rennes. Après une semaine, un tiers du tissu urbain central est détruit, 8 000 personnes se retrouvent sans toit. Pourquoi, ici plus qu'ailleurs, le feu a-t-il été si destructeur ? Un désastre exceptionnel en Europe » : tel est le constat dressé récemment par l'historien australien David Garrioch à propos de l'incendie de Rennes en 1720. De fait, au XVIIIe siècle, si l'on exclut les deux incendies hors norme de Constantinople en 1715 et 1718 ou celui survenu à Lisbonne après un tsunami en 1755, l'incendie de Rennes n'est comparable qu'à celui de Copenhague, qui vit, en 1728, la disparition de 1 600 édifices, soit 28 % de la surface bâtie. Huit ans plus tôt, à Rennes, la perte se mesure à 945 maisons sur environ 8 hectares, soit environ 30 % de la partie intra-muros de la ville au nord de la Vilaine, la plus densément bâtie. En revanche, à Rennes, le feu n'a que très peu tué, ce qui est une caractéristique de bien des incendies des villes préindustrielles : en 1666 le gigantesque incendie de Londres n'a, semble-t-il, coûté la vie qu'à une dizaine de personnes. Le même David Garrioch montre cependant que, s'il appartien ... [article] L'Atelier des CHERCHEURS - 1720 : Le grand incendie de Rennes [Livres, articles, périodiques] / Gauthier Aubert, Auteur ; Georges Provost, Auteur . - 2022 . - p. 70-75. Langues : Français (fre) in L'Histoire > N° 491 (Janvier 2022) . - p. 70-75 Mots-clés : Rennes  incendie  1720 Note de contenu : Peu avant minuit, le 22 décembre 1720, un incendie débute à Rennes. Après une semaine, un tiers du tissu urbain central est détruit, 8 000 personnes se retrouvent sans toit. Pourquoi, ici plus qu'ailleurs, le feu a-t-il été si destructeur ? Un désastre exceptionnel en Europe » : tel est le constat dressé récemment par l'historien australien David Garrioch à propos de l'incendie de Rennes en 1720. De fait, au XVIIIe siècle, si l'on exclut les deux incendies hors norme de Constantinople en 1715 et 1718 ou celui survenu à Lisbonne après un tsunami en 1755, l'incendie de Rennes n'est comparable qu'à celui de Copenhague, qui vit, en 1728, la disparition de 1 600 édifices, soit 28 % de la surface bâtie. Huit ans plus tôt, à Rennes, la perte se mesure à 945 maisons sur environ 8 hectares, soit environ 30 % de la partie intra-muros de la ville au nord de la Vilaine, la plus densément bâtie. En revanche, à Rennes, le feu n'a que très peu tué, ce qui est une caractéristique de bien des incendies des villes préindustrielles : en 1666 le gigantesque incendie de Londres n'a, semble-t-il, coûté la vie qu'à une dizaine de personnes. Le même David Garrioch montre cependant que, s'il appartien ...

L'Atelier des CHERCHEURS - Louis XIV, bourreau des Bonnets rouges ? / Gauthier Aubert in L'Histoire, N° 508 (Juin 2023)

Public ISBD [article]  in L'Histoire > N° 508 (Juin 2023) . - p. 68-73 Titre : L'Atelier des CHERCHEURS - Louis XIV, bourreau des Bonnets rouges ? Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Gauthier Aubert, Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 68-73 Langues : Français (fre) Mots-clés : Louis XIV  révolte  paysans  Bonnets rouges  gabelle  impôt  exécution  mouvement  symbole Note de contenu : L'épisode fait partie des grandes dates du « roman régional » de la Bretagne : en 1675, la révolte du Papier timbré, dite aussi « révolte des Bonnets rouges », aurait été violemment réprimée. En passant au crible les sources, Gauthier Aubert présente une analyse plus nuancée de l'événement. Louis XIV de retour sur le lieu de ses crimes » : c'est avec des formules telles que celle-ci, apparue en ligne, qu'a été accueilli à Rennes, en septembre 2022, le modèle réduit en bronze de la statue de Louis XIV par Antoine Coysevox (1640-1720) dont l'original a orné la place du parlement de cette ville de 1726 à la Révolution. Acquise récemment grâce au mécénat d'un groupe privé, exposée au Louvre à l'été 2022, la statue a été installée à l'occasion des dernières Journées du patrimoine au musée des Beaux-Arts de Rennes. A l'entrée du musée, quelques manifestants indignés distribuaient un tract illustré par les célèbres pendus de Jacques Callot, reprenant une pratique courante depuis les années 1960 (cf. p. 72). Manière de rappeler qu'à leurs yeux Louis XIV avait été, en 1675, un bourreau sanguinaire lors de la répression de la révolte du Papier timbré, connue aussi comme révolte « des Bonnets rouges » dans son extension en Basse-Bretagne, c'est- ... [article] L'Atelier des CHERCHEURS - Louis XIV, bourreau des Bonnets rouges ? [Livres, articles, périodiques] / Gauthier Aubert, Auteur . - 2023 . - p. 68-73. Langues : Français (fre) in L'Histoire > N° 508 (Juin 2023) . - p. 68-73 Mots-clés : Louis XIV  révolte  paysans  Bonnets rouges  gabelle  impôt  exécution  mouvement  symbole Note de contenu : L'épisode fait partie des grandes dates du « roman régional » de la Bretagne : en 1675, la révolte du Papier timbré, dite aussi « révolte des Bonnets rouges », aurait été violemment réprimée. En passant au crible les sources, Gauthier Aubert présente une analyse plus nuancée de l'événement. Louis XIV de retour sur le lieu de ses crimes » : c'est avec des formules telles que celle-ci, apparue en ligne, qu'a été accueilli à Rennes, en septembre 2022, le modèle réduit en bronze de la statue de Louis XIV par Antoine Coysevox (1640-1720) dont l'original a orné la place du parlement de cette ville de 1726 à la Révolution. Acquise récemment grâce au mécénat d'un groupe privé, exposée au Louvre à l'été 2022, la statue a été installée à l'occasion des dernières Journées du patrimoine au musée des Beaux-Arts de Rennes. A l'entrée du musée, quelques manifestants indignés distribuaient un tract illustré par les célèbres pendus de Jacques Callot, reprenant une pratique courante depuis les années 1960 (cf. p. 72). Manière de rappeler qu'à leurs yeux Louis XIV avait été, en 1675, un bourreau sanguinaire lors de la répression de la révolte du Papier timbré, connue aussi comme révolte « des Bonnets rouges » dans son extension en Basse-Bretagne, c'est- ...