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Auteur Guillaume Calafat
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Faire une suggestion Affiner la rechercheDossier - Les flibustiers du « Saint-Nicolas » / Guillaume Calafat in L'Histoire, N° 500 (Octobre 2022)
[article]
in L'Histoire > N° 500 (Octobre 2022) . - p. 48-53
Titre : Dossier - Les flibustiers du « Saint-Nicolas » Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Guillaume Calafat, Intervieweur ; Frantz Olivié, Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 48-53 Langues : Français (fre) Mots-clés : Flibustiers Caraïbes Forban boucaniers Note de contenu : Ceux-là ne sont pas des pirates ordinaires. Pas étonnant s'ils ont puissamment alimenté la légende de l'aventure libertaire des Caraïbes. En s'appuyant sur des documents exceptionnels, Frantz Olivié et Reynald Laprise ont reconstitué l'histoire du Saint-Nicolas, un navire flibustier de la fin du XVIIe siècle. Entretien avec Frantz Olivié.
L'Histoire : Qui sont les « flibustiers » dont vous racontez l'histoire ?
Frantz Olivié : Le terme « flibuste » désigne la société volatile de pirates et corsaires qui se développe, à partir du milieu du XVIIe siècle, dans les îles des Amériques. Les flibustiers français - il a également existé une flibuste anglaise et néerlandaise - vivent massivement à Saint-Domingue (l'actuelle Haïti), où débute leur activité de pillage des navires et des villages de l'empire espagnol.
Ces « gueux de la mer » sont généralement des hommes jeunes, qui viennent de toutes les régions de France et d'ailleurs ; certains sont « créoles », nés dans les îles des Amériques. Les raisons de leur départ varient mais aucun d'entre eux n'est venu aux Amériques pour devenir flibustier. Ce sont avant tout des déshérités, que les revers de fortune ont contraints à cette vie précaire faite de rapine et de contrebande. Beaucoup sont des marins et des soldats ...
[article] Dossier - Les flibustiers du « Saint-Nicolas » [Livres, articles, périodiques] / Guillaume Calafat, Intervieweur ; Frantz Olivié, Auteur . - 2022 . - p. 48-53.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 500 (Octobre 2022) . - p. 48-53
Mots-clés : Flibustiers Caraïbes Forban boucaniers Note de contenu : Ceux-là ne sont pas des pirates ordinaires. Pas étonnant s'ils ont puissamment alimenté la légende de l'aventure libertaire des Caraïbes. En s'appuyant sur des documents exceptionnels, Frantz Olivié et Reynald Laprise ont reconstitué l'histoire du Saint-Nicolas, un navire flibustier de la fin du XVIIe siècle. Entretien avec Frantz Olivié.
L'Histoire : Qui sont les « flibustiers » dont vous racontez l'histoire ?
Frantz Olivié : Le terme « flibuste » désigne la société volatile de pirates et corsaires qui se développe, à partir du milieu du XVIIe siècle, dans les îles des Amériques. Les flibustiers français - il a également existé une flibuste anglaise et néerlandaise - vivent massivement à Saint-Domingue (l'actuelle Haïti), où débute leur activité de pillage des navires et des villages de l'empire espagnol.
Ces « gueux de la mer » sont généralement des hommes jeunes, qui viennent de toutes les régions de France et d'ailleurs ; certains sont « créoles », nés dans les îles des Amériques. Les raisons de leur départ varient mais aucun d'entre eux n'est venu aux Amériques pour devenir flibustier. Ce sont avant tout des déshérités, que les revers de fortune ont contraints à cette vie précaire faite de rapine et de contrebande. Beaucoup sont des marins et des soldats ...
Dossier - Méditerranée : en finir avec les Barbaresques / Guillaume Calafat in L'Histoire, N° 500 (Octobre 2022)
[article]
in L'Histoire > N° 500 (Octobre 2022) . - p. 54-59
Titre : Dossier - Méditerranée : en finir avec les Barbaresques Type de document : Livres, articles, périodiques Auteurs : Guillaume Calafat, Intervieweur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 54-59 Langues : Français (fre) Mots-clés : Barbaresque capitulations guerrier oriental lingua franca pavillons Alger traités corsaire Note de contenu : Derrière la réputation des redoutables corsaires du Maghreb se cache une réalité plus subtile, faite de politique, de diplomatie et de droit. Des normes communes sont négociées pour tenter de réguler la violence sur mer.
Le 17 juin 1605 un navire en provenance d'Alexandrie aborde dans le port de La Goulette, appendice maritime de Tunis. Il transporte à son bord François Savary de Brèves (1560-1628), un habile diplomate réputé pour ses qualités de négociateur, qui vient de séjourner près de vingt-deux ans à Constantinople, dont quatorze en qualité d'ambassadeur du roi de France, Henri IV, auprès de la Porte ottomane. Les spécialistes de l'orientalisme savant connaissent bien ce personnage, qui a compilé une riche collection de manuscrits, ainsi que des documents précieux sur l'histoire, la politique, la culture et le droit des Turcs.
Alors qu'il est rappelé en France car le roi le veut, écrit-il, « employer en de plus importantes affaires », Savary de Brèves doit cependant s'acquitter d'une ultime mission liée à son ambassade, qui le mène dans les provinces ottomanes de Tunis et d'Alger. Après un voyage en Terre sainte, en Égypte, puis une rapide escale par Rhodes et la Crète, le dip ...
[article] Dossier - Méditerranée : en finir avec les Barbaresques [Livres, articles, périodiques] / Guillaume Calafat, Intervieweur . - 2022 . - p. 54-59.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > N° 500 (Octobre 2022) . - p. 54-59
Mots-clés : Barbaresque capitulations guerrier oriental lingua franca pavillons Alger traités corsaire Note de contenu : Derrière la réputation des redoutables corsaires du Maghreb se cache une réalité plus subtile, faite de politique, de diplomatie et de droit. Des normes communes sont négociées pour tenter de réguler la violence sur mer.
Le 17 juin 1605 un navire en provenance d'Alexandrie aborde dans le port de La Goulette, appendice maritime de Tunis. Il transporte à son bord François Savary de Brèves (1560-1628), un habile diplomate réputé pour ses qualités de négociateur, qui vient de séjourner près de vingt-deux ans à Constantinople, dont quatorze en qualité d'ambassadeur du roi de France, Henri IV, auprès de la Porte ottomane. Les spécialistes de l'orientalisme savant connaissent bien ce personnage, qui a compilé une riche collection de manuscrits, ainsi que des documents précieux sur l'histoire, la politique, la culture et le droit des Turcs.
Alors qu'il est rappelé en France car le roi le veut, écrit-il, « employer en de plus importantes affaires », Savary de Brèves doit cependant s'acquitter d'une ultime mission liée à son ambassade, qui le mène dans les provinces ottomanes de Tunis et d'Alger. Après un voyage en Terre sainte, en Égypte, puis une rapide escale par Rhodes et la Crète, le dip ...