[article] in L'Histoire > N° 501 (Novembre 2022) . - p. 22-23 Titre : | Actualité : Viktor Orbán et ses cousins asiatiques | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Marie-Madeleine Cevins de, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p. 22-23 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Viktor Orban Hongrie ministre Huns touranisme Magna Hungaria | Note de contenu : |
Le Premier ministre met volontiers en avant les traits qui rapprochent les Hongrois de leurs « cousins » asiatiques, minimisant du même coup leur ancrage à l'Occident. Faut-il lui donner raison ?
En 2011, sept ans après l'entrée de la Hongrie dans l'Union européenne, Viktor Orbán annonçait son « ouverture vers l'Est ». Depuis, les déclarations d'amitié et les échanges culturels en direction de la Turquie, des républiques d'Asie centrale, de la Corée du Sud, du Japon et de la Chine se sont multipliés. D'ambitieux partenariats économiques, agricoles, industriels et commerciaux ont vu le jour, montrant que la Hongrie, si insignifiante soit-elle à côté du géant russe, entend bien se positionner elle aussi sur les nouvelles routes de la soie.
Pour cela, elle est le seul État européen à disposer d'un atout idéologique : ses origines exotiques, que le gouvernement Orbán ne manque jamais de souligner - non sans contradiction avec les valeurs chrétiennes qu'il prétend défendre au gré du contexte. Érigée en doctrine au XIXe siècle, la thèse des liens de sang unissant les Hongrois aux Turcs, aux Mongols, aux Ouïgours, voire aux Japonais et aux Coréens, a été démentie il y a plu ...
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[article] Actualité : Viktor Orbán et ses cousins asiatiques [Livres, articles, périodiques] / Marie-Madeleine Cevins de, Auteur . - 2022 . - p. 22-23. Langues : Français ( fre) in L'Histoire > N° 501 (Novembre 2022) . - p. 22-23 Mots-clés : | Viktor Orban Hongrie ministre Huns touranisme Magna Hungaria | Note de contenu : |
Le Premier ministre met volontiers en avant les traits qui rapprochent les Hongrois de leurs « cousins » asiatiques, minimisant du même coup leur ancrage à l'Occident. Faut-il lui donner raison ?
En 2011, sept ans après l'entrée de la Hongrie dans l'Union européenne, Viktor Orbán annonçait son « ouverture vers l'Est ». Depuis, les déclarations d'amitié et les échanges culturels en direction de la Turquie, des républiques d'Asie centrale, de la Corée du Sud, du Japon et de la Chine se sont multipliés. D'ambitieux partenariats économiques, agricoles, industriels et commerciaux ont vu le jour, montrant que la Hongrie, si insignifiante soit-elle à côté du géant russe, entend bien se positionner elle aussi sur les nouvelles routes de la soie.
Pour cela, elle est le seul État européen à disposer d'un atout idéologique : ses origines exotiques, que le gouvernement Orbán ne manque jamais de souligner - non sans contradiction avec les valeurs chrétiennes qu'il prétend défendre au gré du contexte. Érigée en doctrine au XIXe siècle, la thèse des liens de sang unissant les Hongrois aux Turcs, aux Mongols, aux Ouïgours, voire aux Japonais et aux Coréens, a été démentie il y a plu ...
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