[article] in L'Histoire > N° 502 (Décembre 2022) . - p. 26-27 Titre : | Actualité : Vive l'histoire politique ! | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Marc Lazar, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p. 26-27 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | France Mitterand études Sciences Po historiens progressions extrémistes | Note de contenu : | On la dit régulièrement moribonde et on l'accuse parfois en sourdine d'être trop nationale. Pour Marc Lazar, c'est encore la meilleure façon de comprendre ce qui menace la démocratie.
Étrange sort que celui de l'histoire politique. D'un côté, elle est régulièrement accusée d'être traditionnelle, trop occupée à narrer l'enchaînement des événements, à focaliser son attention sur les grands de ce monde et à explorer les arcanes du pouvoir. De l'autre, de manière tout aussi récurrente, elle se remet en cause, intègre une partie des critiques, s'approprie de nouveaux questionnements et continue de bénéficier des faveurs d'un large public.
L'histoire politique, entre la fin des années 1950 et le mitan des années 1970, essuyait un feu nourri de reproches. Pour les marxistes français qui, en majorité, ne montraient pas la subtilité de leurs homologues italiens ou britanniques, l'infrastructure économique s'avérait déterminante, la politique ne relevant que de la superstructure : il fallait donc se concentrer sur la première. A la différence des pères fondateurs Marc Bloch et Lucien Febvre, les adeptes de la revue des Annales, qui rayonna ... |
[article] Actualité : Vive l'histoire politique ! [Livres, articles, périodiques] / Marc Lazar, Auteur . - 2022 . - p. 26-27. Langues : Français ( fre) in L'Histoire > N° 502 (Décembre 2022) . - p. 26-27 Mots-clés : | France Mitterand études Sciences Po historiens progressions extrémistes | Note de contenu : | On la dit régulièrement moribonde et on l'accuse parfois en sourdine d'être trop nationale. Pour Marc Lazar, c'est encore la meilleure façon de comprendre ce qui menace la démocratie.
Étrange sort que celui de l'histoire politique. D'un côté, elle est régulièrement accusée d'être traditionnelle, trop occupée à narrer l'enchaînement des événements, à focaliser son attention sur les grands de ce monde et à explorer les arcanes du pouvoir. De l'autre, de manière tout aussi récurrente, elle se remet en cause, intègre une partie des critiques, s'approprie de nouveaux questionnements et continue de bénéficier des faveurs d'un large public.
L'histoire politique, entre la fin des années 1950 et le mitan des années 1970, essuyait un feu nourri de reproches. Pour les marxistes français qui, en majorité, ne montraient pas la subtilité de leurs homologues italiens ou britanniques, l'infrastructure économique s'avérait déterminante, la politique ne relevant que de la superstructure : il fallait donc se concentrer sur la première. A la différence des pères fondateurs Marc Bloch et Lucien Febvre, les adeptes de la revue des Annales, qui rayonna ... |
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