[article] in L'Histoire > N° 502 (Décembre 2022) . - p. 34-44 Titre : | Dossier - Mondial de foot : une affaire d'États | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Fabien Archambault, Auteur | Année de publication : | 2022 | Article en page(s) : | p. 34-44 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | football mondial Etats fierté manifestations | Note de contenu : | En presque un siècle, la Coupe du monde de football est devenue la plus grande attraction culturelle planétaire. Mais le chemin fut chaotique.
Al'issue de la Coupe du monde de football organisée en Suède en 1958 un débat agita la presse sportive européenne pendant quelques mois : le jeu en valait-il vraiment la chandelle ? Ne valait-il pas mieux arrêter là les frais et reconnaître que la compétition n'était pas viable tant d'un point de vue économique que sportif ? Les termes de la discussion ne laissent pas d'étonner aujourd'hui, alors que plusieurs milliards de téléspectateurs s'apprêtent à assister en cette fin d'automne à ce qui est devenu l'un des principaux événements d'une culture de masse mondialisée.
Le grief le plus important formulé alors avait trait au faible engouement suscité par le tournoi : celui-ci n'avait attiré, en moyenne, dans les stades, qu'une vingtaine de milliers de spectateurs par match, seules les rencontres impliquant l'équipe nationale suédoise ayant fait le plein - heureusement, cette dernière avait atteint la finale de l'épreuve face au Brésil, ce qui avait limité les pertes financièr ... |
[article] Dossier - Mondial de foot : une affaire d'États [Livres, articles, périodiques] / Fabien Archambault, Auteur . - 2022 . - p. 34-44. Langues : Français ( fre) in L'Histoire > N° 502 (Décembre 2022) . - p. 34-44 Mots-clés : | football mondial Etats fierté manifestations | Note de contenu : | En presque un siècle, la Coupe du monde de football est devenue la plus grande attraction culturelle planétaire. Mais le chemin fut chaotique.
Al'issue de la Coupe du monde de football organisée en Suède en 1958 un débat agita la presse sportive européenne pendant quelques mois : le jeu en valait-il vraiment la chandelle ? Ne valait-il pas mieux arrêter là les frais et reconnaître que la compétition n'était pas viable tant d'un point de vue économique que sportif ? Les termes de la discussion ne laissent pas d'étonner aujourd'hui, alors que plusieurs milliards de téléspectateurs s'apprêtent à assister en cette fin d'automne à ce qui est devenu l'un des principaux événements d'une culture de masse mondialisée.
Le grief le plus important formulé alors avait trait au faible engouement suscité par le tournoi : celui-ci n'avait attiré, en moyenne, dans les stades, qu'une vingtaine de milliers de spectateurs par match, seules les rencontres impliquant l'équipe nationale suédoise ayant fait le plein - heureusement, cette dernière avait atteint la finale de l'épreuve face au Brésil, ce qui avait limité les pertes financièr ... |
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