[article] in Pratiques corporelles > N°96 (Septembre 1992) . - p. 17-22 Titre : | Double jeu. Le rapport acteur / clown. [Dossier : Personne / Personnage] | Type de document : | Livres, articles, périodiques | Auteurs : | Caroline Kohler, Auteur | Année de publication : | 1992 | Article en page(s) : | p. 17-22 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | "Nous sommes donc deux sur scène, toi mon actrice et moi ton clown. Toi dissimulée derrière moi, tellement inquiète pour moi. Sans vergogne nous nous exposons et jouons notre histoire d'amour sur "une aire isolée de lumière et circonscrite par une ombre peuplée de regards". Sans cesse moi, ton clown, qui suis tellement non conformiste et si résolument optimiste, souvent dans l'excès et la démesure, je t'accouche. Dans la souffrance et la jubilation, je te mets au monde. Impossible pour toi quand tu es moi d'échapper à ce que tu es. Jouée par moi tu vas à la rencontre de l'étrangère en toi-même. Et il t'arrive même de jouir de cette naissance douloureuse ! Les paradoxes ne te feraient-ils pas peur ma chère actrice ?" |
[article] Double jeu. Le rapport acteur / clown. [Dossier : Personne / Personnage] [Livres, articles, périodiques] / Caroline Kohler, Auteur . - 1992 . - p. 17-22. Langues : Français ( fre) in Pratiques corporelles > N°96 (Septembre 1992) . - p. 17-22 Résumé : | "Nous sommes donc deux sur scène, toi mon actrice et moi ton clown. Toi dissimulée derrière moi, tellement inquiète pour moi. Sans vergogne nous nous exposons et jouons notre histoire d'amour sur "une aire isolée de lumière et circonscrite par une ombre peuplée de regards". Sans cesse moi, ton clown, qui suis tellement non conformiste et si résolument optimiste, souvent dans l'excès et la démesure, je t'accouche. Dans la souffrance et la jubilation, je te mets au monde. Impossible pour toi quand tu es moi d'échapper à ce que tu es. Jouée par moi tu vas à la rencontre de l'étrangère en toi-même. Et il t'arrive même de jouir de cette naissance douloureuse ! Les paradoxes ne te feraient-ils pas peur ma chère actrice ?" |
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